Les partis de la coalition tiennent une réunion. Cettedernière, qui aura lieu au siège du RND, est la deuxième du genre après celle tenue il y'a une vingtaine de jours au siège du parti du FLN. Les partis de la coalition tiennent une réunion. Cettedernière, qui aura lieu au siège du RND, est la deuxième du genre après celle tenue il y'a une vingtaine de jours au siège du parti du FLN. De quoi sera-t-il question lors de ce rendez-vous ? On ne sait pas grandchoseen vérité, tant l'ordre du journ'a pas été communiqué par les quatre partis.En tout cas, cette réunion de l'instancede coordination, puisque ce ne sera pas uneréunion au sommet, risque fort bien den'être qu'un simple rendez-vous creux.En effet, cette coalition qui devait resserrerles rangs des partisans du president de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, donnela nette impression d'être, d'ores et déjà,fort essoufflée.Les signes avant coureurs d'une fissuresont bel et bien présents. De fortes divergencescaractérisent les déclarations desuns et des autres, à tel point que les observateursestiment que les 4 partis sont trèsloin d'avoir accordé leurs violons. Pourpreuve, l'initiative du parti de TAJ n'a pasdu tout suscité l'adhésion des trois autrespartis de la coalition. Elle n'a pas suscitéel'enthousiasme, loin s'en faut. Ni le FLN,ni le RND encore moins le MPA, n'ontréagi positivement à l'appel du présidentde TAJ, à une conférence nationale et à unreport des élections présidentielles prévuesau mois d'avril 2019. Amar Ghoul sembleavoir surpris ses partenaires de la coalition,en proposant la tenue de cette conférencequi aura lieu avant les élections présidentielles,et qui sera parrainée le présidentBouteflika. Le FLN et le RND ontréagi de manière diplomatique, en soutenantn'avoir pas été saisi officiellement ducontenu de la proposition. Décodé celasignifie une fin de non recevoir. Le MPA,que préside Amara Benyounés, n'a pasabondé dans ce même sens, puisque il a été plus direct dans son rejet de la proposition. Le chef de file du MPA a été en effet, on ne peut pus clair en affirmant que son parti n'adhérera à aucune proposition, quelle que soit son origine. Le parti de TAJ va peut être donner plus d'explications à ses partenaires, aujourd'hui lors de la réunion de l'instance de coordination. Lors de la précédente réunion de l'instance de coordination, un responsable du FLN a indiqué que les 4 partis étaient "mobilisés pour oeuvrer, ensemble, à l'élaboration d'un programme d'action unifié, en prévision de la prochaine élection présidentielle". On semble désormais loin de cette unionde façade. Ces divergences au grand jour sont révélatrices de la désunion des 4 partis, tant on a la nette impression quechaque formation politique est en train de jouer ses propres cartes dans un contexte politique arqué par un grand flou autour des prochaines élections présidentielles et, surtout, de la candidature ou non du présidentBouteflika à un 5e mandat. Cette perspective, au vu de son été de santé, s'éloigner peu à peu et c'est sansdoute, en partie, ce qui expliquerait les dissonances au sein de la coalition Les brusques changements intervenus au FLN avec la dissolution de toutes les instances et la réapparition de secrétaire général, AbdelazizBelkhadem, indiquent clairement que l'on se prépare à une nouvelle étape, mais dont on ignore les tenants et les aboutissants. L'évocation de la probable candidature du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, aux présidentielles et les oppositions qu'elle suscite ne font que confirmer que la présidentielle est confrontée à deprofondes déchirures qui augurent peutêtre, de sa prochaine implosion. De quoi sera-t-il question lors de ce rendez-vous ? On ne sait pas grandchoseen vérité, tant l'ordre du journ'a pas été communiqué par les quatre partis.En tout cas, cette réunion de l'instancede coordination, puisque ce ne sera pas uneréunion au sommet, risque fort bien den'être qu'un simple rendez-vous creux.En effet, cette coalition qui devait resserrerles rangs des partisans du president de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, donnela nette impression d'être, d'ores et déjà,fort essoufflée.Les signes avant coureurs d'une fissuresont bel et bien présents. De fortes divergencescaractérisent les déclarations desuns et des autres, à tel point que les observateursestiment que les 4 partis sont trèsloin d'avoir accordé leurs violons. Pourpreuve, l'initiative du parti de TAJ n'a pasdu tout suscité l'adhésion des trois autrespartis de la coalition. Elle n'a pas suscitéel'enthousiasme, loin s'en faut. Ni le FLN,ni le RND encore moins le MPA, n'ontréagi positivement à l'appel du présidentde TAJ, à une conférence nationale et à unreport des élections présidentielles prévuesau mois d'avril 2019. Amar Ghoul sembleavoir surpris ses partenaires de la coalition,en proposant la tenue de cette conférencequi aura lieu avant les élections présidentielles,et qui sera parrainée le présidentBouteflika. Le FLN et le RND ontréagi de manière diplomatique, en soutenantn'avoir pas été saisi officiellement ducontenu de la proposition. Décodé celasignifie une fin de non recevoir. Le MPA,que préside Amara Benyounés, n'a pasabondé dans ce même sens, puisque il a été plus direct dans son rejet de la proposition. Le chef de file du MPA a été en effet, on ne peut pus clair en affirmant que son parti n'adhérera à aucune proposition, quelle que soit son origine. Le parti de TAJ va peut être donner plus d'explications à ses partenaires, aujourd'hui lors de la réunion de l'instance de coordination. Lors de la précédente réunion de l'instance de coordination, un responsable du FLN a indiqué que les 4 partis étaient "mobilisés pour oeuvrer, ensemble, à l'élaboration d'un programme d'action unifié, en prévision de la prochaine élection présidentielle". On semble désormais loin de cette unionde façade. Ces divergences au grand jour sont révélatrices de la désunion des 4 partis, tant on a la nette impression quechaque formation politique est en train de jouer ses propres cartes dans un contexte politique arqué par un grand flou autour des prochaines élections présidentielles et, surtout, de la candidature ou non du présidentBouteflika à un 5e mandat. Cette perspective, au vu de son été de santé, s'éloigner peu à peu et c'est sansdoute, en partie, ce qui expliquerait les dissonances au sein de la coalition Les brusques changements intervenus au FLN avec la dissolution de toutes les instances et la réapparition de secrétaire général, AbdelazizBelkhadem, indiquent clairement que l'on se prépare à une nouvelle étape, mais dont on ignore les tenants et les aboutissants. L'évocation de la probable candidature du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, aux présidentielles et les oppositions qu'elle suscite ne font que confirmer que la présidentielle est confrontée à deprofondes déchirures qui augurent peutêtre, de sa prochaine implosion.