La grève des médecins résidents connait un nouveau rebondissement qui marque quasiment un retour à la case départ, puisque la décision est prise par le bureau national de Camra de suspendre la reprise des gardes, jusqu'à nouvel ordre. La grève des médecins résidents connait un nouveau rebondissement qui marque quasiment un retour à la case départ, puisque la décision est prise par le bureau national de Camra de suspendre la reprise des gardes, jusqu'à nouvel ordre. Cela en réaction à l'attitude jugée négative de l'administration des hôpitaux qui aurait refusé aux grévistesl'accès aux services, selon uncommuniqué diffusé jeudi par le Camrasur son site et largement relayé sur lesréseaux sociaux."C'est avec stupeur qu'il nous a étédonné de constater que les médecins résidentsqui se sont rendus à leurs services respectifs, pour la reprise de l'activité degarde s'y sont vus refuser l'accès, sousprétexte d'une note ministérielle, précisantque le retour devrait se faire pourtoutes les activités hospitalières", soulignele communiqué. Plus grave, selon le même communiquéqui indique que "certains médecins résidents ont été déclarés exclus, dans une mesure ignominieuse, transgressant le droit constitutionnel de grève".Loin de se laisser démonter, le syndicatCamra affirme que "ces mesures d'intimidationne feront que renforcer la déterminationet le courage de milliers demédecins résidents ayant déjà résisté àtoutes les sanctions et toutes lesmesures abusives prisesinjustement à leur encontre". Et au Camra de conclure son communiqué en rappelant "la décision du gel de la reprise des gardes jusqu'à nouvel ordre tout en demeurant ouvert à toute négociationpermettant un dénouement honorable de la situation". Hasbellaoui élude les questions sur les résidents Mokhtar Hasbellaoui a évité, avant-hier,derépondre aux questions des journalistesn en marge des questions orales à l'Assemblée populairenationale (APN).Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière étaitattendu sur la question des médecinsrésidents en grève depuis sept mois. Dans un communiqué publié mardi, leCollectif autonome des médecins résidentsalgériens (Camra) a appelé à lareprise "des activités de garded'urgences" de 16 h à 18 h "dans toutesles structures hospitalières universitairesdu pays, à compter du mardi 13 juin".Depuis cette annonce, aucune réaction officielle n'a été enregistrée. Le plus grand hôpital privé en Algérie Répondant à la question d'un député, le ministre de la Santé a annoncé la construction du plus grand hôpital privé en Algérie à Blida. "Dans la wilaya de Blida, il sera construit le plus grand hôpital privé en Algérie. Il y a eu un accord entre un groupe de médecins et leconseil national d'investissement. Je pense que les travaux ont commencé", at-il avancé. Dans une réponse apportée à la question d'une députée, Mokhtar Hesbellaoui estrevenu longuement sur l'épidémie de larougeole en Algérie. "Je vais parler avecvous en tant que professionnel de lasanté. La sensibilisation des députés et du peuple sur cette maladie va nous aider à l'éliminer", a-t-il déclaré. Sensibiliser contre la rougeole "L'élimination de la rougeole maladie n'est pas le travail d'un ministère ou d'une institution. Il faut le faire collectivement", a affirmé le ministre. Le ministre de la Santéa rappelé, en effet, que le vaccin contre la rougeole est obligatoire en Algérie depuis 1985. "Levaccin protège mon fils et les enfants qui l'entourent. En fait, c'est une protectionde l'ensemble de la communauté", a-t-il insisté. Mokhtar Hesbellaoui a également rappelé que la rougeole est un virus qui a un "traitement symptomatique. La rougeole ne tue pas en tant que maladie", a-t-il avancé. Ce sont "les complications qui posentproblèmes" selon lui. Le ministre de la Santé a parlé des rumeurs qui ont circulé sur la qualité du vaccin contre la rougeole. "Des rumeurs disaient que le vaccin n'était pas de bonne qualité. Le vaccin est évalué par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Qu'il soit produit en Inde ou e Chine, un laboratoire a des normes", at-il développé. Suite à ces rumeurs, des "familles ont arrêté de faire vacciner leurs enfants", at- il précisé. Dans certaines wilayas