La maladie de la Peste des petits ruminants (PPR) menace le cheptel algérien, ce qui inquiète beaucoup plus les consommateurs algériens. La maladie de la Peste des petits ruminants (PPR) menace le cheptel algérien, ce qui inquiète beaucoup plus les consommateurs algériens. Interrogé sur la question, le Dr El Hachemi Kaddour Karim, Directeur desservices vétérinaires auprès du ministèrede l'Agriculture, déclare que la maladiedes petits ruminants, ou "peste desmoutons, n'est pas transmise à l'homme"."Je tiens à assurer les citoyens, quant à laqualité de la viande sur le marché qui est+propre à la consommation +", a assuré leDr El Hachemi qui a été hier l'invité d'unechaine de télévision privée. "La peste desmoutons ne représente aucun danger pourl'homme", a-t-il réassuré.L'hôte de cette chaine de télévision aajouté, qu'en cas de doute sur la qualité dela viande, il est possible de contacter ou de consulter le vétérinaire."On ne peut pasprendre le risque de consommer uneviande, sans avoir les conseils d'un vétérinaire",a t-il précisé.L'opération de vaccination contre la fièvreaphteuse entamée par le ministère, atouché un million de moutons, a indiqué ce responsable. CONNAÎTRE CETTE MALADIE La PPR est principalement une maladie très grave des petits ruminants domestiques,dont l'évolution est rapide. Elle peut cependant également toucher les ruminants sauvages, lorsque ces derniersentrent en contact avec les petits ruminants domestiques. Elle se caractérise parl'apparition des signes suivants: état d'abattement,hyperthermie, écoulementsnasaux et oculaires, lésions buccales, difficultésrespiratoires avec toux, diarrhéenauséabonde, et se termine dans bien descas par la mort de l'animal. L'AGENT CAUSAL La PPR est causée par un virus appelé virus de la Peste des petits ruminants (PPR). Ce virus appartient au groupe des morbillivirus, de la famille des Paramyxoviridiae. Il est apparenté au virus de la peste bovine, de la rougeole chez l'homme, de la maladie de Carré chez les chiens et chez les carnivores sauvages, et aux morbillivirus rencontrés chez les animaux aquatiques. La caractérisation génétique des souches du virus de la PPR, a permis de les classer àce jour en quatre groupes, l'un en Asie et les trois autres en Afrique. On trouve au Proche-Orient le groupe Asie et l'un des trois groupes d'Afrique, à savoir celui de l'Afrique de l'Est. Mais cette classification des souches de la PPR, n'est pas aussiclaire que celle du virus de la peste bovine. ANIMAUX INFECTES Cliniquement, la maladie touche les moutons et les chèvres. Des cas cliniques ont été décrits sur des petits ruminants sauvages, dans certains parcs zoologiques,par exemple, sur des moutons Laristan, des gazelles de type Dorcas, des gemsbock et des ibex de Nubie. D'autres espèces, telles que les bovins, les buffles, les dromadaires et les porcs, peuvent être infectées par le virus de la PPR, même s'il est difficile de détecter les symptômes de lamaladie. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE Tous les pays d'Afrique situés entre le Sahara et l'équateur, de l'Océan atlantique à la mer Rouge, se trouvent dans la zoned'endémie de la PPR. L'Afrique du Nord, àpart l'Egypte, n'est pas touchée par laPPR. Il en est de même pour l'Afrique australe. La zone d'endémie de la PPR s'arrêtedonc apparemment, au nord du Kenya (une enquête sérologique menée en République-Unie de Tanzanie, n'a pas révélé la présence d'anticorps anti-PPR). Mais il existe, dans certains pays où la présence de la maladie n'a pas été confirmée officiellement, des indications sérologiques et/ou cliniques, qui démontrent la présence de l'infection. Dernièrement, des cas de PPR ont été relevés au Proche-Orient et dans la Péninsule arabique, et notamment, en République islamique d'Iran, en Iraq, en Israël, en Jordanie, au Koweït, au Liban, àOman, en Arabie saoudite, dans les Emirats arabes unis et au Yémen. Certains relevés sérologiques montrent que l'infection existe aussi en République arabe syrienne et en Turquie. De nombreux foyers de PPR sont aussi signalés en Inde, au Népal, au Bangladesh, au Pakistan et en Afghanistan. Il est conseillé aux pays ayant importé des petits ruminants à partir de l'un ou de plusieurs de ces pays, de rechercher tout syndrome caractérisé par des difficultés respiratoires, des écoulements oculaires,nasaux et bucaux, des lésions buccales et/ou de la diarrhée. Si on analyse la répartition géographique de la maladie, il semble difficile de dire si l'expansion de l'aire d'endémie de la PPRconstatée au cours de de ces 50 dernières années, est bien réelle ou si elle n'est quele reflet d'une plus grande attentiondémontrée par les services vétérinaires et de la