La police soudanaise a tiré lundi des gaz lacrymogènes sur des manifestants antigouvernementauxprotestant dans lesrues de la capitale Khartoum et de saville-jumelle Omdourman, ont indiquédes témoins. Scandant "liberté, liberté",des Soudanais ont manifesté dans deuxquartiers de Khartoum et un quartierd'Omdourman, La police soudanaise a tiré lundi des gaz lacrymogènes sur des manifestants antigouvernementauxprotestant dans lesrues de la capitale Khartoum et de saville-jumelle Omdourman, ont indiquédes témoins. Scandant "liberté, liberté",des Soudanais ont manifesté dans deuxquartiers de Khartoum et un quartierd'Omdourman, selon des témoins.La police anti-émeute est rapidementintervenue pour les disperser.Les manifestants ont toutefois continuéde scander "liberté, paix, justice", l'undes slogans du mouvement de contestationqui dure depuis le 19 décembre, ontindiqué des témoins.Ils répondaient à l'appel de l'Associationdes professionnels soudanais, fer delance de la contestation, à tenir de nouveauxrassemblements cette semainecontre le président soudanais Omar el-Béchir. Les manifestations ont étédéclenchées par la décision du gouvernementde tripler le prix du pain. Elles sesont transformées en mouvement decontestation réclamant le départ de M.Béchir, au pouvoir depuis un coup d'Etaten 1989. Selon un bilan officiel, trente personnes ont perdu la vie depuis le début des manifestations. L'ONG Human RightsWatch (HRW) parle de 51manifestants tués. Face à cette contestation,M. Béchir a cherché ces dernières semaines à rallier ses partisans à travers le pays et à s'assurer du soutien de ses alliés régionaux. Dimanche, lors de trois rassemblements dans l'Etat du Kordofan-il a promis d'apporter le développement milieu rural, notamment par construction de nouvelles infrastructures. Depuis des années, les Soudanais font face à des difficultés économiques croissantes. Le pays est confronté à une inflation de près de 70 % par an et plusieurs villes souffrent de pénuries de pain et de carburant. Le chef de l'Etat et d'autres responsables soudanais ont que seule une élection pourrait assurer un changement du pouvoir. M. Béchir envisage de briguer un troisième andat lors de l'élection prévue en 2020. selon des témoins.La police anti-émeute est rapidementintervenue pour les disperser.Les manifestants ont toutefois continuéde scander "liberté, paix, justice", l'undes slogans du mouvement de contestationqui dure depuis le 19 décembre, ontindiqué des témoins.Ils répondaient à l'appel de l'Associationdes professionnels soudanais, fer delance de la contestation, à tenir de nouveauxrassemblements cette semainecontre le président soudanais Omar el-Béchir. Les manifestations ont étédéclenchées par la décision du gouvernementde tripler le prix du pain. Elles sesont transformées en mouvement decontestation réclamant le départ de M.Béchir, au pouvoir depuis un coup d'Etaten 1989. Selon un bilan officiel, trente personnes ont perdu la vie depuis le début des manifestations. L'ONG Human RightsWatch (HRW) parle de 51manifestants tués. Face à cette contestation,M. Béchir a cherché ces dernières semaines à rallier ses partisans à travers le pays et à s'assurer du soutien de ses alliés régionaux. Dimanche, lors de trois rassemblements dans l'Etat du Kordofan-il a promis d'apporter le développement milieu rural, notamment par construction de nouvelles infrastructures. Depuis des années, les Soudanais font face à des difficultés économiques croissantes. Le pays est confronté à une inflation de près de 70 % par an et plusieurs villes souffrent de pénuries de pain et de carburant. Le chef de l'Etat et d'autres responsables soudanais ont que seule une élection pourrait assurer un changement du pouvoir. M. Béchir envisage de briguer un troisième andat lors de l'élection prévue en 2020.