Les islamistes ont trouvé, encore une fois, un nouvel angle d'attaque contre laministre algérienne de l'Education, NouriaBenghabrit. Qui ne se souvient pas desfameuses polémiques sur la suppression dela "basmela" des manuels Les islamistes ont trouvé, encore une fois, un nouvel angle d'attaque contre laministre algérienne de l'Education, NouriaBenghabrit. Qui ne se souvient pas desfameuses polémiques sur la suppression dela "basmela" des manuels scolaires, et le port du niqab dans les établissements?Cette fois-ci, ces derniers lui reprochentd'avoir interdit la prière anarchique àl'école.Derrière cette énième attaque contre laministre, on assiste à la confrontation dedeux projets de société. Pour les islamistes, les réformes de la ministre de l'Education sont une "agression contre lesenfants et l'identité du peuple algérien". Les soutiens de Nouria Benghabrit, eux, rêvent d'une école sécularisée, éloignée d religieux. Devant cette campagne intimidante,le débat tourne à sens unique. Uneaubaine pour les partis islamistes qui cherchaientà se redorer le blason, après desdéfaites cuisantes lors des deniers rendezvousélectoraux, et revigorer ainsi en cettepériode préélectorale et pour laquelle cettepolémique peut servir de thème porteur,pour mobiliser les électeurs. Au-delà ducourage dont la ministre de l'Education,Nouria Benghebrit, a encore fait preuve,lorsqu'il s'agit d'éloigner l'école descontingences idéologiques et, notamment, de l'infiltration salafiste, le ministre desAffaires religieuses, pour sa part, n'a pas mâché ses convictions en mettant en garde contre le péril de la radicalisation, lors des prêches du vendredi, consacrés dans certaines mosquées à la critique et la dénonciation de la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit. Mohamed Aïssa dément l'existence d'une quelconque instruction émanant de son département ministériel, pour consacrer des prêches à la ministre de l'Education. "Il n'y a eu aucune instruction du ministère desAffaires religieuses qui ait été envoyée auximams, pour répondre ,ni à la ministre de l'Education, ni à un autre membre de l'Exécutif", a-t-il assuré, en affirmant que des "sanctions" seront prises contre tous les imams qui se sont attaqués à Mme Benghebrit, suite à la décision de son département de ne pas consacrer de temps, pour la prière des élèves dans les classes. "Nos orientations pour les imams sont basées sur la sunna, qui interdit de s'attaquer à des personnes ou de faire la propagande",a précisé le ministre, critiqué pour son silence par rapport à la féroce cabale des islamo-obscurantistes contre la ministre l'Education. Mohamed Aïssa a, par ailleurs, défendu les imams qui, selon les rapports qui lui sont parvenus hier samedi, n'ont pas attaqué la ministre mais, ils ont parlé de la prière et de la nécessité de respecter les horaires et les conditions nécessaires à sa pratique. "Les cas exceptionnels ne peuvent pas supprimer la règle générale", a-t-il affirmé, tout en considérant que les attaques qui ont été relevées par desmédias, ne peuvent être que des cas isolés. scolaires, et le port du niqab dans les établissements?Cette fois-ci, ces derniers lui reprochentd'avoir interdit la prière anarchique àl'école.Derrière cette énième attaque contre laministre, on assiste à la confrontation dedeux projets de société. Pour les islamistes, les réformes de la ministre de l'Education sont une "agression contre lesenfants et l'identité du peuple algérien". Les soutiens de Nouria Benghabrit, eux, rêvent d'une école sécularisée, éloignée d religieux. Devant cette campagne intimidante,le débat tourne à sens unique. Uneaubaine pour les partis islamistes qui cherchaientà se redorer le blason, après desdéfaites cuisantes lors des deniers rendezvousélectoraux, et revigorer ainsi en cettepériode préélectorale et pour laquelle cettepolémique peut servir de thème porteur,pour mobiliser les électeurs. Au-delà ducourage dont la ministre de l'Education,Nouria Benghebrit, a encore fait preuve,lorsqu'il s'agit d'éloigner l'école descontingences idéologiques et, notamment, de l'infiltration salafiste, le ministre desAffaires religieuses, pour sa part, n'a pas mâché ses convictions en mettant en garde contre le péril de la radicalisation, lors des prêches du vendredi, consacrés dans certaines mosquées à la critique et la dénonciation de la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit. Mohamed Aïssa dément l'existence d'une quelconque instruction émanant de son département ministériel, pour consacrer des prêches à la ministre de l'Education. "Il n'y a eu aucune instruction du ministère desAffaires religieuses qui ait été envoyée auximams, pour répondre ,ni à la ministre de l'Education, ni à un autre membre de l'Exécutif", a-t-il assuré, en affirmant que des "sanctions" seront prises contre tous les imams qui se sont attaqués à Mme Benghebrit, suite à la décision de son département de ne pas consacrer de temps, pour la prière des élèves dans les classes. "Nos orientations pour les imams sont basées sur la sunna, qui interdit de s'attaquer à des personnes ou de faire la propagande",a précisé le ministre, critiqué pour son silence par rapport à la féroce cabale des islamo-obscurantistes contre la ministre l'Education. Mohamed Aïssa a, par ailleurs, défendu les imams qui, selon les rapports qui lui sont parvenus hier samedi, n'ont pas attaqué la ministre mais, ils ont parlé de la prière et de la nécessité de respecter les horaires et les conditions nécessaires à sa pratique. "Les cas exceptionnels ne peuvent pas supprimer la règle générale", a-t-il affirmé, tout en considérant que les attaques qui ont été relevées par desmédias, ne peuvent être que des cas isolés.