L'ambassadrice américaine a affirmé que "la contribution àl'Unrwa de l'Iran, de l'Algérie et de la Tunisie a été de zéro"l'an dernier. L'ambassadrice américaine a affirmé que "la contribution àl'Unrwa de l'Iran, de l'Algérie et de la Tunisie a été de zéro"l'an dernier. Les Pays arabes ne contribuent ni financièrement pour aider les Palestiniens ni politiquement pour la promotion de la paix et la résolution du conflit au Proche-Orient, affirment lesAméricains. L'ambassadrice américaine au Conseil de sécurité, Nikkey Haley, n'estpas allée de main morte dans ses critiques. Les pays arabes seraient, selon elle, hypocrites envers la Palestine. "Le moment est venu pour les pays de la région de réellement aider le peuple palestinien au lieu de faire des discours à des milliers de kilomètres", a asséné l'ambassadrice américaine à l'Onu, Nikki Haley, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient.Avant la prise de parole de ses homologuespalestinien, israélien et les représentantsdes 14 autres membres du Conseil de sécurité et de nombreux autres Etats : Iran,Syrie, Arabie Saoudite, Venezuela, Cuba, Liban..., Nikki Haley passe à l'offensivepour barrer la route à toute critique enversIsraël et son pays censé être parain de lapaix dans la région.Entre les Palestiniens et les Américains,qui promettent depuis des mois un plan de paix pour régler le conflit israélo-palestinien,le dialogue est rompu depuis la décision de Donald Trump, fin 2017, de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël. "Où sont les pays arabes lorsqu'il faut encourager la réconciliation entre les factionspalestiniennes, essentielle pour la paix ? Où sont les pays arabes quand il faut dénoncer le terrorisme du Hamas ? Où sont les pays arabes pour soutenir descompromis pour la paix ?", a marteléNikki Haley défendant les positions américaineset celle de l'Etat hébreu. Outre sa contribution à l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Washington a donné l'an dernier 300 millions de dollars en aide directe, affirme-telle. Soit, depuis 1993, "plus de 6 milliards de dollars en aide bilatérale aux Palestiniens". "Combien les pays arabes — dont certains sont riches — ont-ils donné aux Palestiniens ? Sûrement pas autant que les Etats-Unis", a-t-elle ironisé. "Nous continuons à chercher des moyens d'aider le peuple palestinien, dont la situation est vraiment préoccupante pour nous. Mais nous ne sommes pas des imbéciles. Sinous tendons la main dans l'amitié et la générosité, nous ne nous attendons pas à ce qu'elle soit mordue". Et "nous espéronsque d'autres tendent aussi leurs mains". "L'an dernier, la contribution à l'Unrwa del'Iran, de l'Algérie et de la Tunisie a été dezéro", a souligné Nikki Haley, sans évoquer, toutefois, la réduction considérable cette année de la contribution financière américaine à cette agence, provoquant undéficit de plus de 200 millions dans sonbudget. A ce sujet, l'ambassadeur français, François Delattre, a appelé les Etats-Unis à "assumer leurs responsabilités et maintenir leurs engagements". Président du Conseil de sécurité desNations unies en juillet, l'ambassadeursuédois, Olof Skoog, a laissé transparaître son exaspération face à la politique américaine au Proche-Orient. "Cela fait maintenant plus d'un an qu'on nous parle d'un plan et nous ne l'avons pas encore vu", at- il souligné devant des journalistes. Les Américains "continuent de dire qu'ilssont proches de finaliser" leur plan depaix. Mais "nous n'allons pas négocierquelque chose qui est mort-né avant mêmequ'on l'ait reçu", a indiqué Riyad Mansour, en rappelant que les Palestiniens ne considéraient plus les Etats-Unis comme un médiateur sérieux. "La seule solution est un dialogue direct entre les deux parties", a souligné l'ambassadeur russe adjoint, Dimitri Polyanski. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, vient de leur proposer un sommet en Russie, a-t-il ajouté, précisant que seuls les Palestiniens avaient accepté jusqu'à présent. Plan invisible La virulente charge américaine contre les pays arabes a été dénoncée lors d'une conférence de presse par l'ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, avant même la fin de la réunion du Conseil. "Je n'ai pas de relations avec l'ambassadrice Nikki Haley à cause de son comportement. Elle ne manque jamais une occasion d'être négative à l'égard du peuple palestinien en prétextant défendre Israël. En fait, elle est devenue plus Israélienne que les Israéliens euxmêmes",s'est insurgé le diplomate palestinien. Aujourd'hui, "elle a insulté de prochesalliés des Etats-Unis, comme les pays arabes de la