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Le foudroyant virus du Nil menace l'Algérie !
Aprés le choléra
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 10 - 2018

L'Alerte vient d'être donnée par le ministère de la Santé.En effet, les zones frontalières est et sud sont particulièrement exposées auvirusdu Nil occidental
L'Alerte vient d'être donnée par le ministère de la Santé.En effet, les zones frontalières est et sud sont particulièrement exposées auvirusdu Nil occidental
Le ministère appelle ses structures longeant les frontières tunisiennes,libyennes et maliennes, à alerter sur lamoindre apparition du symptômes de cevirus. Le département de la Santé instruitégalement ces structures, à envoyer deséchantillons de sang, notamment despotentiels malades vers l'Institut Pasteurd'Alger. Surtout que la Tunisie a déjà enregistréses premières victimes causées parcette maladie.Les wilayas concernées par cet avertissementsont : Tebessa, Souk Ahras, El Taref, Skikda, Guelma, Khenchela et également El ued, Illizi, Biskra et Adrar.avigilance a été demandée aux responsableses CHU de Annaba, Setif,onstantine, Batna, Bejaia, Alger et Oran. nfin, le ministère insiste pour que ces analysessoient menées en extrême urgence.
Qu'est-ce que le Virus du Nil occidental qui menace l'Algérie ?
Le virus du Nil occidental est un virus de la famille des flaviviridae et du genreFlavivirus (qui comprend également le virus de la fièvre jaune, le virus de la dengue, levirus de l'encéphalite de Saint Louiset levirus de l'encéphalite japonaise). On leretrouve à la fois, dans les régions tropicaleset les zones tempérées.Son nom vient du district de West Nile en Ouganda, où il a été isolé pour la premièrefois en 1937, chez une femme souffrantd'une forte fièvre. Il a ensuite été détectéchez des hommes, des oiseaux et des moustiquesen Egypte, dans les années 1950, et adepuis été retrouvé chez l'homme oul'animal,dans divers pays.
Il est désigné également,sous le nom de virus de Rabensburg.Il infecte principalement les oiseaux, maison a la preuve qu'il peut infecter, outre leshommes, les chevaux, les chiens, les chats, les chauves-souris, les tamias, les mouffettes, les écureuils et les lapins domestiques. La principale voie d'infection del'homme est la piqûre d'un moustique infecté. Les reconstructions d'image et lamicroscopie électronique révèlent un virionde 45−50 mm, recouvert d'une protéine desurface relativement lisse. Cette structure est similaire à celle du virus de ladengue,appartenant, comme lui, au genre desFlavivirus au sein de la famille desFlaviviridae. Le matériel génétique du virusdu Nil occidental est constitué d'un seul brind'ARN, à polarité positive, qui comprendentre 11,000 et 12,000 nucléotides. Sesgènes codent sept protéines non structurelleset trois protéines de structure.
Le brind'ARN est contenu dans une nucléocapside formée de fragments de protéines de 12 uma,la capside est contenue dans une membraneproduite par l'hôte et modifiée par deux glycoprotéinesvirales.Le virus du Nil occidental peut se manifesterde trois façons différentes, sur les humains.La première est une infection asymptomatique,chez la grande majorité de gens qui neprésentent aucun trouble apparent (80 % descas passent inaperçus), la seconde est undiscret syndrome fébrile, semblable àlagrippe, connu sous le nom de fièvre du Niloccidental, la troisième, enfin, est unemaladie neuroinvasive appelée méningiteou encéphalite du Nil occidental. Dans la seconde éventualité, l'épisodefébrile apparaît après une période d'incubationde 3 à 6 jours. Il se caractérise par lasurvenue, accompagnée de maux de tête et dedos, de frissons, de sueurs, de douleurs musculaires,d'un gonflement des ganglions ducou, d'une toux, et de symptômes respiratoires.
