Comme attendu et annoncé hier vendredi, était unejournée de manifestations.Des dizaines de milliersd'Algériens ont en effet, etaprès la prière du vendredi, manifesté pacifiquement danspratiquement toutes les villesdu pays et, notamment, lesplus grandes d'entre elles. Comme attendu et annoncé hier vendredi, était unejournée de manifestations.Des dizaines de milliersd'Algériens ont en effet, etaprès la prière du vendredi, manifesté pacifiquement danspratiquement toutes les villesdu pays et, notamment, lesplus grandes d'entre elles. Agorges déployées, ils ont scandé des slogans revendiquant le changement,l'état de droit et ont vilipendécertains responsables, à l'exemple du Premier ministre. Ahmed Ouyahia, enbrandissant des pancartes ou il était écritque "l'Algérie n'est pas la Syrie "Regarde la civilisation". Une réponse au Premier ministre qui a mis en garde, la veille àl'APN, contre un scénario semblable àcelui qui a eu lieu la Syrie.Les manifestants ont aussi dit leur opposition à la candidature du présidentBouteflika à la prochaine élection présidentielle,prévue le 18 avril prochain. Ensomme, comme ce fut le cas le vendredi22 février dernier, lors des premières manifestations, ils demandent au président candidatde retirer sa candidature et de ne pas,ainsi, briguer un nouveau mandat à la têtede la République.Les manifestations d'hier semblaient êtreplus importantes que celles de vendredi passé. A Alger, en tout cas, il en a été ainsi. Cette manifestation a vu la participation de nombreuses figures politiques, àl'instar de Louisa Hanoune, Ali Bebflis et Abdallah Djaballah,de l'opposition. LaMoudjahida Djamila Bouhired a aussi participéà la marche. Certains manifestants,qui voulaient marcher sur le siège de laprésidence de la République à ElMouradia, ont été empêchés par unimpressionnant dispositif de sécurité au niveau de l'hôtel Saint Georges. Les forces de l'ordre, pour les disperser et les contenir, ont alors usé des tirs de gaz lacrymogène. Les manifestants ont, un peu partout, scandé "chorta ou chaab, khawa khawa", "FLN dégage" et ont mis aussi l'accent sur le caractère pacifique de leur action. "Silmia, Silmia" a été scandé par la foule, sur l'ensemble du territoire national. Il estvrai que les craintes des dérapages ont étérelevées par tout le monde, d'où, certainement, la multiplication des appels pourque les manifestations restent pacifiques afin de ne pas donner l''occasion aux casseurs de s'infiltrer parmi la foule. Il semble que les appels ont été entendus puisque, à l'heure ou nous mettons sous presse, aucun incident sérieux, aucunecasse, aucune bagarre, aucun bien public ou privé touché, c'est dire le haut degré decivisme des manifestants qui s'en sont tenus aux seuls mots d'ordre, donnantainsi une leçon à tous les semeurs de troublequi espéraient que les manifestationsune autre inclinaison, autrementplus dangereuse. Mais fort heureusement, cela n'a pas été le cas non seulement a Alger, mis à part quelques escarmouches des manifestants avec les forcesde l'ordre, mais aussi un peu partout comme à Annaba, Sétif, Oran, Tiaret,Constantine, Béjaia, Chlef, Tizi-Ouzou,Souk-Ahras, Guelma, Sidi Bel Abbès,Tlemcen, Relizane, Ghardaia, Touggourt et Ouargla où des dizaines de milliers demanifestants ont exprimé en toute liberté, leur point de vue. Agorges déployées, ils ont scandé des slogans revendiquant le changement,l'état de droit et ont vilipendécertains responsables, à l'exemple du Premier ministre. Ahmed Ouyahia, enbrandissant des pancartes ou il était écritque "l'Algérie n'est pas la Syrie "Regarde la civilisation". Une réponse au Premier ministre qui a mis en garde, la veille àl'APN, contre un scénario semblable àcelui qui a eu lieu la Syrie.Les manifestants ont aussi dit leur opposition à la candidature du présidentBouteflika à la prochaine élection présidentielle,prévue le 18 avril prochain. Ensomme, comme ce fut le cas le vendredi22 février dernier, lors des premières manifestations, ils demandent au président candidatde retirer sa candidature et de ne pas,ainsi, briguer un nouveau mandat à la têtede la République.Les manifestations d'hier semblaient êtreplus importantes que celles de vendredi passé. A Alger, en tout cas, il en a été ainsi. Cette manifestation a vu la participation de nombreuses figures politiques, àl'instar de Louisa Hanoune, Ali Bebflis et Abdallah Djaballah,de l'opposition. LaMoudjahida Djamila Bouhired a aussi participéà la marche. Certains manifestants,qui voulaient marcher sur le siège de laprésidence de la République à ElMouradia, ont été empêchés par unimpressionnant dispositif de sécurité au niveau de l'hôtel Saint Georges. Les forces de l'ordre, pour les disperser et les contenir, ont alors usé des tirs de gaz lacrymogène. Les manifestants ont, un peu partout, scandé "chorta ou chaab, khawa khawa", "FLN dégage" et ont mis aussi l'accent sur le caractère pacifique de leur action. "Silmia, Silmia" a été scandé par la foule, sur l'ensemble du territoire national. Il estvrai que les craintes des dérapages ont étérelevées par tout le monde, d'où, certainement, la multiplication des appels pourque les manifestations restent pacifiques afin de ne pas donner l''occasion aux casseurs de s'infiltrer parmi la foule. Il semble que les appels ont été entendus puisque, à l'heure ou nous mettons sous presse, aucun incident sérieux, aucunecasse, aucune bagarre, aucun bien public ou privé touché, c'est dire le haut degré decivisme des manifestants qui s'en sont tenus aux seuls mots d'ordre, donnantainsi une leçon à tous les semeurs de troublequi espéraient que les manifestationsune autre inclinaison, autrementplus dangereuse. Mais fort heureusement, cela n'a pas été le cas non seulement a Alger, mis à part quelques escarmouches des manifestants avec les forcesde l'ordre, mais aussi un peu partout comme à Annaba, Sétif, Oran, Tiaret,Constantine, Béjaia, Chlef, Tizi-Ouzou,Souk-Ahras, Guelma, Sidi Bel Abbès,Tlemcen, Relizane, Ghardaia, Touggourt et Ouargla où des dizaines de milliers demanifestants ont exprimé en toute liberté, leur point de vue.