La décision du gouvernement français d'augmenter les fraisde scolarité dans lesuniversités françaises pour lesétudiants étrangers noneuropéens va alourdirdavantage la facture pour les étudiants algériens qui veulent poursuivre leurs études enFrance. La décision du gouvernement français d'augmenter les fraisde scolarité dans lesuniversités françaises pour lesétudiants étrangers noneuropéens va alourdirdavantage la facture pour les étudiants algériens qui veulent poursuivre leurs études enFrance. Àpartir de la rentrée 2019, les étudiants étrangers devront s'acquitter de 2.770euros (contre 170 euros actuellement)en licence et 3.770 euros en master et doctorat(au lieu de 243 euros et 380 euros).Les hausses importantes, qui seront mises enapplication à la rentrée 2019, s'ajouterontaux dépenses déjà conséquentes que doit faireun étudiant algérien pour poursuivre un cursusen France. Frais de visa, frais dutest de langue (TCF), lesbillets d'avion, le logement, les frais d'inscriptionà l'université et les besoins alimentairesde l'étudiant faisaient déjà qu'un diplôme français n'est pas à la portée detoutes les bourses.L'étudiant commence à payeravant son départAvant de partir en France, l'étudiant algériendoit passer le test de connaissance en français(TCF), obligatoire pour démontrer sacapacité à étudier dans la langue de Molière.Le test coûte au moins 10.000 dinars (47euros aumarché noir). Si le test de langue est probant, l'étudiant doit déposer son dossier et prendre un rendezvouspour un entretien auprès de CampusFrance. Prix de cette deuxième démarche,8.000 dinars (38 euros). Les coûts du test et du dépôt de dossier équivalent alors au salaireminimum algérien de 18.000 dinars. Sanscompter les frais de déplacement, de restaurationet d'hébergement pour les étudiants deswilayas qui ne disposent de centres CampusFrance. Si l'étudiant obtient un avis favorabled'une université française, il pourra demander un visa long séjour. La démarche peut prendre plusieurs semaines et coûte 99 euros, soit plus 21.000 dinars au change parallèle. A ces frais de visa, s'ajoutent les 3.600 dinars de frais de serviceperçus par VFS Global qui reçoit lesdemandes de visas à Alger. De 937 à 1.440 euros par mois pour vivre en France Une fois arrivé en France, l'étudiant qui a réussi toutes ses démarches de visa etd'inscription à l'université qu'il a choisie ou plutôt, qui l'a accepté, devra faire face à la cherté de la vie dans les villes françaises.Selon une étude réalisée parl'UNEF, un syndicat étudiant français, le coût moyen de la vie varie de 721 euros parmois à Limoges, ville la moins chère à1.224 euros à Paris.Ces montants comprennent le loyer, les les frais d'inscription à l'université (avant leur augmentation), l'alimentation, les transports, les loisirs et autres dépenses de consommation. Ces coûts vont augmenter considérablement avec la hausse des frais d'inscription aux universités françaises. Pour une licence, il faudra alors compter 2.600 euros de plus par an. Ces augmentations représentent 17 % à 30 % de dépenses en plus chaque mois pour un étudiant. Le coût de la vie dans une ville française variera donc de 937,66 euros à 1.440 eurospar mois pour un étudiant en licence. Pour les trois ans que dure le cycle d'études, l'étudiant aura besoin de 33.755,76 à 51.840 euros. L'étudiant algérien fera, au moins, un aller-retour entre l'Algérie et la France. Les billets d'avion qui coûtent en moyenne 500 euros l'aller-retour lui reviendront à 1.500 euros sur les trois ans. Si on additionne les frais engagés pour les procédures Campus France et de visa avant son départ pour la France, l'estimation du montant dont aura besoin l'étudiant algérien pour faire un cycle d'étude de trois en ans en France varie entre près de 36.000 à plus 54.000 euros. Àpartir de la rentrée 2019, les étudiants étrangers devront s'acquitter de 2.770euros (contre 170 euros actuellement)en licence et 3.770 euros en master et doctorat(au lieu de 243 euros et 380 euros).Les hausses importantes, qui seront mises enapplication à la rentrée 2019, s'ajouterontaux dépenses déjà conséquentes que doit faireun étudiant algérien pour poursuivre un cursusen France. Frais de visa, frais dutest de langue (TCF), lesbillets d'avion, le logement, les frais d'inscriptionà l'université et les besoins alimentairesde l'étudiant faisaient déjà qu'un diplôme français n'est pas à la portée detoutes les bourses.L'étudiant commence à payeravant son départAvant de partir en France, l'étudiant algériendoit passer le test de connaissance en français(TCF), obligatoire pour démontrer sacapacité à étudier dans la langue de Molière.Le test coûte au moins 10.000 dinars (47euros aumarché noir). Si le test de langue est probant, l'étudiant doit déposer son dossier et prendre un rendezvouspour un entretien auprès de CampusFrance. Prix de cette deuxième démarche,8.000 dinars (38 euros). Les coûts du test et du dépôt de dossier équivalent alors au salaireminimum algérien de 18.000 dinars. Sanscompter les frais de déplacement, de restaurationet d'hébergement pour les étudiants deswilayas qui ne disposent de centres CampusFrance. Si l'étudiant obtient un avis favorabled'une université française, il pourra demander un visa long séjour. La démarche peut prendre plusieurs semaines et coûte 99 euros, soit plus 21.000 dinars au change parallèle. A ces frais de visa, s'ajoutent les 3.600 dinars de frais de serviceperçus par VFS Global qui reçoit lesdemandes de visas à Alger. De 937 à 1.440 euros par mois pour vivre en France Une fois arrivé en France, l'étudiant qui a réussi toutes ses démarches de visa etd'inscription à l'université qu'il a choisie ou plutôt, qui l'a accepté, devra faire face à la cherté de la vie dans les villes françaises.Selon une étude réalisée parl'UNEF, un syndicat étudiant français, le coût moyen de la vie varie de 721 euros parmois à Limoges, ville la moins chère à1.224 euros à Paris.Ces montants comprennent le loyer, les les frais d'inscription à l'université (avant leur augmentation), l'alimentation, les transports, les loisirs et autres dépenses de consommation. Ces coûts vont augmenter considérablement avec la hausse des frais d'inscription aux universités françaises. Pour une licence, il faudra alors compter 2.600 euros de plus par an. Ces augmentations représentent 17 % à 30 % de dépenses en plus chaque mois pour un étudiant. Le coût de la vie dans une ville française variera donc de 937,66 euros à 1.440 eurospar mois pour un étudiant en licence. Pour les trois ans que dure le cycle d'études, l'étudiant aura besoin de 33.755,76 à 51.840 euros. L'étudiant algérien fera, au moins, un aller-retour entre l'Algérie et la France. Les billets d'avion qui coûtent en moyenne 500 euros l'aller-retour lui reviendront à 1.500 euros sur les trois ans. Si on additionne les frais engagés pour les procédures Campus France et de visa avant son départ pour la France, l'estimation du montant dont aura besoin l'étudiant algérien pour faire un cycle d'étude de trois en ans en France varie entre près de 36.000 à plus 54.000 euros.