En plus de ce syndrome grippal, ilexiste parfois, une brève éruption cutanée,et certains patients présentent des symptômes gastro-intestinaux, avec des nausées,des vomissements, une perte d'appétit ou des douleurs abdominales, ainsique deladiarrhée. Tous les symptômes sontspontanément résolutifs en 7 à 10 jours, mais lafatigue peut se prolonger pendantplusieurssemaines, et les adénopathies persisterjusqu'à deux mois.L'encéphalite, qui est la forme la plus grave,se manifeste par des symptômes similaires aux précédents, mais aussi par une baisse dela vigilance, pouvant aller jusqu'à un étatcomateux. Les réflexes ostéo-tendineuxsont d'abord vifs, puis abolis. Il existe également,des troubles extrapyramidaux. Larécupération est marquée par une longuepériode de convalescence, avec une grande fatigue. La survenue de flambées récentes a conduit à une étude plus approfondie de la maladie, et d'autres formes, plus rares, ontété identifiées.
La moelle épinièrepeut êtreinfectée, avec apparition d'une myéliteantérieure, avec ou sans encéphalite. Uneassociation avec le syndrome de Guillain-Barré a été identifiée et parmi d'autres effetsrares, on a observé une choriorétinite multifocale(qui possède une spécificité à 100 %pour l'identification d'une infection par levirus du Nil occidental, chez les patientsatteints d'encéphalite), une hépatite, une myocardite, une néphrite, une pancréatite etune splénomégalie. Le virus est transmispar les moustiques vecteurs et, en particulier,les Culex qui sont les principaux vecteursdu virus du Nil occidental, lorsqu'ilspiquent les oiseaux et les infectent. Tous lesfacteurs favorisant la pullulation des moustiques(pluies abondantes, irrigation, températuresn plus élevées que la normale...), sont susceptibles d'augmenter l'incidence dela fièvre liée à ce virus, dans les secteurs géographiques où il circule.
Les principaux hôtes sont les oiseaux,qu'ils soient sauvages ou domestiques(canards, pigeons...), car ils jouent un rôlecrucial, dans la dissémination de ce virus.Les oiseaux migrateurs permettent notamment,le passage du virus de l'Afrique auxzones tempérées d'Europe et d'Asie, au printemps.Une fois arrivés, les moustiqueslocaux s'infectent, lorsqu'ils piquent cesoiseaux pour leur repas de sang, disséminant sur d'autres oiseaux sains le virus et perpétuant le cyclemoustiques/oiseaux,essentiel à la circulation du virus.Les oiseaux sont des hôtes amplificateurs,développant une charge virale suffisante,pour transmettre l'infection à d'autres moustiquespiqueurs qui vont infecter d'autresoiseaux (dans l'hémisphère ouest, le merle d'Amérique et la corneille d'Amérique,sontles porteurs les plus fréquents), ainsi que lesêtres humains. Les espèces de moustiquesinfectés varient, selon les zones géographiques,aux Etats-Unis, Culex pipiens (Estdes Etats-Unis), Culex tarsalis(Middle Ouestet Ouest) et Culex quinquefasciatus (Sud-Est), sont les principales sources de contamination.Les mammifères (bétail, chiens, chats, chevaux, humains...) sont, quant à eux, considérés comme des hôtes accidentelsdu virus.
Chez les mammifères, le virus ne se multiplie pas aussi facilement, (àsavoir qu'il ne développe pas une virémieélevée lors de l'infection), et on croit que lesmoustiques piquant les mammifères infectésn'ingèrent pas une quantité de virus suffisantepour être infectés, faisant des mammifèresce qu'on appelle une impasse pourl'infection.Un article paru en 2004, dansScience, a révélé que les moustiques Culexpipiens étaient répartis en deux populationsen Europe, une qui pique les oiseaux et unequi pique l'homme. En Amérique du Nord, 40% des Culex pipiens se sont révélés être deshybrides des deux types, ceux qui piquentles oiseaux et ceux qui piquent les humains,fournissant ainsi un vecteur pour le virus duNil occidental. Ce fait est censé fournir uneexplication des raisons pour lesquelles lamaladie du Nil occidental s'est propagéeplus rapidement en Amérique du Nord qu'enEurope. Toutefois, ces conclusions ont étécontestées. Le virus du Nil occidental peutêtre isolé, sur des échantillons prélevés àpartir de l'environnement sur des moustiquespiégés, de tests pratiqués sur des échantillons de sang prélevés sur desoiseaux sauvages, des chiens et des singessentinelles, ainsi que des tests sur le cerveau des oiseaux, trouvés morts par ifférents organismes de contrôle des animaux ou desparticuliers.