région du Golfe, dont l'Arabie saoudite", en tentant de montrer que "les Etats-Unis sont les seuls contributeurs à l'Unrwa et à l'effort national palestinien", a-t-il ajouté. L'Arabie saoudite "a versé ces deux dernières décennies 6 milliards de dollars aux Palestiniens en assistance humanitaire, aide au développement et secours", a rétorqué lors de son discours l'ambassadeursaoudien, Abdallah Al- Mouallimi. Pour l'Unrwa, c'était "un milliard de dollars". Ce discours agressif inhabituel en diplomatie n'a pas manqué de susciter beaucoup d'interrogations sur ses motivations et son fondement. Un observateur des questions du Proche-Orient souligneque "ces remontrances de la part d'une puissance qui a récemment coupé les vivres à cette même Unrwa, une puissance qui a installé sonambassade à Al-Qods( Jerusalem) contreles principesélémentaires du droitinternational", ne peuvent être prises ausérieux. Avec l'administrationTrump, ajoute-t-il, "nous sommes passés versune forme de diplomatie décomplexée dont l'objectifn'estpas d'avoir des réponses mais plutôt de faire dans la provocation y compris la provocation desPalestiniens euxmêmes". A noter que l'ambassadrice américaine à l'Onu a été reçue en héroïne ce même jour, soit le 24 juillet, au 13e sommet du Cufi (Christians United For Israël). 13 juin 2018 : quand l'Algérie fait de l'ombre à l'amendement de Nikkey Haley à l'Onu Rappelons que le mois dernier, le 13 uin, l'Algérie, en sa qualité de présidente du groupe arabe aux Nations unies, faisait voter à l'Assemblée générale de l'Onu, une résolution condamnant Israël pour les violences à Ghaza et prévoyant un mécanisme de protection internationale pour les Palestiniens. Dans sa couverture de la séance, l'Agence russe Sputnik relevait que cette décision, qualifiée de "victoire pour l'Algérie à l'Onu", avait fait de l'ombre à un amendement formulé par ce même ambassadeur. En effet, durant cette même séance, l'amendement présenté par Nikki Haley, désignant nommément le mouvement Hamas comme "responsable de l'instabilité dans la bande Ghaza" n'avait pas été retenu. Une dynamique algérienne qui s'était enclenchée suite aux massacres qui ont été perpétrés dans la bande de Gaza au printemps par l'armée israélienne. 123 Palestiniens avaient été tués et plus de 13.000 autres blessés. Le 14 mai, plus de 60 Palestiniens ont été tués en une journée, suscitant une vive condamnation algérienne, mais aussi internationale Les Pays arabes ne contribuent ni financièrement pour aider les Palestiniens ni politiquement pour la promotion de la paix et la résolution du conflit au Proche-Orient, affirment lesAméricains. L'ambassadrice américaine au Conseil de sécurité, Nikkey Haley, n'estpas allée de main morte dans ses critiques. Les pays arabes seraient, selon elle, hypocrites envers la Palestine. "Le moment est venu pour les pays de la région de réellement aider le peuple palestinien au lieu de faire des discours à des milliers de kilomètres", a asséné l'ambassadrice américaine à l'Onu, Nikki Haley, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient.Avant la prise de parole de ses homologuespalestinien, israélien et les représentantsdes 14 autres membres du Conseil de sécurité et de nombreux autres Etats : Iran,Syrie, Arabie Saoudite, Venezuela, Cuba, Liban..., Nikki Haley passe à l'offensivepour barrer la route à toute critique enversIsraël et son pays censé être parain de lapaix dans la région.Entre les Palestiniens et les Américains,qui promettent depuis des mois un plan de paix pour régler le conflit israélo-palestinien,le dialogue est rompu depuis la décision de Donald Trump, fin 2017, de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël. "Où sont les pays arabes lorsqu'il faut encourager la réconciliation entre les factionspalestiniennes, essentielle pour la paix ? Où sont les pays arabes quand il faut dénoncer le terrorisme du Hamas ? Où sont les pays arabes pour soutenir descompromis pour la paix ?", a marteléNikki Haley défendant les positions américaineset celle de l'Etat hébreu. Outre sa contribution à l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Washington a donné l'an dernier 300 millions de dollars en aide directe, affirme-telle. Soit, depuis 1993, "plus de 6 milliards de dollars en aide bilatérale aux Palestiniens". "Combien les pays arabes — dont certains sont riches — ont-ils donné aux Palestiniens ? Sûrement pas autant que les Etats-Unis", a-t-elle ironisé. "Nous continuons à chercher des moyens d'aider le peuple palestinien, dont la situation est vraiment préoccupante pour nous. Mais nous ne sommes pas des imbéciles. Sinous