Des acteurs de la santé publique ont dénoncé lasituation de malaise que vit lesecteur. Lors d'unrassemblement entreprofesseurs et chefs deservice de CHU à Alger, cesprofessionnels ont vivementcritiqué le marasme danslequel vit la santé publique. Des acteurs de la santé publique ont dénoncé lasituation de malaise que vit lesecteur. Lors d'unrassemblement entreprofesseurs et chefs deservice de CHU à Alger, cesprofessionnels ont vivementcritiqué le marasme danslequel vit la santé publique. Après la lettre du professeur Kamel Bouzid où il dénonce la situationdes cancéreux, c'est autour d'autresresponsables médicaux de lui emboîter lepas. En effet, lors d'un rassemblement auCHU Mustapha-Pacha, des professeurs,docents et médecins généralistes, ont unanimementdéclaré que "la santé publique reste un secteur sinistré, où la mauvaisegestion et l'incohérence des politiquespubliques révèlent toutes leurs tares". Leprofesseur Cherchali, du service de cardiologiede Bejaia, a estimé que "la loi sur lasanté qui vient d'être adoptée est certesintéressante, mais certains de ces articlessont flous". C'est le cas pour la prise encharge des soins des pathologies lourdes,où cette loi ne fait que consacrer des généralitésque tout le monde connaît. Le professeurTouil du CHU de Constantine,déplore que "les hôpitaux publics sontdevenus des enceintes où tout se fait, alorsque leur fonction universitaire a été mise àl'écart". Les problèmes de soins à l'étranger,les promotions de grade, le financementdes structures publiques de santé, ontété revisités avec des propos virulents àl'endroit de la tutelle. Ces professionnelsont regretté que "les budgets indigentsconsacrés à la santé publique ne suffisentplus"et la majorité de ces subventions estabsorbée par "les salaires des médecins etparamédicaux". Ils ont crié leur colèrecontre la suspension de certains projets d'hôpitaux qui devaient voir le jour cette année et qui ont été gelés sans raison. "Le gouvernement doit prendre ses responsabilité pour le financement de ces structures indispensables pour les malades". "Le manque d'équipements comme les scanners et autres appareils de radiographie, ainsi que les médicaments indispensables pour les malades opérés, doivent interpeller la tutelle sur les graves carences qui affectent la santé publique". Les professionnels qui ont décidé d'élargir leurs rangspour inclure les responsables et gestionnaires de la santé publique, comptent saisir le prochain gouvernement dés qu'il sera nommé sur ces questions. Le prochain conclave se déroulera dans une autre ville du pays, ont conclu les praticiens de la santé publique qui ne veulent plus s'enfermer dans les revendications corporatistes et souhaitent de véritables réformes, d'un secteur aussi vital pour tous les citoyens. Après la lettre du professeur Kamel Bouzid où il dénonce la situationdes cancéreux, c'est autour d'autresresponsables médicaux de lui emboîter lepas. En effet, lors d'un rassemblement auCHU Mustapha-Pacha, des professeurs,docents et médecins généralistes, ont unanimementdéclaré que "la santé publique reste un secteur sinistré, où la mauvaisegestion et l'incohérence des politiquespubliques révèlent toutes leurs tares". Leprofesseur Cherchali, du service de cardiologiede Bejaia, a estimé que "la loi sur lasanté qui vient d'être adoptée est certesintéressante, mais certains de ces articlessont flous". C'est le cas pour la prise encharge des soins des pathologies lourdes,où cette loi ne fait que consacrer des généralitésque tout le monde connaît. Le professeurTouil du CHU de Constantine,déplore que "les hôpitaux publics sontdevenus des enceintes où tout se fait, alorsque leur fonction universitaire a été mise àl'écart". Les problèmes de soins à l'étranger,les promotions de grade, le financementdes structures publiques de santé, ontété revisités avec des propos virulents àl'endroit de la tutelle. Ces professionnelsont regretté que "les budgets indigentsconsacrés à la santé publique ne suffisentplus"et la majorité de ces subventions estabsorbée par "les salaires des médecins etparamédicaux". Ils ont crié leur colèrecontre la suspension de certains projets d'hôpitaux qui devaient voir le jour cette année et qui ont été gelés sans raison. "Le gouvernement doit prendre ses responsabilité pour le financement de ces structures indispensables pour les malades". "Le manque d'équipements comme les scanners et autres appareils de radiographie, ainsi que les médicaments indispensables pour les malades opérés, doivent interpeller la tutelle sur les graves carences qui affectent la santé publique". Les professionnels qui ont décidé d'élargir leurs rangspour inclure les responsables et gestionnaires de la santé publique, comptent saisir le prochain gouvernement dés qu'il sera nommé sur ces questions. Le prochain conclave se déroulera dans une autre ville du pays, ont conclu les praticiens de la santé publique qui ne veulent plus s'enfermer dans les revendications corporatistes et souhaitent de véritables réformes, d'un secteur aussi vital pour tous les citoyens.