Les tests réalisés sur des moustiquesnécessitent l'utilisation deRT-PCR,pour amplifier les ARN viraux et montrer laprésence de virus dans les échantillons prélevés.Lorsqu'on utilise des sérums d'oiseauxsauvages et de poulets sentinelles, les échantillons doivent être testés, pour laprésence d'anticorps contre le virus du Niloccidental ou bien, par l'utilisation deméthodes d'immunohistochimie orEnzyme-Linked Immunosorbent Assay (ELISA). Après autopsie, les différents tissus desoiseaux morts sont testés, pour le virus, soit par RT-PCR, qui permet de d'amplifier etde détecter les ARN viraux, soit par immunohistochimie, qui permet de visualiser le virus qui se présente comme une tache brune
sur tissu, en raison d'une réaction du substratavec une enzyme.
Prévention individuelle
Au niveau individuel, les moyens de prévention traditionnels contre les moustiques sont efficaces : moustiquaire, insecticide et crème anti-moustique. Le port de vêtements couvrants protège également.Il est recommandé d'éviter tout contact àains nues, avec des animaux morts. En 2003 :. Une recherche faite aux Etats-Unis, sur les dons de 6,2 millions de donneurs de sang a permis de trouver 1.000 donneurspositifs, et deux cas probables detransmission d'encéphalite, liée à ce viruspar transfusion sanguine (0,00016 %).Depuis cette date, les banques de sang desEtats-Unis dépistent systématiquement levirus chez les donneurs de sang.
Une même étude, faite dans ledépartement du Varen France, a permis, sur un panel test de 200 donneurs de sang,demettre en évidence que deux d'entre eux avaient été en contact avec le virus (1 %). D'autres donneurs, ayant été au contact avec le virus, ont été trouvés en 2003 auxAntilles françaises, en Guyane et à LaRéunion. Par mesure de précaution, le National BloodService du Royaume-Uni effectue un test,pour rechercher cette maladie chez les donneursqui font un don, dans les 28 jours quisuivent un voyage, aux Etats-Unis ou au Canada, et entre les mois de mai et deseptembre,n'accepte plus aucun don de quelqu'un qui a visité ces deux pays au coursdes 28 jours précédents.
La Croix-Rouge suisse a également pris desmesures préventives : toute personne revenantdes zones où sévit le virus, dont lesEtats-Unis, est sous le coup d'une interdictionde donner son sang, pour une période desix mois. L'Etablissement français du sanginterdit également, le don de sang pendantune durée de 4 semaines, après un voyageaux Etats-Unis ou en zone où des cas humains ont été signalés.
Contrôle collectif
Les campagnes de désinsectisation, par voie aérienne, sont le seul moyen d'éliminer les moustiques et les larves sur degrandes surfaces dans les étangs et les marais, avec un effet démontré sur uneincidencemoindre de la maladie, sans effetnéfaste démontrée sur l'être humain.Le contrôle du virus est réalisé par la lutte contre les moustiques, parl'élimination desgîtes de larves de moustiques, lestraitements larvicides des zones de reproduction ctive et l'incitation à l'usage personneldespulsifs. Le public est également invité à passer moins de temps à l'extérieur, à porterdes vêtements longs couvrant, appliquer desproduits contenant du N,N-diéthyl-3- méthylbenzamide, et à faire en sorte que lesmoustiques ne puissent pas pénétrer dansles bâtiments.
Les écologistes ont condamné les tentatives de contrôle des moustiques vecteurs,par pulvérisation de pesticides, en disant queles effets néfastes théoriques de la pulvérisationsur la santé, l'emportent sur lenombre relativement peu nombreux de vies qui pourraient être sauvées, et qu'ilexistedes moyens de lutte contre les moustiques,plus respectueux de l'environnement. Ils s'interrogent également sur l'efficacité de lapulvérisation d'insecticides, carils pensent que les moustiques, qui sont au repos ou en vol au-dessus de la pulvérisation, neserontpas tués, le vecteur le plus commun dans lenord-est américain, Culex pipiens, est unhabitant des forêts (canopée).Plusieurs vaccins efficaces chez le chevalont été introduits.
