Le feuilleton, ministère de l'Education et les syndicatsautonomes, semble ne pas connaître d'épilogue. En effet, la lune de miel a visiblement pris fin entre ces deux protagonistes. Le feuilleton, ministère de l'Education et les syndicatsautonomes, semble ne pas connaître d'épilogue. En effet, la lune de miel a visiblement pris fin entre ces deux protagonistes. La reprise des classes, après les vacances scolaires d'hiver, sera agitéesemble-t-il, selon les différents syndicats les plus influents qui sont au nombrede six. Ces derniers ont mis donc fin à la trêve, et ont décidé de reprendre le cheminde la protestation avec comme principale option le recours à une grève nationale etce, pour faire avancer certaines de leursrevendications, restées sans suite depuisdes années. Les enseignants exigeront lerespect des engagements pris par les autoritésétatiques envers les syndicats, etréclamer une revalorisation salariale. Ilsprotesteront également contre l'abus dontont été victime plusieurs syndicalistes. Sadurée ainsi que la date de son début, serontdéterminées, explique le document, aprèsune réunion de concertation avec le restedes organisations syndicales du même secteur,prévue le 7 janvier prochain. C'est dumoins ce dont ont fait part ces syndicatsautonomes, qui ont déjà boycotté toutesles activités et toutes les réunions de travailavec la ministre de l'Education nationale.Couper les ponts avec le ministèren'était en réalité, qu'un prélude à la reprisede la grève. Ces six syndicats font étataujourd'hui, d'une série de griefs retenuscontre Nouria Benghabrit, à qui ils reprochenten effet sa gestion unilatérale, sonautoritarisme et sa volonté d'étouffer lapratique syndicale. Aussi, ces syndicatsfont état de la suppression des procès-verbauxde réunion, l'absence de locaux pourles syndicats, la non-prise en charge deleurs revendications et le retour du harcèlementdes syndicalistes. La menace dereprendre la grève est donc à prendre au sérieux. Si le premier trimestre s'est déroulé sans grande perturbation, le deuxième trimestre, déjà court, risque d'être hypothéqué par des grèves cycliques.Le plus inquiétant pour les parents, est que des revendications de ces six syndicatsne relèvent pas du département de Nouria Benghabrit, comme la questionsalariale, régie par un décret relatif à la Fonction publique, qui ne pourrait êtrerévisée que par le gouvernement, via un texte de loi qui passerait par le Parlement. La ministre de l'Education nationale, qui a bâti son action et son travail sur la concertation et le dialogue permanents avec les partenaires sociaux, devra ainsi faire face à la colère des syndicats qui semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Si par le passé, Mme Benghabrit a réussi à convaincre la majorité des syndicats à renoncer à la grève en contrepartie de la prise en charge graduelle de tous les problèmes auxquels étaientconfrontés les enseignants, cette fois-ci la tâche de la ministre s'annonce ardue, enraison de sa marge de manoeuvre très réduite en ce qui concerne les dépenses. Les élèves seront évidemment, les premiers à être pénalisés. Ces derniers verront leur année scolaire troublée. Et ce, si les syndicats venaient à initier une grève à durée indéterminée. Arrivés à ce stade, il appartient à la première responsable du secteur de réagir, dans l'espoir de désamorcer cette crise, dont on ignore encore les proportions qu'elle prendra. La reprise des classes, après les vacances scolaires d'hiver, sera agitéesemble-t-il, selon les différents syndicats les plus influents qui sont au nombrede six. Ces derniers ont mis donc fin à la trêve, et ont décidé de reprendre le cheminde la protestation avec comme principale option le recours à une grève nationale etce, pour faire avancer certaines de leursrevendications, restées sans suite depuisdes années. Les enseignants exigeront lerespect des engagements pris par les autoritésétatiques envers les syndicats, etréclamer une revalorisation salariale. Ilsprotesteront également contre l'abus dontont été victime plusieurs syndicalistes. Sadurée ainsi que la date de son début, serontdéterminées, explique le document, aprèsune réunion de concertation avec le restedes organisations syndicales du même secteur,prévue le 7 janvier prochain. C'est dumoins ce dont ont fait part ces syndicatsautonomes, qui ont déjà boycotté toutesles activités et toutes les réunions de travailavec la ministre de l'Education nationale.Couper les ponts avec le ministèren'était en réalité, qu'un prélude à la reprisede la grève. Ces six syndicats font étataujourd'hui, d'une série de griefs retenuscontre Nouria Benghabrit, à qui ils reprochenten effet sa gestion unilatérale, sonautoritarisme et sa volonté d'étouffer lapratique syndicale. Aussi, ces syndicatsfont état de la suppression des procès-verbauxde réunion, l'absence de locaux pourles syndicats, la non-prise en charge deleurs revendications et le retour du harcèlementdes syndicalistes. La menace dereprendre la grève est donc à prendre au sérieux. Si le premier trimestre s'est déroulé sans grande perturbation, le deuxième trimestre, déjà court, risque d'être hypothéqué par des grèves cycliques.Le plus inquiétant pour les parents, est que des revendications de ces six syndicatsne relèvent pas du département de Nouria Benghabrit, comme la questionsalariale, régie par un décret relatif à la Fonction publique, qui ne pourrait êtrerévisée que par le gouvernement, via un texte de loi qui passerait par le Parlement. La ministre de l'Education nationale, qui a bâti son action et son travail sur la concertation et le dialogue permanents avec les partenaires sociaux, devra ainsi faire face à la colère des syndicats qui semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Si par le passé, Mme Benghabrit a réussi à convaincre la majorité des syndicats à renoncer à la grève en contrepartie de la prise en charge graduelle de tous les problèmes auxquels étaientconfrontés les enseignants, cette fois-ci la tâche de la ministre s'annonce ardue, enraison de sa marge de manoeuvre très réduite en ce qui concerne les dépenses. Les élèves seront évidemment, les premiers à être pénalisés. Ces derniers verront leur année scolaire troublée. Et ce, si les syndicats venaient à initier une grève à durée indéterminée. Arrivés à ce stade, il appartient à la première responsable du secteur de réagir, dans l'espoir de désamorcer cette crise, dont on ignore encore les proportions qu'elle prendra.