Une hausse spectaculaire des fruits, des légumes et de lavolaille se poursuit depuisdeux mois, sans qu'il y ait lamoindre réaction des pouvoirspublics. Des vendeurs dedétail dénoncent la voracitédes grossistes qui jouent avec la mercuriale des prix. Une hausse spectaculaire des fruits, des légumes et de lavolaille se poursuit depuisdeux mois, sans qu'il y ait lamoindre réaction des pouvoirspublics. Des vendeurs dedétail dénoncent la voracitédes grossistes qui jouent avec la mercuriale des prix. Partout, la situation des marchés est devenue intenable. Les prix, seloncertains experts, ont augmenté entre 20 et 60 DA, selon la nature des produits.Ainsi, la pomme de terre, la tomate, la courgette et la salade, sont devenues hors de prix, avec une augmentation perpétuelle depuis 2 mois. Il est impensable, que la carotte soit cédée à 180 DA alors qued'habitude, elle ne dépasse pas les 80DA.Même chose pour les navets et les haricots verts qui dépassent les 180 DA le kilo. Même les prix de la volaille ont accusé,ces derniers jours, une envolée du fait qu'ils varient entre 400 et 500 DA le kilo. Sans compter les prix des fruits desaison,comme les bananes et les figues qui sont montés en flèche sans explicationrationnelle."C'est une situation inédite, où les marchés ne sont plus réguléscommel'annéedernière" déplore plusieurs commerçantsdela capitale. Ils accusent les marchandsdegros "d'augmenter les prix, sanstenir compte du pouvoir d'achat des basrevenus". Les mandataires, qui doiventimpérativement afficher les prix de tous les légumes et fruits, font dans l'entorse àla loi, en évitant de transmettre les tarifs aux petits commerçants. Dans les marchésde gros, certains parlent "d'arrangement de, dernière minute", pour faire profiter aux grossistes le maximum de recettes. Or,ilsfont savoir que les marchés de gros sont censés vendre directement les marchandises aux commerçants de détails, sans intermédiaires.Mais cette pratique continue en sourdine, selon l'association des marchés desfruits et légumes de l'UGCCA, qu s'est démarquée récemment de ces "commerçantsvéreux" et sans scrupules. Plusieurs décrets ont été publiés par le ministère du Commerce, à l'effet derégulerles marchés de gros et d'établir des prixde marché équitables. Mais, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a regretté que"ces perturbations soient enregistrés,alorsque la production agricole ne souffre d'aucunmanque". Il assure que son département va sévir, contre les mandataires quine respectent pas le nouveau cahier des charges établi à la fin de l'année 2017.Parmi les conditions d'exercice del'activité de gros, figure "la publication de lamercuriale des prix", qui doit être visible ettransparente dans tous les marchés degros. L'autre condition consiste en l'achatdirectement auprès du producteur ou du fellah,en supprimant tout autreintervenant dans la filière. Mais, ce cahier des chargesa-t-il été respecté depuis sa mise enoeuvre? Apparemment, tout plaide pour le contraire où l'anarchie des prix sévit, audétriment des lois imposées. C'est le consommateur à faibles revenus qui en paie leprix. Partout, la situation des marchés est devenue intenable. Les prix, seloncertains experts, ont augmenté entre 20 et 60 DA, selon la nature des produits.Ainsi, la pomme de terre, la tomate, la courgette et la salade, sont devenues hors de prix, avec une augmentation perpétuelle depuis 2 mois. Il est impensable, que la carotte soit cédée à 180 DA alors qued'habitude, elle ne dépasse pas les 80DA.Même chose pour les navets et les haricots verts qui dépassent les 180 DA le kilo. Même les prix de la volaille ont accusé,ces derniers jours, une envolée du fait qu'ils varient entre 400 et 500 DA le kilo. Sans compter les prix des fruits desaison,comme les bananes et les figues qui sont montés en flèche sans explicationrationnelle."C'est une situation inédite, où les marchés ne sont plus réguléscommel'annéedernière" déplore plusieurs commerçantsdela capitale. Ils accusent les marchandsdegros "d'augmenter les prix, sanstenir compte du pouvoir d'achat des basrevenus". Les mandataires, qui doiventimpérativement afficher les prix de tous les légumes et fruits, font dans l'entorse àla loi, en évitant de transmettre les tarifs aux petits commerçants. Dans les marchésde gros, certains parlent "d'arrangement de, dernière minute", pour faire profiter aux grossistes le maximum de recettes. Or,ilsfont savoir que les marchés de gros sont censés vendre directement les marchandises aux commerçants de détails, sans intermédiaires.Mais cette pratique continue en sourdine, selon l'association des marchés desfruits et légumes de l'UGCCA, qu s'est démarquée récemment de ces "commerçantsvéreux" et sans scrupules. Plusieurs décrets ont été publiés par le ministère du Commerce, à l'effet derégulerles marchés de gros et d'établir des prixde marché équitables. Mais, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a regretté que"ces perturbations soient enregistrés,alorsque la production agricole ne souffre d'aucunmanque". Il assure que son département va sévir, contre les mandataires quine respectent pas le nouveau cahier des charges établi à la fin de l'année 2017.Parmi les conditions d'exercice del'activité de gros, figure "la publication de lamercuriale des prix", qui doit être visible ettransparente dans tous les marchés degros. L'autre condition consiste en l'achatdirectement auprès du producteur ou du fellah,en supprimant tout autreintervenant dans la filière. Mais, ce cahier des chargesa-t-il été respecté depuis sa mise enoeuvre? Apparemment, tout plaide pour le contraire où l'anarchie des prix sévit, audétriment des lois imposées. C'est le consommateur à faibles revenus qui en paie leprix.