Les syndicats membres de l'Intersyndicale ont dressé, hier, un véritable réquisitoire contre le ministère de tutelle, l'accusant de n'avoir pas "la volonté" de solutionner les problèmes du secteur. Ils ont annoncé que la grève de demain mardi et après-demain mercredi, avec des sit-in régionaux le mercredi 27 février, est maintenue. Les syndicats membres de l'Intersyndicale ont dressé, hier, un véritable réquisitoire contre le ministère de tutelle, l'accusant de n'avoir pas "la volonté" de solutionner les problèmes du secteur. Ils ont annoncé que la grève de demain mardi et après-demain mercredi, avec des sit-in régionaux le mercredi 27 février, est maintenue. Les représentants du Satef, de l'Unpef, du Cela, du Cnapest, du Snapeste etdu SNTE, ont expliqué au cours d'unpoint de presse tenu au siège de l'Unpef,que les rencontres tenues en fin de semaineavec le ministère n'ont abouti à aucunrésultat."Pour nous, il n'y a rien de nouveau, etdonc on maintient la grève'' des 26 et 27février, a affirmé le coordinateur del'Unpef, Sadek Dziri.Samedi en fin de journée, la ministre del'Education, Nouria Benghabrit, a indiquésur sa page Facebook que "la série de rencontresbilatérales engagée par le ministèrede l'Education nationale avec les représentants des syndicats du secteur, a pris finsamedi, en application du protocole régissantles actions avec le partenaire social encas de grève.''Selon la ministre, "les rencontres ontporté sur les préoccupations soulevées,l'enrichissement des projets de procès-verbauxde réunion élaborés à la suite de lagrève du 21 janvier dernier, l'examen decertaines observations et points et la formulationde plusieurs propositions". "Cesprocès-verbaux seront signés au cours decette semaine", a-t-elle ajouté.A l'Intersyndicale, on rejette ce communiqué, car "à chaque fois, ils parlent de rencontresavec les syndicats dans le cadre duprotocole'', mais refusent "d'engager desdiscussions sérieuses autour de nos revendications.''"C'est les mêmes réponses nous ont été données que celles avant l'annonce de la grève du 21 janvier'', a-t-il ajouté. "Le ministère dit que cela le dépasse, sur certains dossiers comme la retraite ou le statut particulier. Mais, pour nous syndicats, c'est le ministère (del'Education) qui est notre interlocuteur et là, après les discussions de mercredi et jeudi, il n'y a rien de nouveau''. Meziane Meriane, coordinateur du Snapeste, estime de son côté, qu'au ministère, "ils ne veulent pas d'un véritable dialogue''. "On tourne en rond, et à chaque fois, onrevient à la case de départ'', ajoute-t-il, avant de signaler que "ce n'est pas la faute des partenaires sociaux qui ont la volonté de proposer même des sorties de crise.""Malheureusement, a-t-il dit, il faut reconnaître que la matrice principale du conflit, c'est la non-reconnaissance des syndicats autonomes comme des partenaires sociauxà part entière. Si cette reconnaissance est évidente sur le terrain, on serait reçu à la source, je dirais le gouvernement pour trouver des solutions.''"Ils ne doivent pas tromper l'opinion publique, ils n'ont pas la volonté de solutionner les problèmes, et à chaque fois, c'est la fuite en avant'', affirme-t-il. La grève prévue les 26 et 27 février prochainssera la seconde que vont observerces syndicats, après celle du 21 janvier dernier, à l'appui de revendications socioprofessionnelles,dont la révision du statutparticulier et la retraite proportionnelle. Les représentants du Satef, de l'Unpef, du Cela, du Cnapest, du Snapeste etdu SNTE, ont expliqué au cours d'unpoint de presse tenu au siège de l'Unpef,que les rencontres tenues en fin de semaineavec le ministère n'ont abouti à aucunrésultat."Pour nous, il n'y a rien de nouveau, etdonc on maintient la grève'' des 26 et 27février, a affirmé le coordinateur del'Unpef, Sadek Dziri.Samedi en fin de journée, la ministre del'Education, Nouria Benghabrit, a indiquésur sa page Facebook que "la série de rencontresbilatérales engagée par le ministèrede l'Education nationale avec les représentants des syndicats du secteur, a pris finsamedi, en application du protocole régissantles actions avec le partenaire social encas de grève.''Selon la ministre, "les rencontres ontporté sur les préoccupations soulevées,l'enrichissement des projets de procès-verbauxde réunion élaborés à la suite de lagrève du 21 janvier dernier, l'examen decertaines observations et points et la formulationde plusieurs propositions". "Cesprocès-verbaux seront signés au cours decette semaine", a-t-elle ajouté.A l'Intersyndicale, on rejette ce communiqué, car "à chaque fois, ils parlent de rencontresavec les syndicats dans le cadre duprotocole'', mais refusent "d'engager desdiscussions sérieuses autour de nos revendications.''"C'est les mêmes réponses nous ont été données que celles avant l'annonce de la grève du 21 janvier'', a-t-il ajouté. "Le ministère dit que cela le dépasse, sur certains dossiers comme la retraite ou le statut particulier. Mais, pour nous syndicats, c'est le ministère (del'Education) qui est notre interlocuteur et là, après les discussions de mercredi et jeudi, il n'y a rien de nouveau''. Meziane Meriane, coordinateur du Snapeste, estime de son côté, qu'au ministère, "ils ne veulent pas d'un véritable dialogue''. "On tourne en rond, et à chaque fois, onrevient à la case de départ'', ajoute-t-il, avant de signaler que "ce n'est pas la faute des partenaires sociaux qui ont la volonté de proposer même des sorties de crise.""Malheureusement, a-t-il dit, il faut reconnaître que la matrice principale du conflit, c'est la non-reconnaissance des syndicats autonomes comme des partenaires sociauxà part entière. Si cette reconnaissance est évidente sur le terrain, on serait reçu à la source, je dirais le gouvernement pour trouver des solutions.''"Ils ne doivent pas tromper l'opinion publique, ils n'ont pas la volonté de solutionner les problèmes, et à chaque fois, c'est la fuite en avant'', affirme-t-il. La grève prévue les 26 et 27 février prochainssera la seconde que vont observerces syndicats, après celle du 21 janvier dernier, à l'appui de revendications socioprofessionnelles,dont la révision du statutparticulier et la retraite proportionnelle.