Un peu plus de quinze jours après la proposition du roi duMaroc pour un dialogue"franc et direct" avec sonvoisin de l'Est, l'Algérie, qui ajusque-là gardé le silence,renvoie indirectement la balleà son voisin de l'Ouest. Un peu plus de quinze jours après la proposition du roi duMaroc pour un dialogue"franc et direct" avec sonvoisin de l'Est, l'Algérie, qui ajusque-là gardé le silence,renvoie indirectement la balleà son voisin de l'Ouest. Alger vient, en effet, de manifester sa volonté de relancer l'édification del'ensemble maghrébin. Cette contreproposition, qui sonne comme uneréponse à peine voilée à l'appel direct duroi du Maroc, a été transmise à tous lespays de l'Union du Maghreb arabe(UMA), y compris donc au Maroc."L'Algérie a saisi officiellement, le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe, pour l'appeler à organiser dans les délaisles plus rapprochés, une réunion duConseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA",a indiqué jeudi, un communiquédu ministère des Affaires étrangères(MAE), ajoutant que "cette demande aété portée à la connaissance des ministresdes Affaires étrangères des pays membresde l'Union". Cette initiative, préciseencore le communiqué ,"s'inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintesfois exprimée par l'Algérie, de la nécessité de la relance de l'édification de l'ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances".Cette proposition intervient, aussi, "dans le prolongement des conclusions du dernierSommet extraordinaire de l'Union africainedes 17 et 18 novembre 2018, sur lesréformes institutionnelles del'Organisation continentale, qui a accordé un intérêt particulier au rôle des communautés économiques régionales, dans lesprocessus d'intégration des pays africains"note encore le communiqué du MAE. "Larelance des réunions du Conseil des ministres,à l'initiative de l'Algérie, est de natureà introduire un effet catalyseur, susceptiblede redynamiser les activités des autresorganes de l'Union du Maghreb arabe",ajoute le communiqué. L'UMA est complètement paralysée depuis de nombreuses années déjà et cela est dû, en grande partie,au Maroc qui ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de l'organisation régionale, à cause du soutien de l'Algérie à la question de la décolonisation du Sahara occidental. Quelle sera la réponse de rabat, à cette initiative concrète d'Alger ? Le roi du Maroc est incontestablement dos au mur lui qui a proposé à l'Algérie, le 6 novembre dernier, un dialogue "franc et direct". "C'est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité, que je déclare aujourd'hui, la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l'Algérie soeur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développementde nos relations", a en effet souligné le Souverain dans un discours à l'occasion du 43e anniversaire de la "marche verte", à traves laquelle le père de Mohamed VI, le Roi Hassan II , a annexé en 1975 le territoire du Sahara occidental, en violation detoutes les règles du droit international.Pour ce faire, le Roi, qui a d'abord rappeléses appels pour la "réouverture des frontières"entre les deux pays, proposé aux "frères en Algérie la création d'un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation". L'Algérie n'avait pasrépandu à la proposition du Roi, preuve,sans doute, de sa méfiance, cela sachant que le monarque a de tout temps versé dans les manoeuvres dans le but de "bilatéraliser" la question du Sahara occidental. D'ailleurs, le Maroc n'a eu de cesse devouloir duper la Communauté internationale, en appelant à l'implication directe de l'Algérie dans les pourparlers autour du Sahara occidental. Or, les résolutions onusiennesconsidèrent que ce conflit opposele Maroc et le front Polisario. Cette proposition du Roi a trouvé un écho favorableauprès de la Communauté internationale.L'ONU, l'UE et de nombreux autrespays, ont salué cette proposition car, de prime abord, elle parait sincère. Paris,allié inconditionnel de Rabat, a aussi pris "connaissance avec un grand intérêt de la proposition faite par le roi du Maroc d'un dialogue renouvelé avec l'Algérie".On va voir quelle sera la réaction de laCommunauté internationale qui a de tout temps appelé de tous ses vieux à la construction de l'espace maghrébin, mais surtout la réponse du Maroc à cette propositionde l'Algérie. Alger vient, en effet, de manifester sa volonté de relancer l'édification del'ensemble maghrébin. Cette contreproposition, qui sonne comme uneréponse à peine voilée à l'appel direct duroi du Maroc, a été transmise à tous lespays de l'Union du Maghreb arabe(UMA), y compris donc au Maroc."L'Algérie a saisi officiellement, le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe, pour l'appeler à organiser dans les délaisles plus rapprochés, une réunion duConseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA",a indiqué jeudi, un communiquédu ministère des Affaires étrangères(MAE), ajoutant que "cette demande aété portée à la connaissance des ministresdes Affaires étrangères des pays membresde l'Union". Cette initiative, préciseencore le communiqué ,"s'inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintesfois exprimée par l'Algérie, de la nécessité de la relance de l'édification de l'ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances".Cette proposition intervient, aussi, "dans le prolongement des conclusions du dernierSommet extraordinaire de l'Union africainedes 17 et 18 novembre 2018, sur lesréformes institutionnelles del'Organisation continentale, qui a accordé un intérêt particulier au rôle des communautés économiques régionales, dans lesprocessus d'intégration des pays africains"note encore le communiqué du MAE. "Larelance des réunions du Conseil des ministres,à l'initiative de l'Algérie, est de natureà introduire un effet catalyseur, susceptiblede redynamiser les activités des autresorganes de l'Union du Maghreb arabe",ajoute le communiqué. L'UMA est complètement paralysée depuis de nombreuses années déjà et cela est dû, en grande partie,au Maroc qui ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de l'organisation régionale, à cause du soutien de l'Algérie à la question de la décolonisation du Sahara occidental. Quelle sera la réponse de rabat, à cette initiative concrète d'Alger ? Le roi du Maroc est incontestablement dos au mur lui qui a proposé à l'Algérie, le 6 novembre dernier, un dialogue "franc et direct". "C'est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité, que je déclare aujourd'hui, la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l'Algérie soeur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développementde nos relations", a en effet souligné le Souverain dans un discours à l'occasion du 43e anniversaire de la "marche verte", à traves laquelle le père de Mohamed VI, le Roi Hassan II , a annexé en 1975 le territoire du Sahara occidental, en violation detoutes les règles du droit international.Pour ce faire, le Roi, qui a d'abord rappeléses appels pour la "réouverture des frontières"entre les deux pays, proposé aux "frères en Algérie la création d'un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation". L'Algérie n'avait pasrépandu à la proposition du Roi, preuve,sans doute, de sa méfiance, cela sachant que le monarque a de tout temps versé dans les manoeuvres dans le but de "bilatéraliser" la question du Sahara occidental. D'ailleurs, le Maroc n'a eu de cesse devouloir duper la Communauté internationale, en appelant à l'implication directe de l'Algérie dans les pourparlers autour du Sahara occidental. Or, les résolutions onusiennesconsidèrent que ce conflit opposele Maroc et le front Polisario. Cette proposition du Roi a trouvé un écho favorableauprès de la Communauté internationale.L'ONU, l'UE et de nombreux autrespays, ont salué cette proposition car, de prime abord, elle parait sincère. Paris,allié inconditionnel de Rabat, a aussi pris "connaissance avec un grand intérêt de la proposition faite par le roi du Maroc d'un dialogue renouvelé avec l'Algérie".On va voir quelle sera la réaction de laCommunauté internationale qui a de tout temps appelé de tous ses vieux à la construction de l'espace maghrébin, mais surtout la réponse du Maroc à cette propositionde l'Algérie.