tendons la main dans l'amitié et la générosité, nous ne nous attendons pas à ce qu'elle soit mordue". Et "nous espéronsque d'autres tendent aussi leurs mains". "L'an dernier, la contribution à l'Unrwa del'Iran, de l'Algérie et de la Tunisie a été dezéro", a souligné Nikki Haley, sans évoquer, toutefois, la réduction considérable cette année de la contribution financière américaine à cette agence, provoquant undéficit de plus de 200 millions dans sonbudget. A ce sujet, l'ambassadeur français, François Delattre, a appelé les Etats-Unis à "assumer leurs responsabilités et maintenir leurs engagements". Président du Conseil de sécurité desNations unies en juillet, l'ambassadeursuédois, Olof Skoog, a laissé transparaître son exaspération face à la politique américaine au Proche-Orient. "Cela fait maintenant plus d'un an qu'on nous parle d'un plan et nous ne l'avons pas encore vu", at- il souligné devant des journalistes. Les Américains "continuent de dire qu'ilssont proches de finaliser" leur plan depaix. Mais "nous n'allons pas négocierquelque chose qui est mort-né avant mêmequ'on l'ait reçu", a indiqué Riyad Mansour, en rappelant que les Palestiniens ne considéraient plus les Etats-Unis comme un médiateur sérieux. "La seule solution est un dialogue direct entre les deux parties", a souligné l'ambassadeur russe adjoint, Dimitri Polyanski. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, vient de leur proposer un sommet en Russie, a-t-il ajouté, précisant que seuls les Palestiniens avaient accepté jusqu'à présent. Plan invisible La virulente charge américaine contre les pays arabes a été dénoncée lors d'une conférence de presse par l'ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, avant même la fin de la réunion du Conseil. "Je n'ai pas de relations avec l'ambassadrice Nikki Haley à cause de son comportement. Elle ne manque jamais une occasion d'être négative à l'égard du peuple palestinien en prétextant défendre Israël. En fait, elle est devenue plus Israélienne que les Israéliens euxmêmes",s'est insurgé le diplomate palestinien. Aujourd'hui, "elle a insulté de prochesalliés des Etats-Unis, comme les pays arabes de la région du Golfe, dont l'Arabie saoudite", en tentant de montrer que "les Etats-Unis sont les seuls contributeurs à l'Unrwa et à l'effort national palestinien", a-t-il ajouté. L'Arabie saoudite "a versé ces deux dernières décennies 6 milliards de dollars aux Palestiniens en assistance humanitaire, aide au développement et secours", a rétorqué lors de son discours l'ambassadeursaoudien, Abdallah Al- Mouallimi. Pour l'Unrwa, c'était "un milliard de dollars". Ce discours agressif inhabituel en diplomatie n'a pas manqué de susciter beaucoup d'interrogations sur ses motivations et son fondement. Un observateur des questions du Proche-Orient souligneque "ces remontrances de la part d'une puissance qui a récemment coupé les vivres à cette même Unrwa, une puissance qui a installé sonambassade à Al-Qods( Jerusalem) contreles principesélémentaires du droitinternational", ne peuvent être prises ausérieux. Avec l'administrationTrump, ajoute-t-il, "nous sommes passés versune forme de diplomatie décomplexée dont l'objectifn'estpas d'avoir des réponses mais plutôt de faire dans la provocation y compris la provocation desPalestiniens euxmêmes". A noter que l'ambassadrice américaine à l'Onu a été reçue en héroïne ce même jour, soit le 24 juillet, au 13e sommet du Cufi (Christians United For Israël). 13 juin 2018 : quand l'Algérie fait de l'ombre à l'amendement de Nikkey Haley à l'Onu Rappelons que le mois dernier, le 13 uin, l'Algérie, en sa qualité de présidente du groupe arabe aux Nations unies, faisait voter à l'Assemblée générale de l'Onu, une résolution condamnant Israël pour les violences à Ghaza et prévoyant un mécanisme de protection internationale pour les Palestiniens. Dans sa couverture de la séance, l'Agence russe Sputnik relevait que cette décision, qualifiée de "victoire pour l'Algérie à l'Onu", avait fait de l'ombre à un amendement formulé par ce même ambassadeur. En effet, durant cette même séance, l'amendement présenté par Nikki Haley, désignant nommément le mouvement Hamas comme "responsable de l'instabilité dans la bande Ghaza" n'avait pas été retenu. Une dynamique algérienne qui s'était enclenchée suite aux massacres qui ont été perpétrés dans la bande de Gaza au printemps par l'armée israélienne. 123 Palestiniens avaient été tués et plus de 13.000 autres blessés. Le 14 mai, plus de 60 Palestiniens ont été tués en une journée, suscitant une vive condamnation algérienne, mais aussi internationale