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Des produits aux substances dangereuses
La mise en garde des défenseurs de la consommation
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 12 - 2018

Après le retrait de la poudre de jus "Amila" du marché, lesassociations de défense desconsommateurs avertissentque d'autres produitscontiennent des substancesnuisibles à la santé des consommateurs.
Après le retrait de la poudre de jus "Amila" du marché, lesassociations de défense desconsommateurs avertissentque d'autres produitscontiennent des substancesnuisibles à la santé des consommateurs.
Le premier à réagir est l'association Amane qui, par le biais de sonreprésentant Menaouar Hacen, aindiqué que "d'autres produits sont pourvusde substance avec risque sur la santé desconsommateurs".Ce dernier a révélé que "la
kératineimportée de Chine est présente dans desproduits à consommation régulière" et quipeuvent conduire à un risque certain. Cettesubstance qui est interdite d'usage dans l'espaceeuropéen est considérée comme "additif dangereux". Dès lors, comment ceproduit est-il permis sur le marchéalgérien ? La réponse est du côté desautorités du ministère du Commerce qui,selon les associations de défense des consommateurs,doivent analyser les échantillonsdes autres produits importés ou fabriquéslocalement. Cette association metengarde contre "certains résidus chimiquesexistant dans d'autres produits de détergentset de cosmétiques,
qui doivent êtreanalysés avec minutie". Sans citer les produitsen cause, l'association Amane faitétat "de manque de contrôle rigoureux de lapart des laboratoires de qualité". Il convientde signaler que l'Apoce (Associationnationale pour la protection des consommateurs)a déjà révélé dans son enquête deseptembre dernier, que "des produitsanalysés contiennent des métaux lourdsaux taux élevés de minéraux et germes decontamination" en précisant que "des marquesde confitures, détergents et cosmétiquescontiennent des substancesnocives".
Des produits qui ne se conformentpas aux "qualités standards à la consommation"échappent parfois au contrôlesystématique des laboratoires et sont cédés dans des marchés informels. Le plus indiqué dans cette arnaque est le dernier scandale du"café frelaté"qui a mis en émoi les consommateurs et a en même temps, alerté les autorités que tout produit à la consommation courante est placé en suspicion. Pis encore, certains producteurs ne se conforment pas aux instructions données par le ministère du Commerce sur "le surdosage en additifs toxiques aux larges produits de consommation alimentaire". On peut citer le cas de certains sucres et colorants présents dans les jus de fruits et sodas, qui ne sont pas mentionnés dans les étiquettes.
L'aspartam, produit qui a été rangé par l'OMS comme substance cancérigène, continue d'être ajoutée dans les boissons fabriquées en Algérie, alors que pour démentir cette assertion, les producteurs estiment quel'aspartam ne présente pas les caractéristiques d'une substance toxique. Quoi qu'ilen soit, il reste primordial pour les consommateurs d'être vigilants sur l'arrivée des nouveaux produits à l'attrait séduisant mais, qui peuvent comporter de faux ingrédients capables de les empoisonner.
Le premier à réagir est l'association Amane qui, par le biais de sonreprésentant Menaouar Hacen, aindiqué que "d'autres produits sont pourvusde substance avec risque sur la santé desconsommateurs".Ce dernier a révélé que "la
kératineimportée de Chine est présente dans desproduits à consommation régulière" et quipeuvent conduire à un risque certain. Cettesubstance qui est interdite d'usage dans l'espaceeuropéen est considérée comme "additif dangereux". Dès lors, comment ceproduit est-il permis sur le marchéalgérien ? La réponse est du côté desautorités du ministère du Commerce qui,selon les associations de défense des consommateurs,doivent analyser les échantillonsdes autres produits importés ou fabriquéslocalement. Cette association metengarde contre "certains résidus chimiquesexistant dans d'autres produits de détergentset de cosmétiques,
qui doivent êtreanalysés avec minutie". Sans citer les produitsen cause, l'association Amane faitétat "de manque de contrôle rigoureux de lapart des laboratoires de qualité". Il convientde signaler que l'Apoce (Associationnationale pour la protection des consommateurs)a déjà révélé dans son enquête deseptembre dernier, que "des produitsanalysés contiennent des métaux lourdsaux taux élevés de minéraux et germes decontamination" en précisant que "des marquesde confitures, détergents et cosmétiquescontiennent des substancesnocives".
Des produits qui ne se conformentpas aux "qualités standards à la consommation"échappent parfois au contrôlesystématique des laboratoires et sont cédés dans des marchés informels. Le plus indiqué dans cette arnaque est le dernier scandale du"café frelaté"qui a mis en émoi les consommateurs et a en même temps, alerté les autorités que tout produit à la consommation courante est placé en suspicion. Pis encore, certains producteurs ne se conforment pas aux instructions données par le ministère du Commerce sur "le surdosage en additifs toxiques aux larges produits de consommation alimentaire". On peut citer le cas de certains sucres et colorants présents dans les jus de fruits et sodas, qui ne sont pas mentionnés dans les étiquettes.
L'aspartam, produit qui a été rangé par l'OMS comme substance cancérigène, continue d'être ajoutée dans les boissons fabriquées en Algérie, alors que pour démentir cette assertion, les producteurs estiment quel'aspartam ne présente pas les caractéristiques d'une substance toxique. Quoi qu'ilen soit, il reste primordial pour les consommateurs d'être vigilants sur l'arrivée des nouveaux produits à l'attrait séduisant mais, qui peuvent comporter de faux ingrédients capables de les empoisonner.


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