La situation pour les cancéreux devient très pénible. Les rendez-vous pour la radiothérapie et chimiothérapie sont longs à obtenir. Les cancéreux qui souffrent en silence deviennent otages d'une politique de santé qui a atteint ses limites. La situation pour les cancéreux devient très pénible. Les rendez-vous pour la radiothérapie et chimiothérapie sont longs à obtenir. Les cancéreux qui souffrent en silence deviennent otages d'une politique de santé qui a atteint ses limites. C'est le Pr Adda Bounedjar président de la Société algérienne derecherche en oncologie qui adéclaré que "les délais de rendez-vous pour la radiothérapie sont fixés entre 6 et 9 mois". Le profess ur n'a pas omis d'indiquer que "la pression se fait surtout au centre notamment à Alger et à Blida". La situationqui devient de plus en plus critiquepour la majorité des cancéreux est un signald'alarme adressée aux autorités. Onrecense à cet effet que sur "44.000 cancersenregistrés chaque année, 28.000 casnécessitent un traitement par radiothérapie"précise Samia Gasmi présidente d'uneassociation d'aide aux cancéreux. Elle s'insurgeégalement contre ces délais qu'ellequalifie de "catastrophiques" étant donnéqu'un bon nombre de patients décède avantles soins qui doivent leur être prodigués.Malgré la création de plusieurs centresanti-cancer à travers le pays, la demande ensoins reste croissante avec une faiblesseremarquée dans la prise en charge enmatière de radiothérapie. La plupart des malades se rabettent sur les CHU desgrandes villes comme Oran, AnnabaouAlger pour les soins après une galèreéprouvée dans les sentiers de l'administrationmédicale. Les oncologues estimentque chaque cas de cancer dépend de l'évolutionde sa maladie et le taitement d'attaquedoit être rapide avant les métastases. Maisface à la multiplication des cas aux traitements difficiles nécessitant de longs soins,c'est la débandade pour les malades. "Il y ades cas qui doivent être dépistés précocementcomme le cancer de la prostate pourpermettre aux malades de ne pas succomberen cas de métastases" affirme le PrBounedjar. Or pour les autres malades, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Le Pr Kamel Bouzid, chef de service du CPMC à l'hôpital Mustapha-Bacha à Alger a déjà tiré la sonnette d'alarme il y a quelques semaines lorsqu'il avait déclaré que "les hôpitaux ne peuvent plus prendre en charge les malades" déplorant la manque de matériel pour la médecine nucléaire et la saturation des services anti-cancer des CHU. S'ajoute à cela un traitement fortcoûteux dans les établissements privés qui se comptent sur le bout des doigts. Quelques-uns qui disposent de moyens financiers partent à l'étranger pour des soins à long terme alors que la situation empire pour ceux qui ont de faibles revenus. Il est à noter que le plan national cancer 2014- 2019 indique que le nombre de CHU qui est de 14 doit passer en 2019 à 20 pour le traitement des cas de cancer indiquant "l'urgence d'une normalisation des moyens humains et matériels aux structures et services en charge de la pathologie cancéreuse". Le plan évoque dans ce cadre "la création de réseaux et la hiérarchisation des soins avec une planification de besoins et des moyens correspondants". Cela résume donc toutes les lacunes de la prise en charge des cancéreux. C'est le Pr Adda Bounedjar président de la Société algérienne derecherche en oncologie qui adéclaré que "les délais de rendez-vous pour la radiothérapie sont fixés entre 6 et 9 mois". Le profess ur n'a pas omis d'indiquer que "la pression se fait surtout au centre notamment à Alger et à Blida". La situationqui devient de plus en plus critiquepour la majorité des cancéreux est un signald'alarme adressée aux autorités. Onrecense à cet effet que sur "44.000 cancersenregistrés chaque année, 28.000 casnécessitent un traitement par radiothérapie"précise Samia Gasmi présidente d'uneassociation d'aide aux cancéreux. Elle s'insurgeégalement contre ces délais qu'ellequalifie de "catastrophiques" étant donnéqu'un bon nombre de patients décède avantles soins qui doivent leur être prodigués.Malgré la création de plusieurs centresanti-cancer à travers le pays, la demande ensoins reste croissante avec une faiblesseremarquée dans la prise en charge enmatière de radiothérapie. La plupart des malades se rabettent sur les CHU desgrandes villes comme Oran, AnnabaouAlger pour les soins après une galèreéprouvée dans les sentiers de l'administrationmédicale. Les oncologues estimentque chaque cas de cancer dépend de l'évolutionde sa maladie et le taitement d'attaquedoit être rapide avant les métastases. Maisface à la multiplication des cas aux traitements difficiles nécessitant de longs soins,c'est la débandade pour les malades. "Il y ades cas qui doivent être dépistés précocementcomme le cancer de la prostate pourpermettre aux malades de ne pas succomberen cas de métastases" affirme le PrBounedjar. Or pour les autres malades, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Le Pr Kamel Bouzid, chef de service du CPMC à l'hôpital Mustapha-Bacha à Alger a déjà tiré la sonnette d'alarme il y a quelques semaines lorsqu'il avait déclaré que "les hôpitaux ne peuvent plus prendre en charge les malades" déplorant la manque de matériel pour la médecine nucléaire et la saturation des services anti-cancer des CHU. S'ajoute à cela un traitement fortcoûteux dans les établissements privés qui se comptent sur le bout des doigts. Quelques-uns qui disposent de moyens financiers partent à l'étranger pour des soins à long terme alors que la situation empire pour ceux qui ont de faibles revenus. Il est à noter que le plan national cancer 2014- 2019 indique que le nombre de CHU qui est de 14 doit passer en 2019 à 20 pour le traitement des cas de cancer indiquant "l'urgence d'une normalisation des moyens humains et matériels aux structures et services en charge de la pathologie cancéreuse". Le plan évoque dans ce cadre "la création de réseaux et la hiérarchisation des soins avec une planification de besoins et des moyens correspondants". Cela résume donc toutes les lacunes de la prise en charge des cancéreux.