à travers le pays, il n'y a eu aucun enfant vacciné, selon lui. "Il y a eu une perturbation en matière de couverture sanitaire. Ce qui s'est passé en Algérie en 2018 nous a aidés à vacciner plus de 650.000 personnes", s'est-il réjoui. Cela en réaction à l'attitude jugée négative de l'administration des hôpitaux qui aurait refusé aux grévistesl'accès aux services, selon uncommuniqué diffusé jeudi par le Camrasur son site et largement relayé sur lesréseaux sociaux."C'est avec stupeur qu'il nous a étédonné de constater que les médecins résidentsqui se sont rendus à leurs services respectifs, pour la reprise de l'activité degarde s'y sont vus refuser l'accès, sousprétexte d'une note ministérielle, précisantque le retour devrait se faire pourtoutes les activités hospitalières", soulignele communiqué. Plus grave, selon le même communiquéqui indique que "certains médecins résidents ont été déclarés exclus, dans une mesure ignominieuse, transgressant le droit constitutionnel de grève".Loin de se laisser démonter, le syndicatCamra affirme que "ces mesures d'intimidationne feront que renforcer la déterminationet le courage de milliers demédecins résidents ayant déjà résisté àtoutes les sanctions et toutes lesmesures abusives prisesinjustement à leur encontre". Et au Camra de conclure son communiqué en rappelant "la décision du gel de la reprise des gardes jusqu'à nouvel ordre tout en demeurant ouvert à toute négociationpermettant un dénouement honorable de la situation". Hasbellaoui élude les questions sur les résidents Mokhtar Hasbellaoui a évité, avant-hier,derépondre aux questions des journalistesn en marge des questions orales à l'Assemblée populairenationale (APN).Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière étaitattendu sur la question des médecinsrésidents en grève depuis sept mois. Dans un communiqué publié mardi, leCollectif autonome des médecins résidentsalgériens (Camra) a appelé à lareprise "des activités de garded'urgences" de 16 h à 18 h "dans toutesles structures hospitalières universitairesdu pays, à compter du mardi 13 juin".Depuis cette annonce, aucune réaction officielle n'a été enregistrée. Le plus grand hôpital privé en Algérie Répondant à la question d'un député, le ministre de la Santé a annoncé la construction du plus grand hôpital privé en Algérie à Blida. "Dans la wilaya de Blida, il sera construit le plus grand hôpital privé en Algérie. Il y a eu un accord entre un groupe de médecins et leconseil national d'investissement. Je pense que les travaux ont commencé", at-il avancé. Dans une réponse apportée à la question d'une députée, Mokhtar Hesbellaoui estrevenu longuement sur l'épidémie de larougeole en Algérie. "Je vais parler avecvous en tant que professionnel de lasanté. La sensibilisation des députés et du peuple sur cette maladie va nous aider à l'éliminer", a-t-il déclaré. Sensibiliser contre la rougeole "L'élimination de la rougeole maladie n'est pas le travail d'un ministère ou d'une institution. Il faut le faire collectivement", a affirmé le ministre. Le ministre de la Santéa rappelé, en effet, que le vaccin contre la rougeole est obligatoire en Algérie depuis 1985. "Levaccin protège mon fils et les enfants qui l'entourent. En fait, c'est une protectionde l'ensemble de la communauté", a-t-il insisté. Mokhtar Hesbellaoui a également rappelé que la rougeole est un virus qui a un "traitement symptomatique. La rougeole ne tue pas en tant que maladie", a-t-il avancé. Ce sont "les complications qui posentproblèmes" selon lui. Le ministre de la Santé a parlé des rumeurs qui ont circulé sur la qualité du vaccin contre la rougeole. "Des rumeurs disaient que le vaccin n'était pas de bonne qualité. Le vaccin est évalué par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Qu'il soit produit en Inde ou e Chine, un laboratoire a des normes", at-il développé. Suite à ces rumeurs, des "familles ont arrêté de faire vacciner leurs enfants", at- il précisé. Dans certaines wilayas à travers le pays, il n'y a eu aucun enfant vacciné, selon lui. "Il y a eu une perturbation en matière de couverture sanitaire. Ce qui s'est passé en Algérie en 2018 nous a aidés à vacciner plus de 650.000 personnes", s'est-il réjoui.