L'Algérie a refoulé une cargaison de blé en provenance d'Argentine, pour un défaut de qualité, a rapporté l'agence Reuters. Le blé expédié vers l'Algérie était "en-dessous des standards de qualité contractuels", selon l'agence qui cite ArgenTrigo, Chambre argentine de l'industrie du blé. L'Algérie a refoulé une cargaison de blé en provenance d'Argentine, pour un défaut de qualité, a rapporté l'agence Reuters. Le blé expédié vers l'Algérie était "en-dessous des standards de qualité contractuels", selon l'agence qui cite ArgenTrigo, Chambre argentine de l'industrie du blé. Contenusur le marché, une récolte de 19 millions de tonnes.La partie argentine a expliqué, que ce rejetest un "cas isolé", affirmant que "le bléargentin est généralement en bon état". Leblé a été expédié par l'entreprise chinoiseCOFCO, spécialisée dans le transport decéréales. "C'était une expédition deCOFCO, et le problème est que le blén'était pas dans un excellent état. Il étaitdéjà à moitié-germé, lorsque la cargaison aété chargée", a reconnu DavidHughes, présidentd'ArgenTrigo, cité par Reuters.L'Algérie est le deuxième plus grand clientpour le blé argentin. En 2018, 900.000tonnes de blé ont été importés de ce pays,pour une valeur de 160 millions de dollars.De même sources, on apprend que lescontrôles des céréales, au niveau du portalgérien, ont permis aux autorités algériennesde détecter que la cargaison enquestion, ne répondait pas aux normes prérequises.De même source, la compagnie propriétairedu blé, Cofco, aurait exporté vers l'Algérie un blé de faible qualité. La teneuren farine qui résulte de cette cargaison, estfaiblement panifiable. Ce qui altère la fermentationet la cuisson de la farine enquestion. Un argument suffisant, pour refuser la cargaison livrée. Seule explication plausible pour les médias argentins, c'est que l'entreprise en question aurait exporté un blé qui a germé au cours de la traversée. On signale, dans ce sillage, que la céréaliculture en Argentine a souffert d'une pluviométrie abondante, courant octobre et novembre, une situation qui a affecté la qualité des récoltes. La presse argentine s'interroge, cependant, sur l'impact de cet incident sur les prochaines cargaisons prévues. De même source, on estime les exportations argentines en blé, à 2,8 milliards de dollars. Les Argentins craignent que le scénario de la cargaison rejetée par Alger, ne se reproduise pour leurs prochaines livraisons. A noter que l'Algérie a affirmé sa volonté de diversifier ses fournisseurs en blé. La Russie avait annoncé la presse en octobre dernier, serait à la têtedes futurs fournisseurs de l'Algérie. L'Algérie a importé 3,2 millions de tonnes de l'UE L'Algérie a importé de l'Union européenne, 3,2 millions de tonnes de blé tendre, durant la campagne 2017/2018, selon le dernier bilan de France Agrimer. Près de 98% de cette quantité est importée de France. Durant la campagne 2016-2017, la quantité importée de l'UE était de 3,5 millionsde tonnes, selon la même source. Quant aux importations de blé dur, elles ont atteint 57.622 tonnes durant la campagne 2017-2018, soit 100% de France. Pour l'orge, l'UE a exporté vers l'Algérie une quantité de 318.215 tonnes durant la même campagne. Pour rappel, lAlgérie avait importé de l'Europe une quantité de 2,4 millions de tonnes de blé tendre, durant les six mois de la campagne 2017- 2018 contre 2,9 millions de tonnes de blé tendre durant les six mois de la campagne 2016-2017, selon les services douaniers français. Quant au blé dur, l'Algérie a importé 34.998 tonnes durant les six mois de la campagne 2016-2017, alors que durant la campagne 2017-2018, elle a importé une quantité de 32 546 tonnes, toujours selon la même source. Notons également qu'en avril dernier, l'Office algérien interprofessionnel des (Oaic), a acheté 388.000 tonnes de meunier, pour une facture d'achatautour de 90 millions de dollars. Ce n'est que le dixième des besoins du pays, selon l'Oaic, qui ne trouve le choix que d'aller vers le marché international pour d'autres approvisionnements à l'issue de la