Dépistage et traitement
Il existe un test de dépistage, mais aucun traitement spécifique contre le virus du Niloccidental. Les traitements proposés visentuniquement à atténuer les symptômes de la maladie. Il n'existe aucun vaccin commercialisé pour l'être humain, bien que plusieurs soient encours de test.
Le ministère appelle ses structures longeant les frontières tunisiennes,libyennes et maliennes, à alerter sur lamoindre apparition du symptômes de cevirus. Le département de la Santé instruitégalement ces structures, à envoyer deséchantillons de sang, notamment despotentiels malades vers l'Institut Pasteurd'Alger. Surtout que la Tunisie a déjà enregistréses premières victimes causées parcette maladie.Les wilayas concernées par cet avertissementsont : Tebessa, Souk Ahras, El Taref, Skikda, Guelma, Khenchela et également El ued, Illizi, Biskra et Adrar.avigilance a été demandée aux responsableses CHU de Annaba, Setif,onstantine, Batna, Bejaia, Alger et Oran. nfin, le ministère insiste pour que ces analysessoient menées en extrême urgence.
Qu'est-ce que le Virus du Nil occidental qui menace l'Algérie ?
Le virus du Nil occidental est un virus de la famille des flaviviridae et du genreFlavivirus (qui comprend également le virus de la fièvre jaune, le virus de la dengue, levirus de l'encéphalite de Saint Louiset levirus de l'encéphalite japonaise). On leretrouve à la fois, dans les régions tropicaleset les zones tempérées.Son nom vient du district de West Nile en Ouganda, où il a été isolé pour la premièrefois en 1937, chez une femme souffrantd'une forte fièvre. Il a ensuite été détectéchez des hommes, des oiseaux et des moustiquesen Egypte, dans les années 1950, et adepuis été retrouvé chez l'homme oul'animal,dans divers pays.
Il est désigné également,sous le nom de virus de Rabensburg.Il infecte principalement les oiseaux, maison a la preuve qu'il peut infecter, outre leshommes, les chevaux, les chiens, les chats, les chauves-souris, les tamias, les mouffettes, les écureuils et les lapins domestiques. La principale voie d'infection del'homme est la piqûre d'un moustique infecté. Les reconstructions d'image et lamicroscopie électronique révèlent un virionde 45−50 mm, recouvert d'une protéine desurface relativement lisse. Cette structure est similaire à celle du virus de ladengue,appartenant, comme lui, au genre desFlavivirus au sein de la famille desFlaviviridae. Le matériel génétique du virusdu Nil occidental est constitué d'un seul brind'ARN, à polarité positive, qui comprendentre 11,000 et 12,000 nucléotides. Sesgènes codent sept protéines non structurelleset trois protéines de structure.
Le brind'ARN est contenu dans une nucléocapside formée de fragments de protéines de 12 uma,la capside est contenue dans une membraneproduite par l'hôte et modifiée par deux glycoprotéinesvirales.Le virus du Nil occidental peut se manifesterde trois façons différentes, sur les humains.La première est une infection asymptomatique,chez la grande majorité de gens qui neprésentent aucun trouble apparent (80 % descas passent inaperçus), la seconde est undiscret syndrome fébrile, semblable àlagrippe, connu sous le nom de fièvre du Niloccidental, la troisième, enfin, est unemaladie neuroinvasive appelée méningiteou encéphalite du Nil occidental. Dans la seconde éventualité, l'épisodefébrile apparaît après une période d'incubationde 3 à 6 jours. Il se caractérise par lasurvenue, accompagnée de maux de tête et dedos, de frissons, de sueurs, de douleurs musculaires,d'un gonflement des ganglions ducou, d'une toux, et de symptômes respiratoires.
En plus de ce syndrome grippal, ilexiste parfois, une brève éruption cutanée,et certains patients présentent des symptômes gastro-intestinaux, avec des nausées,des vomissements, une perte d'appétit ou des douleurs abdominales, ainsique deladiarrhée. Tous les symptômes sontspontanément résolutifs en 7 à 10 jours, mais lafatigue peut se prolonger pendantplusieurssemaines, et les adénopathies persisterjusqu'à deux mois.L'encéphalite, qui est la forme la plus grave,se manifeste par des symptômes similaires aux précédents, mais aussi par une baisse dela vigilance, pouvant aller jusqu'à un étatcomateux. Les réflexes ostéo-tendineuxsont d'abord vifs, puis abolis. Il existe également,des troubles extrapyramidaux. Larécupération est marquée par une longuepériode de convalescence, avec une grande fatigue. La survenue de flambées récentes a conduit à une étude plus approfondie de la maladie, et d'autres formes, plus rares, ontété identifiées.