disponibilité d'outils de diagnostic plus performants, voire d'un changement dans le pouvoir pathogène du virus. Il est probable qu'une analyse de ces différents facteurs permette de rendre compte de l'état actuel des connaissances en ce qui concerne cette maladie, longtemps ignorée en raison des confusions qui étaient faitesavec la pasteurellose, ou avec d'autres maladiesrespiratoires des petits ruminants. TRANSMISSION ET DIFFUSION Les animaux infectés excrètent de grandes quantités de virus par le jetage, les larmes, la salive et les matières fécales. De très fines gouttelettes de matières virulentes se forment à partir de ces sécrétions et excrétions et contaminent l'air ambiant. Latoux et les éternuements contribuent à la formation de ces gouttelettes. Les animaux s'infectent en les inhalant, d'où la transmission rapide de la maladie quand lecontact entre les animaux est étroit. D'autres sources de contamination sont représentées par l'eau, les aliments, lesmangeoires, les abreuvoirs et les litières souillées par les matières virulentes.Néanmoins, la contamination à partir de ces sources n'est que de courte durée car le virus de la PPR, tout comme celui de lapeste bovine, ne survit pas longtemps en milieu extérieur en raison de sa très grande fragilité.Le rassemblement et le mélange d'animaux de différentes origines contribuentà la dissémination de la maladie. APPARITION DE LA MALADIE DANS LE TROUPEAU Lorsque la maladie apparaît pour la première fois dans une région, le tableau clinique est généralement celui de la forme hyperaiguë: une très forte fièvre, un état d'abattement très profond suivi d'une mort foudroyante et ce, avant même les premiers signes cliniques caractéristiques. La forme typique de la PPR est la forme aiguë qui se caractérise par une évolution rapide au sein du troupeau, d'un syndrome constitué par de l'abattement, des écoulements nasaux, oculaires et buccaux. Ces symptômes sont accompagnés d'une respiration anormale avec toux, diarrhée, quientraînent généralement la mort de l'animal. Les bovins vaccinés ou non contre la peste bovine, qui sont en contact avec les petits ruminants malades, ne développeront pas cette maladie. À noter que les ovins et les caprins ne sont pas toujours touchés avec la même fréquence et la même gravité clinique. En Afrique, par exemple, la PPR est plus fréquemment observée chez les caprins que chez les ovins, alors que ces derniers semblent êtreles premières victimes de la maladie enAsie. Interrogé sur la question, le Dr El Hachemi Kaddour Karim, Directeur desservices vétérinaires auprès du ministèrede l'Agriculture, déclare que la maladiedes petits ruminants, ou "peste desmoutons, n'est pas transmise à l'homme"."Je tiens à assurer les citoyens, quant à laqualité de la viande sur le marché qui est+propre à la consommation +", a assuré leDr El Hachemi qui a été hier l'invité d'unechaine de télévision privée. "La peste desmoutons ne représente aucun danger pourl'homme", a-t-il réassuré.L'hôte de cette chaine de télévision aajouté, qu'en cas de doute sur la qualité dela viande, il est possible de contacter ou de consulter le vétérinaire."On ne peut pasprendre le risque de consommer uneviande, sans avoir les conseils d'un vétérinaire",a t-il précisé.L'opération de vaccination contre la fièvreaphteuse entamée par le ministère, atouché un million de moutons, a indiqué ce responsable. CONNAÎTRE CETTE MALADIE La PPR est principalement une maladie très grave des petits ruminants domestiques,dont l'évolution est rapide. Elle peut cependant également toucher les ruminants sauvages, lorsque ces derniersentrent en contact avec les petits ruminants domestiques. Elle se caractérise parl'apparition des signes suivants: état d'abattement,hyperthermie, écoulementsnasaux et oculaires, lésions buccales, difficultésrespiratoires avec toux, diarrhéenauséabonde, et se termine dans bien descas par la mort de l'animal. L'AGENT CAUSAL La PPR est causée par un virus appelé virus de la Peste des petits ruminants (PPR). Ce virus appartient au groupe des morbillivirus, de la famille des Paramyxoviridiae. Il est apparenté au virus de la peste bovine, de la rougeole chez l'homme, de la maladie de Carré chez les chiens et chez les carnivores sauvages, et aux morbillivirus rencontrés chez les animaux aquatiques. La caractérisation génétique des souches du virus de la PPR, a permis de les classer àce jour en quatre groupes, l'un en Asie et les trois autres en Afrique. On trouve au Proche-Orient le groupe Asie et l'un des trois groupes d'Afrique, à savoir celui de l'Afrique de l'Est. Mais cette classification des souches de la PPR, n'est pas aussiclaire que celle du virus de la peste bovine. ANIMAUX INFECTES Cliniquement, la maladie touche les moutons et les chèvres. Des cas cliniques ont été décrits sur des petits ruminants sauvages, dans certains parcs zoologiques,par exemple, sur des moutons Laristan, des gazelles de type Dorcas, des gemsbock et des ibex de Nubie. D'autres espèces, telles que les bovins, les buffles, les dromadaires et les porcs, peuvent être infectées par le virus de la PPR, même s'il est difficile de détecter les symptômes de lamaladie. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE Tous les pays d'Afrique situés entre le Sahara et l'équateur, de l'Océan atlantique à la mer Rouge, se trouvent dans la zoned'endémie de la PPR. L'Afrique du Nord, àpart l'Egypte, n'est pas touchée par laPPR. Il en est de même pour l'Afrique australe. La zone d'endémie de la PPR s'arrêtedonc apparemment, au nord du Kenya (une enquête sérologique menée en République-Unie de Tanzanie, n'a pas révélé la présence d'anticorps anti-PPR). Mais il existe, dans certains pays où la présence de la maladie n'a pas été confirmée officiellement, des indications sérologiques et/ou cliniques, qui démontrent la présence de l'infection. Dernièrement, des cas de PPR ont été relevés au Proche-Orient et dans la Péninsule arabique, et notamment, en République islamique d'Iran, en Iraq, en Israël, en Jordanie, au Koweït, au Liban, àOman, en Arabie saoudite, dans les Emirats arabes unis et au Yémen. Certains relevés sérologiques montrent que l'infection existe aussi en République arabe syrienne et en Turquie. De nombreux foyers de PPR sont aussi signalés en Inde, au Népal, au Bangladesh, au Pakistan et en Afghanistan. Il est conseillé aux pays ayant importé des petits ruminants à partir de l'un ou de plusieurs de ces pays, de rechercher tout syndrome caractérisé par des difficultés respiratoires, des écoulements oculaires,nasaux et bucaux, des lésions buccales et/ou de la diarrhée. Si on analyse la répartition géographique de la maladie, il semble difficile de dire si l'expansion de l'aire d'endémie de la PPRconstatée au cours de de ces 50 dernières années, est bien réelle ou si elle n'est quele reflet d'une plus grande attentiondémontrée par les services vétérinaires et de la disponibilité d'outils de diagnostic plus performants, voire d'un changement dans le pouvoir pathogène du virus. Il est probable qu'une analyse de ces différents facteurs permette de rendre compte de l'état actuel des connaissances en ce qui concerne cette maladie, longtemps ignorée en raison des confusions qui étaient faitesavec la pasteurellose, ou avec d'autres maladiesrespiratoires des petits ruminants. TRANSMISSION ET DIFFUSION Les animaux infectés excrètent de grandes quantités de virus par le jetage, les larmes, la salive et les matières fécales. De très fines gouttelettes de matières virulentes se forment à partir de ces sécrétions et excrétions et contaminent l'air ambiant. Latoux et les éternuements contribuent à la formation de ces gouttelettes. Les animaux s'infectent en les inhalant, d'où la transmission rapide de la maladie quand lecontact entre les animaux est étroit. D'autres sources de contamination sont représentées par l'eau, les aliments, lesmangeoires, les abreuvoirs et les litières souillées par les matières virulentes.Néanmoins, la contamination à partir de ces sources n'est que de courte durée car le virus de la PPR, tout comme celui de lapeste bovine, ne survit pas longtemps en milieu extérieur en raison de sa très grande fragilité.Le rassemblement et le mélange d'animaux de différentes origines contribuentà la dissémination de la maladie. APPARITION DE LA MALADIE DANS LE TROUPEAU Lorsque la maladie apparaît pour la première fois dans une région, le tableau clinique est généralement celui de la forme hyperaiguë: une très forte fièvre, un état d'abattement très profond suivi d'une mort foudroyante et ce, avant même les premiers signes cliniques caractéristiques. La forme typique de la PPR est la forme aiguë qui se caractérise par une évolution rapide au sein du troupeau, d'un syndrome constitué par de l'abattement, des écoulements nasaux, oculaires et buccaux. Ces symptômes sont accompagnés d'une respiration anormale avec toux, diarrhée, quientraînent généralement la mort de l'animal. Les bovins vaccinés ou non contre la peste bovine, qui sont en contact avec les petits ruminants malades, ne développeront pas cette maladie. À noter que les ovins et les caprins ne sont pas toujours touchés avec la même fréquence et la même gravité clinique. En Afrique, par exemple, la PPR est plus fréquemment observée chez les caprins que chez les ovins, alors que ces derniers semblent êtreles premières victimes de la maladie enAsie.