Ils ont 8 ans pour s'y préparer : le trio Etats- Unis/Canada/Mexique aété désigné pour organiser en2026 la première Coupe dumonde à 48 équipes, audépens du Maroc. Ils ont 8 ans pour s'y préparer : le trio Etats- Unis/Canada/Mexique aété désigné pour organiser en2026 la première Coupe dumonde à 48 équipes, audépens du Maroc. Le vote futsans appel : 134 pour Etats-Unis/Canada/Mexique, 65pour Maroc, 1 vote pouraucun candidat, sur 203votants. Il y a 211 fédérations affiliées à la Fifa, mais leGhana a été suspendu, les pays concernés ne pouvaientvoter, ni trois associations liées aux USA (Guam, îlesVierges et Porto Rico). "La Fifa propulse le footballdans une nouvelle ère", a déclaré le président de l'instanceGianni Infantino après le vote. Jamais un tel voten'a été aussi indécis, car c'était la 1re fois que le scrutinétait ouvert à autant de votants. Auparavant, c'était non pas le Congrès de l'instance mais son comité exécutif— soit une vingtaine de personnes –, devenu depuisConseil de la Fifa, qui attribuait les Mondiaux.Cette réforme était vue comme un moyen de dissiper l'odeur de souffre qui avait entouré lesdernières attributionsde l'ère Sepp Blatter. Pour rappel,la désignation de la Russie pour le Mondial-2018 et du Qatar pour 2022 le même jour en 2010 avait soulevé une vague de polémiqueset de soupçons. Elu à la tête de l'instance le 26février 2016, M. Infantino s'est efforcé de redorer l'image de la Fifa après le scandale de corruption qui avait entraîné la démission de son prédécesseur. Son souci de la transparence a aussi fait grincerdes dents, à l'image de la commission chargée de l'évaluation des deux candidatures au regard d'une série de critères définis. Verdict: le dossier du Maroc a obtenu une note globale de 2,7 sur 5 contre 4 sur 5 pour le trio Etats- Unis/Canada/Mexique. Déjà 4 fois candidat malheureux à l'organisation du Mondial (1994, 1998, 2006 et 2010), le Maroc croyait toutefois toujours en ses chances de devenir le second pays du continent africain, après l'Afrique du Sud en 2010, à accueillir l'un des événements les plus importantsde la planète. Raté, il a désormais échoué 5 fois. Ilbénéficiait pourtant du soutien de nombreux pays européens, dont la France, notamment en raison de sa proximité géographique, et africains, à l'appel du président de la Confédération africaine de football (Caf)Ahmad Ahmad. Le Maroc misait sur des atouts autres que purement, financiers pour faire la différence : "La ferveur autour du football dans le pays et sur le continent, la proximité avec des villes hôtes ramassées dans un rayon de 550 km, ou encore des stades modulaires", avait notamment plaidé le président du comité de candidature marocain. Ça n'a pas suffi. L'attitude de Donald Trump, qui avait scandalisé la Planète Foot en lançant sur Twitter des menaces à peine voilées à ceux qui ne soutiendraient pas la candidature "United 2026", n'a pas joué en tout cas en défaveur de la candidature. Le vote futsans appel : 134 pour Etats-Unis/Canada/Mexique, 65pour Maroc, 1 vote pouraucun candidat, sur 203votants. Il y a 211 fédérations affiliées à la Fifa, mais leGhana a été suspendu, les pays concernés ne pouvaientvoter, ni trois associations liées aux USA (Guam, îlesVierges et Porto Rico). "La Fifa propulse le footballdans une nouvelle ère", a déclaré le président de l'instanceGianni Infantino après le vote. Jamais un tel voten'a été aussi indécis, car c'était la 1re fois que le scrutinétait ouvert à autant de votants. Auparavant, c'était non pas le Congrès de l'instance mais son comité exécutif— soit une vingtaine de personnes –, devenu depuisConseil de la Fifa, qui attribuait les Mondiaux.Cette réforme était vue comme un moyen de dissiper l'odeur de souffre qui avait entouré lesdernières attributionsde l'ère Sepp Blatter. Pour rappel,la désignation de la Russie pour le Mondial-2018 et du Qatar pour 2022 le même jour en 2010 avait soulevé une vague de polémiqueset de soupçons. Elu à la tête de l'instance le 26février 2016, M. Infantino s'est efforcé de redorer l'image de la Fifa après le scandale de corruption qui avait entraîné la démission de son prédécesseur. Son souci de la transparence a aussi fait grincerdes dents, à l'image de la commission chargée de l'évaluation des deux candidatures au regard d'une série de critères définis. Verdict: le dossier du Maroc a obtenu une note globale de 2,7 sur 5 contre 4 sur 5 pour le trio Etats- Unis/Canada/Mexique. Déjà 4 fois candidat malheureux à l'organisation du Mondial (1994, 1998, 2006 et 2010), le Maroc croyait toutefois toujours en ses chances de devenir le second pays du continent africain, après l'Afrique du Sud en 2010, à accueillir l'un des événements les plus importantsde la planète. Raté, il a désormais échoué 5 fois. Ilbénéficiait pourtant du soutien de nombreux pays européens, dont la France, notamment en raison de sa proximité géographique, et africains, à l'appel du président de la Confédération africaine de football (Caf)Ahmad Ahmad. Le Maroc misait sur des atouts autres que purement, financiers pour faire la différence : "La ferveur autour du football dans le pays et sur le continent, la proximité avec des villes hôtes ramassées dans un rayon de 550 km, ou encore des stades modulaires", avait notamment plaidé le président du comité de candidature marocain. Ça n'a pas suffi. L'attitude de Donald Trump, qui avait scandalisé la Planète Foot en lançant sur Twitter des menaces à peine voilées à ceux qui ne soutiendraient pas la candidature "United 2026", n'a pas joué en tout cas en défaveur de la candidature.