La sécurité publique sera davantage renforcée. Outre les services traditionnels qui ont été dotées de moyens, les autorités publiques projettent d'accélérer la création d'une police communale. La sécurité publique sera davantage renforcée. Outre les services traditionnels qui ont été dotées de moyens, les autorités publiques projettent d'accélérer la création d'une police communale. Sur le front de la lutte contre la migration clandestine, le gouvernementévoque la stabilité sociale etla création de l'emploi comme garantsaux aspirations des jeunes.Si dans son dernier discours, AhmedOuyahia avait parlé de "guerre de gangsdans les villes", c'est que l'approchesécuritaire est pointée du doigt. Pour luiemboîter le pas, son ministre del'Intérieur vient de révéler que "le projetde création de la police communale seraaccéléré". Et de souligner que "la policecommunale est devenue une nécessité auregard du développement du tissu urbain".Il faut savoir que ce chantier date d'il y a3 ans où le gouvernement entendaitd'abord créer ce corps en parallèle au corpsclassique de la police. Cette fois-ci, un coup d'accélérateur semble être biendonné pour faire aboutir ce nouveau corpsqui sera placé sous l'autorité des maires.Les axes retenus dans ce cadre parlent"d'une police de proximité qui se pencherasur des prérogatives spéciales". Onévoque au ministère de l'Intérieur l'importancede "mettre fin à une délinquancequi se développe en dehors des villes".Outre cette fonction, le projet de policecommunale aura à mettre sur pied unestratégie "de surveillance des sites culturelset cultuels ainsi que le renforcementde la sécurité des présidents d'APC dansleurs déplacements". Quant aux modalitésde recrutement, l'autorité de tutelle misesur l'intégration des gardes communauxdans ce corps avec une formation à l'appui. Il y a 2 ans, les autorités en charge de ce dossier avaient indiqué que 5.000 agents devaient composer ce corps mais ce chiffre sera probablement revu à la hausse étant donné que les communes ont besoin de davantage de personnels en sécurité publique. Pour éviter tout chevauchement de prérogatives avec les corps de la DGSN , il appartient de préciser que "la police communale sera régie par la loi du 22 juin 2011 qui dans son article 93 précise les fonctions et rôles de la police administrative". La migration clandestine une approche sociale Le phénomène de la "harga" qui devient de plus en préoccupant sera encadré par une nouvelle approche que compte développer le gouvernement d'Ouyahia. L'approche serait plutôt d'ordre social etéconomique que celle qui consiste au tout répressif. Nourredine Bedoui estime que "la création des conditions pour améliorer le niveau de vie des citoyens et des jeunes devra passer l'emploi et la stabilité sociale". Deux éléments qui ne figuraientpas dans le discours politique se penchant uniquement dans la stricte application de la loi en cas de délit. Or, face aux drames qui emportent les jeunes en haute mer, le gouvernement veut cette fois miser sur "de nouveaux outils de communication" face aux jeunes qui sont dans le désarroi. Plus question de culpabiliser la frange juvénile de la population qui est en perte de repères face aux nouveaux défis, l'Etat veut s'impliquer de façon concrète pour l'aide de cette catégorie de jeunes. La création d'emplois d'utilité publique destinés à l'insertion sociale sera dorénavant la piste privilégiée. Outre les dispositifs Ansej et Cnac, le gouvernement veut créer d'autres segments dans le marché du travail. Une réflexion est déjà engagée àce stade où l'élément moteur est celui de la stabilité sociale. Le gouvernement voudrait mettre en place une nouvelle dynamique pour faire comprendre les dangers de la migration clandestine avecl'implication de plusieurs secteurs dontcelui de l'Education nationale, la culture et la Solidarité sociale. Sur le front de la lutte contre la migration clandestine, le gouvernementévoque la stabilité sociale etla création de l'emploi comme garantsaux aspirations des jeunes.Si dans son dernier discours, AhmedOuyahia avait parlé de "guerre de gangsdans les villes", c'est que l'approchesécuritaire est pointée du doigt. Pour luiemboîter le pas, son ministre del'Intérieur vient de révéler que "le projetde création de la police communale seraaccéléré". Et de souligner que "la policecommunale est devenue une nécessité auregard du développement du tissu urbain".Il faut savoir que ce chantier date d'il y a3 ans où le gouvernement entendaitd'abord créer ce corps en parallèle au corpsclassique de la police. Cette fois-ci, un coup d'accélérateur semble être biendonné pour faire aboutir ce nouveau corpsqui sera placé sous l'autorité des maires.Les axes retenus dans ce cadre parlent"d'une police de proximité qui se pencherasur des prérogatives spéciales". Onévoque au ministère de l'Intérieur l'importancede "mettre fin à une délinquancequi se développe en dehors des villes".Outre cette fonction, le projet de policecommunale aura à mettre sur pied unestratégie "de surveillance des sites culturelset cultuels ainsi que le renforcementde la sécurité des présidents d'APC dansleurs déplacements". Quant aux modalitésde recrutement, l'autorité de tutelle misesur l'intégration des gardes communauxdans ce corps avec une formation à l'appui. Il y a 2 ans, les autorités en charge de ce dossier avaient indiqué que 5.000 agents devaient composer ce corps mais ce chiffre sera probablement revu à la hausse étant donné que les communes ont besoin de davantage de personnels en sécurité publique. Pour éviter tout chevauchement de prérogatives avec les corps de la DGSN , il appartient de préciser que "la police communale sera régie par la loi du 22 juin 2011 qui dans son article 93 précise les fonctions et rôles de la police administrative". La migration clandestine une approche sociale Le phénomène de la "harga" qui devient de plus en préoccupant sera encadré par une nouvelle approche que compte développer le gouvernement d'Ouyahia. L'approche serait plutôt d'ordre social etéconomique que celle qui consiste au tout répressif. Nourredine Bedoui estime que "la création des conditions pour améliorer le niveau de vie des citoyens et des jeunes devra passer l'emploi et la stabilité sociale". Deux éléments qui ne figuraientpas dans le discours politique se penchant uniquement dans la stricte application de la loi en cas de délit. Or, face aux drames qui emportent les jeunes en haute mer, le gouvernement veut cette fois miser sur "de nouveaux outils de communication" face aux jeunes qui sont dans le désarroi. Plus question de culpabiliser la frange juvénile de la population qui est en perte de repères face aux nouveaux défis, l'Etat veut s'impliquer de façon concrète pour l'aide de cette catégorie de jeunes. La création d'emplois d'utilité publique destinés à l'insertion sociale sera dorénavant la piste privilégiée. Outre les dispositifs Ansej et Cnac, le gouvernement veut créer d'autres segments dans le marché du travail. Une réflexion est déjà engagée àce stade où l'élément moteur est celui de la stabilité sociale. Le gouvernement voudrait mettre en place une nouvelle dynamique pour faire comprendre les dangers de la migration clandestine avecl'implication de plusieurs secteurs dontcelui de l'Education nationale, la culture et la Solidarité sociale.