La moelle épinièrepeut êtreinfectée, avec apparition d'une myéliteantérieure, avec ou sans encéphalite. Uneassociation avec le syndrome de Guillain-Barré a été identifiée et parmi d'autres effetsrares, on a observé une choriorétinite multifocale(qui possède une spécificité à 100 %pour l'identification d'une infection par levirus du Nil occidental, chez les patientsatteints d'encéphalite), une hépatite, une myocardite, une néphrite, une pancréatite etune splénomégalie. Le virus est transmispar les moustiques vecteurs et, en particulier,les Culex qui sont les principaux vecteursdu virus du Nil occidental, lorsqu'ilspiquent les oiseaux et les infectent. Tous lesfacteurs favorisant la pullulation des moustiques(pluies abondantes, irrigation, températuresn plus élevées que la normale...), sont susceptibles d'augmenter l'incidence dela fièvre liée à ce virus, dans les secteurs géographiques où il circule.
Les principaux hôtes sont les oiseaux,qu'ils soient sauvages ou domestiques(canards, pigeons...), car ils jouent un rôlecrucial, dans la dissémination de ce virus.Les oiseaux migrateurs permettent notamment,le passage du virus de l'Afrique auxzones tempérées d'Europe et d'Asie, au printemps.Une fois arrivés, les moustiqueslocaux s'infectent, lorsqu'ils piquent cesoiseaux pour leur repas de sang, disséminant sur d'autres oiseaux sains le virus et perpétuant le cyclemoustiques/oiseaux,essentiel à la circulation du virus.Les oiseaux sont des hôtes amplificateurs,développant une charge virale suffisante,pour transmettre l'infection à d'autres moustiquespiqueurs qui vont infecter d'autresoiseaux (dans l'hémisphère ouest, le merle d'Amérique et la corneille d'Amérique,sontles porteurs les plus fréquents), ainsi que lesêtres humains. Les espèces de moustiquesinfectés varient, selon les zones géographiques,aux Etats-Unis, Culex pipiens (Estdes Etats-Unis), Culex tarsalis(Middle Ouestet Ouest) et Culex quinquefasciatus (Sud-Est), sont les principales sources de contamination.Les mammifères (bétail, chiens, chats, chevaux, humains...) sont, quant à eux, considérés comme des hôtes accidentelsdu virus.
Chez les mammifères, le virus ne se multiplie pas aussi facilement, (àsavoir qu'il ne développe pas une virémieélevée lors de l'infection), et on croit que lesmoustiques piquant les mammifères infectésn'ingèrent pas une quantité de virus suffisantepour être infectés, faisant des mammifèresce qu'on appelle une impasse pourl'infection.Un article paru en 2004, dansScience, a révélé que les moustiques Culexpipiens étaient répartis en deux populationsen Europe, une qui pique les oiseaux et unequi pique l'homme. En Amérique du Nord, 40% des Culex pipiens se sont révélés être deshybrides des deux types, ceux qui piquentles oiseaux et ceux qui piquent les humains,fournissant ainsi un vecteur pour le virus duNil occidental. Ce fait est censé fournir uneexplication des raisons pour lesquelles lamaladie du Nil occidental s'est propagéeplus rapidement en Amérique du Nord qu'enEurope. Toutefois, ces conclusions ont étécontestées. Le virus du Nil occidental peutêtre isolé, sur des échantillons prélevés àpartir de l'environnement sur des moustiquespiégés, de tests pratiqués sur des échantillons de sang prélevés sur desoiseaux sauvages, des chiens et des singessentinelles, ainsi que des tests sur le cerveau des oiseaux, trouvés morts par ifférents organismes de contrôle des animaux ou desparticuliers.
