Le bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a auparavant déclaré la vacance du poste de président del'Assemblée, s'est, de nouveau, réuni hier. Le bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a auparavant déclaré la vacance du poste de président del'Assemblée, s'est, de nouveau, réuni hier. Cette réunion,présidée par le doyen de cette structure, Hadj Laïb en l'occurrence, a décidé de lever le gel des activités de l'Assemblée. En d'autres termes toutesles structures del'APN, notamment les 12 commissions permanentes,devraientreprendre leurs activités. Pour rappel les activités de l'Assemblée ont été gelées le 30 septembre dernier alors que le bras de fer entre le président de la chambre basse du Parlement, Said Bouhadja, et ses détracteurs de la majorité parlementaire battait son plein. En effet, ce sont lesgroupes parlementaires de la majorité, ceux du FLN, duRND, de TAJ, du MPA et des indépendants, qui ont décidé de geler les activités de l'Assemblée. Ce jour-là les présidents des cinq groupes parlementaires ont rendu public, dans un communiqué, le contenu de la motion transmise au président de l'APN et portant la signature de 351 députés. La motion comprend "la décision de retrait de confiance au président de l'APN, appelé à démissionner de son posteavec gel de toutes lesactivités des structures de l'APN jusqu'à satisfaction de larevendication des groupes parlementaires,signataires ducommuniqué, et des députés revendiquant la démission" de M.Bouhadja. Les députés ontdénoncé dans une requête de retrait de confiance les "dépassementset violations" enregistrées au sein de l'institutionlégislative, à savoir "marginalisation éhontée, report intentionnel de l'adoptiondu règlement intérieur de l'APN, marginalisation des membres de la commission des affaires juridiques, mauvaise gestion des affaires de l'APN, frais exagérées débourséesillicitement, recrutement douteux,…". Mais Said Bouhadja abalayé d'un revers de main toutes cesaccusations en refusant de démissionner de son poste car, selon lui, toute la démarche entreprise contre lui est illégale. En résistantà cette injonction il a poussé ses detracteurs, quelques jours après,à cadenasser les portes de l'APNpour l'empêcher d'accéder à son bureau. Et c'est ainsi qu'à été déclaré la vacance de la présidence lors d'une réunion du bureau de l'APN qui ainvoqué, en guise d'argument, l'article 10 du règlementintérieur de l'institution parlementaire. Bien sûr cette démarche a été rejetée par Said Bouhadja qui a estimé qu'elle était "illégale et inconstitutionnelle". Mais ses opposants nese sont guère formalisés avec toutesces considérations juridiques ou constitutionnelles pour commettre ce que tous les observateurs ont considéré comme un coup de force.Mais qu'à cela ne tienne, c'est la politique du fait accompli qui a pris le dessus. Dans sa réunion d'hier le bureau de l'Assemblée a aussi transmis le projet de loide finances à la commission spécialisée, mais il n'a décidé d'aucune date pour convoquer une séance plénière pour combler lavacance de la présidence et élire un président. Cette réunion,présidée par le doyen de cette structure, Hadj Laïb en l'occurrence, a décidé de lever le gel des activités de l'Assemblée. En d'autres termes toutesles structures del'APN, notamment les 12 commissions permanentes,devraientreprendre leurs activités. Pour rappel les activités de l'Assemblée ont été gelées le 30 septembre dernier alors que le bras de fer entre le président de la chambre basse du Parlement, Said Bouhadja, et ses détracteurs de la majorité parlementaire battait son plein. En effet, ce sont lesgroupes parlementaires de la majorité, ceux du FLN, duRND, de TAJ, du MPA et des indépendants, qui ont décidé de geler les activités de l'Assemblée. Ce jour-là les présidents des cinq groupes parlementaires ont rendu public, dans un communiqué, le contenu de la motion transmise au président de l'APN et portant la signature de 351 députés. La motion comprend "la décision de retrait de confiance au président de l'APN, appelé à démissionner de son posteavec gel de toutes lesactivités des structures de l'APN jusqu'à satisfaction de larevendication des groupes parlementaires,signataires ducommuniqué, et des députés revendiquant la démission" de M.Bouhadja. Les députés ontdénoncé dans une requête de retrait de confiance les "dépassementset violations" enregistrées au sein de l'institutionlégislative, à savoir "marginalisation éhontée, report intentionnel de l'adoptiondu règlement intérieur de l'APN, marginalisation des membres de la commission des affaires juridiques, mauvaise gestion des affaires de l'APN, frais exagérées débourséesillicitement, recrutement douteux,…". Mais Said Bouhadja abalayé d'un revers de main toutes cesaccusations en refusant de démissionner de son poste car, selon lui, toute la démarche entreprise contre lui est illégale. En résistantà cette injonction il a poussé ses detracteurs, quelques jours après,à cadenasser les portes de l'APNpour l'empêcher d'accéder à son bureau. Et c'est ainsi qu'à été déclaré la vacance de la présidence lors d'une réunion du bureau de l'APN qui ainvoqué, en guise d'argument, l'article 10 du règlementintérieur de l'institution parlementaire. Bien sûr cette démarche a été rejetée par Said Bouhadja qui a estimé qu'elle était "illégale et inconstitutionnelle". Mais ses opposants nese sont guère formalisés avec toutesces considérations juridiques ou constitutionnelles pour commettre ce que tous les observateurs ont considéré comme un coup de force.Mais qu'à cela ne tienne, c'est la politique du fait accompli qui a pris le dessus. Dans sa réunion d'hier le bureau de l'Assemblée a aussi transmis le projet de loide finances à la commission spécialisée, mais il n'a décidé d'aucune date pour convoquer une séance plénière pour combler lavacance de la présidence et élire un président.