campagne céréalière de cette année. L'Algériedemeure un des plus grands importateurs de céréales au monde. Rien que durant les deux premiers mois de 2018, notre pays en a importé pour 542,8 millions de dollars contre 530,6 millions de dollars (+2,3%),durant la même période de l'année passée. Contenusur le marché, une récolte de 19 millions de tonnes.La partie argentine a expliqué, que ce rejetest un "cas isolé", affirmant que "le bléargentin est généralement en bon état". Leblé a été expédié par l'entreprise chinoiseCOFCO, spécialisée dans le transport decéréales. "C'était une expédition deCOFCO, et le problème est que le blén'était pas dans un excellent état. Il étaitdéjà à moitié-germé, lorsque la cargaison aété chargée", a reconnu DavidHughes, présidentd'ArgenTrigo, cité par Reuters.L'Algérie est le deuxième plus grand clientpour le blé argentin. En 2018, 900.000tonnes de blé ont été importés de ce pays,pour une valeur de 160 millions de dollars.De même sources, on apprend que lescontrôles des céréales, au niveau du portalgérien, ont permis aux autorités algériennesde détecter que la cargaison enquestion, ne répondait pas aux normes prérequises.De même source, la compagnie propriétairedu blé, Cofco, aurait exporté vers l'Algérie un blé de faible qualité. La teneuren farine qui résulte de cette cargaison, estfaiblement panifiable. Ce qui altère la fermentationet la cuisson de la farine enquestion. Un argument suffisant, pour refuser la cargaison livrée. Seule explication plausible pour les médias argentins, c'est que l'entreprise en question aurait exporté un blé qui a germé au cours de la traversée. On signale, dans ce sillage, que la céréaliculture en Argentine a souffert d'une pluviométrie abondante, courant octobre et novembre, une situation qui a affecté la qualité des récoltes. La presse argentine s'interroge, cependant, sur l'impact de cet incident sur les prochaines cargaisons prévues. De même source, on estime les exportations argentines en blé, à 2,8 milliards de dollars. Les Argentins craignent que le scénario de la cargaison rejetée par Alger, ne se reproduise pour leurs prochaines livraisons. A noter que l'Algérie a affirmé sa volonté de diversifier ses fournisseurs en blé. La Russie avait annoncé la presse en octobre dernier, serait à la têtedes futurs fournisseurs de l'Algérie. L'Algérie a importé 3,2 millions de tonnes de l'UE L'Algérie a importé de l'Union européenne, 3,2 millions de tonnes de blé tendre, durant la campagne 2017/2018, selon le dernier bilan de France Agrimer. Près de 98% de cette quantité est importée de France. Durant la campagne 2016-2017, la quantité importée de l'UE était de 3,5 millionsde tonnes, selon la même source. Quant aux importations de blé dur, elles ont atteint 57.622 tonnes durant la campagne 2017-2018, soit 100% de France. Pour l'orge, l'UE a exporté vers l'Algérie une quantité de 318.215 tonnes durant la même campagne. Pour rappel, lAlgérie avait importé de l'Europe une quantité de 2,4 millions de tonnes de blé tendre, durant les six mois de la campagne 2017- 2018 contre 2,9 millions de tonnes de blé tendre durant les six mois de la campagne 2016-2017, selon les services douaniers français. Quant au blé dur, l'Algérie a importé 34.998 tonnes durant les six mois de la campagne 2016-2017, alors que durant la campagne 2017-2018, elle a importé une quantité de 32 546 tonnes, toujours selon la même source. Notons également qu'en avril dernier, l'Office algérien interprofessionnel des (Oaic), a acheté 388.000 tonnes de meunier, pour une facture d'achatautour de 90 millions de dollars. Ce n'est que le dixième des besoins du pays, selon l'Oaic, qui ne trouve le choix que d'aller vers le marché international pour d'autres approvisionnements à l'issue de la campagne céréalière de cette année. L'Algériedemeure un des plus grands importateurs de céréales au monde. Rien que durant les deux premiers mois de 2018, notre pays en a importé pour 542,8 millions de dollars contre 530,6 millions de dollars (+2,3%),durant la même période de l'année passée.