Les tests réalisés sur des moustiquesnécessitent l'utilisation deRT-PCR,pour amplifier les ARN viraux et montrer laprésence de virus dans les échantillons prélevés.Lorsqu'on utilise des sérums d'oiseauxsauvages et de poulets sentinelles, les échantillons doivent être testés, pour laprésence d'anticorps contre le virus du Niloccidental ou bien, par l'utilisation deméthodes d'immunohistochimie orEnzyme-Linked Immunosorbent Assay (ELISA). Après autopsie, les différents tissus desoiseaux morts sont testés, pour le virus, soit par RT-PCR, qui permet de d'amplifier etde détecter les ARN viraux, soit par immunohistochimie, qui permet de visualiser le virus qui se présente comme une tache brune
sur tissu, en raison d'une réaction du substratavec une enzyme.
Prévention individuelle
Au niveau individuel, les moyens de prévention traditionnels contre les moustiques sont efficaces : moustiquaire, insecticide et crème anti-moustique. Le port de vêtements couvrants protège également.Il est recommandé d'éviter tout contact àains nues, avec des animaux morts. En 2003 :. Une recherche faite aux Etats-Unis, sur les dons de 6,2 millions de donneurs de sang a permis de trouver 1.000 donneurspositifs, et deux cas probables detransmission d'encéphalite, liée à ce viruspar transfusion sanguine (0,00016 %).Depuis cette date, les banques de sang desEtats-Unis dépistent systématiquement levirus chez les donneurs de sang.
Une même étude, faite dans ledépartement du Varen France, a permis, sur un panel test de 200 donneurs de sang,demettre en évidence que deux d'entre eux avaient été en contact avec le virus (1 %). D'autres donneurs, ayant été au contact avec le virus, ont été trouvés en 2003 auxAntilles françaises, en Guyane et à LaRéunion. Par mesure de précaution, le National BloodService du Royaume-Uni effectue un test,pour rechercher cette maladie chez les donneursqui font un don, dans les 28 jours quisuivent un voyage, aux Etats-Unis ou au Canada, et entre les mois de mai et deseptembre,n'accepte plus aucun don de quelqu'un qui a visité ces deux pays au coursdes 28 jours précédents.
La Croix-Rouge suisse a également pris desmesures préventives : toute personne revenantdes zones où sévit le virus, dont lesEtats-Unis, est sous le coup d'une interdictionde donner son sang, pour une période desix mois. L'Etablissement français du sanginterdit également, le don de sang pendantune durée de 4 semaines, après un voyageaux Etats-Unis ou en zone où des cas humains ont été signalés.
Contrôle collectif
Les campagnes de désinsectisation, par voie aérienne, sont le seul moyen d'éliminer les moustiques et les larves sur degrandes surfaces dans les étangs et les marais, avec un effet démontré sur uneincidencemoindre de la maladie, sans effetnéfaste démontrée sur l'être humain.Le contrôle du virus est réalisé par la lutte contre les moustiques, parl'élimination desgîtes de larves de moustiques, lestraitements larvicides des zones de reproduction ctive et l'incitation à l'usage personneldespulsifs. Le public est également invité à passer moins de temps à l'extérieur, à porterdes vêtements longs couvrant, appliquer desproduits contenant du N,N-diéthyl-3- méthylbenzamide, et à faire en sorte que lesmoustiques ne puissent pas pénétrer dansles bâtiments.
Les écologistes ont condamné les tentatives de contrôle des moustiques vecteurs,par pulvérisation de pesticides, en disant queles effets néfastes théoriques de la pulvérisationsur la santé, l'emportent sur lenombre relativement peu nombreux de vies qui pourraient être sauvées, et qu'ilexistedes moyens de lutte contre les moustiques,plus respectueux de l'environnement. Ils s'interrogent également sur l'efficacité de lapulvérisation d'insecticides, carils pensent que les moustiques, qui sont au repos ou en vol au-dessus de la pulvérisation, neserontpas tués, le vecteur le plus commun dans lenord-est américain, Culex pipiens, est unhabitant des forêts (canopée).Plusieurs vaccins efficaces chez le chevalont été introduits.
Dépistage et traitement
Il existe un test de dépistage, mais aucun traitement spécifique contre le virus du Niloccidental. Les traitements proposés visentuniquement à atténuer les symptômes de la maladie. Il n'existe aucun vaccin commercialisé pour l'être humain, bien que plusieurs soient encours de test.


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