Vous Souhaitez poursuivre vos études dans un établissement d'enseignement supérieur français, un centre spécifique, situé au CCF, est là pour répondre à vos attentes... A l'automne 2005, le Service de coopération et d'action culturelle (Scac) de l'ambassade de France a mis en place, en Algérie, ce centre qui est implanté au sein de chacun des 5 centres culturels français afin d'offrir aux étudiants un accès simplifié pour le projet d'études en France, les guider dans leurs démarches pédagogiques, et administratives. En 2007, le dispositif CEF a été complété et, sous sa nouvelle appellation CampusFrance Algérie, il constitue, aujourd'hui, un des 90 espaces ouverts dans le monde, portes d'entrée de l'enseignement supérieur français. A l'occasion de la récente ouverture des nouveaux locaux de CampusFrance Algérie, le conseiller à la coopération et l'action culturelle de l'ambassade de France à Alger, Phillipe Georgeais, a tenu, hier, une conférence de presse dans les locaux du Centre culturel français qui abrite ce CEF. M.Georgeais a présenté l'organisation de CampusFrance Algérie qui met à la disposition des étudiants algériens: un service d'accueil qui se veut de qualité, d'accompagnement, d'information et de documentation sur les études supérieures en France avec un espace dédié dans chacun des 5 ccf (Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen), un site web www.algerie.campusfrance.org et une messagerie électronique, ainsi qu'une nouvelle procédure de préinscription dans les établissements d'enseignement supérieur adhérant à la convention CEF qui permet, entre autres, aux étudiants admis dans un des ces établissements à la suite de la procédure CEF, de bénéficier à leur arrivée en France, de la délivrance du titre de séjour de plein droit, d'un ensemble d'outils d'aide au projet de candidature (guides illustrés, messagerie, informations pratiques), de la possibilité de communiquer directement avec les établissements, d'un entretien personnalisé, au cours duquel chaque étudiant peut préciser son projet et d'un dispositif amélioré pour subir le test de langue. Conformément aux nouvelles lois instaurées depuis l'avènement de Nicolas Sarkozy en tant que chef de l'Etat français, il est permis, nous apprend-on, à ces étudiants étrangers ayant obtenu leur diplôme en France de prétendre à une expérience professionnelle d'une durée de 4 ans. Il est constaté aussi une certaine stabilité au niveau du nombre de demandes de visas d'études tandis que la qualité de traitement de celle-ci s'est nettement amélioré, s'est félicité M.Georgais qui affirme que le nombre d'étudiants algériens en France a atteint aujourd'hui les 20.000. Un accord de partenariat entre les universités algériennes et françaises existe bel et bien afin de faciliter la tâche aux échanges, que ce soit au niveau de la formation ou de la recherche. Enfin, à propos du retour de ces étudiants afin d'éviter le fléau qu'est la «fuite des cerveaux», M.Goergais dira que c'est au consulat algérien en France d'organiser leur retour. Notons que des études en France coûteront entre 10.000 et 15.000 euros et les frais d'inscriptions sont de l'ordre de 350 euros environ.