La crise qui paralyse l'APN depuis 20 jours a pris hiermatin une nouvelle tournuretragicomique avec cette décision des députés de lamajorité de se rassembler àl'entrée du siège del'institution pour empêcherSaïd Bouhadja, d'accéder àson bureau. La crise qui paralyse l'APN depuis 20 jours a pris hiermatin une nouvelle tournuretragicomique avec cette décision des députés de lamajorité de se rassembler àl'entrée du siège del'institution pour empêcherSaïd Bouhadja, d'accéder àson bureau. Dès huit heure du matin, les députés FLN commençaient à affluer, quiindividuellement, qui par petitsgroupes, pour se retrouver à l'entrée de lagrande porte du bâtiment, face à la mer, quipermet d'accéder à l'APN."Notre action vise à rappeler au président,Said Bouhadja la revendication de la majorité des députés, à savoir son départ. Nousespérons qu'il entendra raison enfin et qu'ilsache enfin placer l'intérêt del'institution,du pays, au dessus de ses sentiments personnels",explique le député Lakhdar Saidijoint au téléphone. Le bras de fer dure depuis un mois. Les présidents des groupes parlementairesdespartis du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique(RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants ontremis depuis déjà quelques semaines une motion de retrait de confiance au présidentde l'APN. Ils ont exigé sa démission avant le gel detoutes les activités des structures de l'APN jusqu'à satisfaction de leur revendication.Les députés avaient dénoncé des"dépassements et violations" enregistrés au sein de l'institution législative, à savoir"marginalisation éhontée, l'ajournement préméditéde l'adoption du règlement intérieur del'APN, marginalisation des membres de lacommission des affaires juridiques, mauvaise gestion, frais exagérées déboursées illicitement, la non répartition des missionsà l'étranger sur la base de la représentation proportionnelle et recrutement aléatoire et douteux".Ils ont également dénoncé le limogeage dusecrétaire général de l'APN.De son côté, Saïd Bouhadja a rejeté les accusations de mauvaise gestion émises par les chefs desgroupes parlementaires,rappelant avoir même reçu une motion de la part de cesgroupes parlementairesle félicitant pour son travail depuis sa nominationà la tête de l'APN. Il estime queles protestataires lui reprochent surtout d'avoir mis fin à l'anarchie au sein de l'institution depuis sa nomination à la tête de l'APN. Le président de l'APN a affirmé qu'il nedémissionnera pas tant que la Présidence ne le lui a pas ordonné, ajoutant qu'il lui est "impossible de s'incliner devant un mouvement primitif qui veut geler les activités de l'Assemblée nationale et porteratteinte à la stabilité de l'institution". Malgré les sommations de son parti, le FLN et de son SG, Djamel Ould Abbès, et duPremier ministre, Ahmed Ouyahia,SaidBouhadja refuse de céder à cette protestation. Avant-hier, le bureaupolitiquedu FLN, réuni au siège du parti à Hydra, a décidé de retirer la couverture politique au président de l'Assemblée populaire nationale Saïd Bouhadja et de le traduiredevant une commission de discipline du parti. Selon l'article 131 de la Constitution de2016, le président de l'Assemblée populaire nationale est élu pour la durée de lalégislature. Dès huit heure du matin, les députés FLN commençaient à affluer, quiindividuellement, qui par petitsgroupes, pour se retrouver à l'entrée de lagrande porte du bâtiment, face à la mer, quipermet d'accéder à l'APN."Notre action vise à rappeler au président,Said Bouhadja la revendication de la majorité des députés, à savoir son départ. Nousespérons qu'il entendra raison enfin et qu'ilsache enfin placer l'intérêt del'institution,du pays, au dessus de ses sentiments personnels",explique le député Lakhdar Saidijoint au téléphone. Le bras de fer dure depuis un mois. Les présidents des groupes parlementairesdespartis du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique(RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants ontremis depuis déjà quelques semaines une motion de retrait de confiance au présidentde l'APN. Ils ont exigé sa démission avant le gel detoutes les activités des structures de l'APN jusqu'à satisfaction de leur revendication.Les députés avaient dénoncé des"dépassements et violations" enregistrés au sein de l'institution législative, à savoir"marginalisation éhontée, l'ajournement préméditéde l'adoption du règlement intérieur del'APN, marginalisation des membres de lacommission des affaires juridiques, mauvaise gestion, frais exagérées déboursées illicitement, la non répartition des missionsà l'étranger sur la base de la représentation proportionnelle et recrutement aléatoire et douteux".Ils ont également dénoncé le limogeage dusecrétaire général de l'APN.De son côté, Saïd Bouhadja a rejeté les accusations de mauvaise gestion émises par les chefs desgroupes parlementaires,rappelant avoir même reçu une motion de la part de cesgroupes parlementairesle félicitant pour son travail depuis sa nominationà la tête de l'APN. Il estime queles protestataires lui reprochent surtout d'avoir mis fin à l'anarchie au sein de l'institution depuis sa nomination à la tête de l'APN. Le président de l'APN a affirmé qu'il nedémissionnera pas tant que la Présidence ne le lui a pas ordonné, ajoutant qu'il lui est "impossible de s'incliner devant un mouvement primitif qui veut geler les activités de l'Assemblée nationale et porteratteinte à la stabilité de l'institution". Malgré les sommations de son parti, le FLN et de son SG, Djamel Ould Abbès, et duPremier ministre, Ahmed Ouyahia,SaidBouhadja refuse de céder à cette protestation. Avant-hier, le bureaupolitiquedu FLN, réuni au siège du parti à Hydra, a décidé de retirer la couverture politique au président de l'Assemblée populaire nationale Saïd Bouhadja et de le traduiredevant une commission de discipline du parti. Selon l'article 131 de la Constitution de2016, le président de l'Assemblée populaire nationale est élu pour la durée de lalégislature.