Avant même la rentrée scolaire prévue mercredi 6 septembre la ministre de l'Education nationale prend les devants en rencontrant dans l'après-midi d'aujourd'hui les syndicats du secteur. Avant même la rentrée scolaire prévue mercredi 6 septembre la ministre de l'Education nationale prend les devants en rencontrant dans l'après-midi d'aujourd'hui les syndicats du secteur. "Leurs points de vue sont très intéressants pour la préparation et la réussite de la rentrée scolaire" a-t-elle indiquée il y a quelques jours. Benghabrit, qui a donc invité les partenaires sociaux de son département pour ce tour de table, veut d'emblée jouer la carte du dialogue et de la concertation afin que l'année scolaire ne soit pas perturbée par les mouvements de grève et de contestations. En somme elle prône l'apaisement, ce d'autant que par le passé les syndicats lui ont, à maintes reprises, reproché de faire cavalier seul et de les marginaliser. Pour elle, cependant, les syndicats sont des partenaires à part entière. "Le statut de partenaire a été attribué aux syndicats suite à leur signature en octobre 2015 de la charte de l'éthique dans l'école" a-t-elle notamment indiqué. Que va proposer la ministre et que vont répliquer les syndicats ? Entre les deux parties la relation a presque tout le temps été tendue. Car les syndicats,regroupés quelquefois dans une intersyndicale, comme c'était le cas l'année dernière ou ils ont initiés nombred'actions de protestations, avancent souvent des revendications qui dépassent de loinles prérogatives du ministèrede l'Education nationale. Eneffet l'année passée lecouroux des syndicats étaittrès grand lorsque le gouvernement a, à travers une loitrès controversée, abrégé la retraite anticipée. On se rappelleque les syndicats ontmême eu recours à la grève pour infléchir la postion du gouvernement, mais ce dernier s'est alors montré inflexible. Il y a aussi le dossier du pouvoir d'achat qu'avancent souvent les syndicatsautonomes. Le projetde code du travail, lamédecine du travail sont, parailleurs, deux autres questions, que suivent les syndicats depuis de nombreusesannées. Dans une récentedéclaration le premier responsable du Snapest, Meziane Meriane, a tenu àpréciser que "ces grandsdossiers relèvent du gouvernementmême si l'interlocuteur des syndicats reste la Mme la ministre".Meziane Meriane en profite pour adresser une mise engarde à peine voliée au gouvernement, en le mettant en garde contre la tentation de "zapper" les syndicatsautonomes dans le cadre dudialogue social, expliquantque "ces syndicats ont prouvé leur présence sur le terrain etque les acquis obtenus par lesenseignants sont les résultats de leur lutte". A ceux quiaccusent justement les syndicatsautonomes de faire de lasurenchère salariale sans tenir compte du principe deréalité, marqué par une crise économique, le président du Snapest est tout simplementfurieux."Un responsable politiqueest tenu de répondre aux appels de détresse des personnesqui souffrent, des personnesdont le pouvoir d'achatest laminé par l'inflation. L'argent existe, le gouvernementdoit mettre en place une réforme fiscale, taxer lesgrosses fortunes, imposer unimpôt pour chaque projetlancé. Un responsable digne de ce nom doit réfléchir, proposerdes alternatives, car onne gère pas un pays comme une épicerie du coin." "Leurs points de vue sont très intéressants pour la préparation et la réussite de la rentrée scolaire" a-t-elle indiquée il y a quelques jours. Benghabrit, qui a donc invité les partenaires sociaux de son département pour ce tour de table, veut d'emblée jouer la carte du dialogue et de la concertation afin que l'année scolaire ne soit pas perturbée par les mouvements de grève et de contestations. En somme elle prône l'apaisement, ce d'autant que par le passé les syndicats lui ont, à maintes reprises, reproché de faire cavalier seul et de les marginaliser. Pour elle, cependant, les syndicats sont des partenaires à part entière. "Le statut de partenaire a été attribué aux syndicats suite à leur signature en octobre 2015 de la charte de l'éthique dans l'école" a-t-elle notamment indiqué. Que va proposer la ministre et que vont répliquer les syndicats ? Entre les deux parties la relation a presque tout le temps été tendue. Car les syndicats,regroupés quelquefois dans une intersyndicale, comme c'était le cas l'année dernière ou ils ont initiés nombred'actions de protestations, avancent souvent des revendications qui dépassent de loinles prérogatives du ministèrede l'Education nationale. Eneffet l'année passée lecouroux des syndicats étaittrès grand lorsque le gouvernement a, à travers une loitrès controversée, abrégé la retraite anticipée. On se rappelleque les syndicats ontmême eu recours à la grève pour infléchir la postion du gouvernement, mais ce dernier s'est alors montré inflexible. Il y a aussi le dossier du pouvoir d'achat qu'avancent souvent les syndicatsautonomes. Le projetde code du travail, lamédecine du travail sont, parailleurs, deux autres questions, que suivent les syndicats depuis de nombreusesannées. Dans une récentedéclaration le premier responsable du Snapest, Meziane Meriane, a tenu àpréciser que "ces grandsdossiers relèvent du gouvernementmême si l'interlocuteur des syndicats reste la Mme la ministre".Meziane Meriane en profite pour adresser une mise engarde à peine voliée au gouvernement, en le mettant en garde contre la tentation de "zapper" les syndicatsautonomes dans le cadre dudialogue social, expliquantque "ces syndicats ont prouvé leur présence sur le terrain etque les acquis obtenus par lesenseignants sont les résultats de leur lutte". A ceux quiaccusent justement les syndicatsautonomes de faire de lasurenchère salariale sans tenir compte du principe deréalité, marqué par une crise économique, le président du Snapest est tout simplementfurieux."Un responsable politiqueest tenu de répondre aux appels de détresse des personnesqui souffrent, des personnesdont le pouvoir d'achatest laminé par l'inflation. L'argent existe, le gouvernementdoit mettre en place une réforme fiscale, taxer lesgrosses fortunes, imposer unimpôt pour chaque projetlancé. Un responsable digne de ce nom doit réfléchir, proposerdes alternatives, car onne gère pas un pays comme une épicerie du coin."