Les manifestations contre le prolongement du mandat du président se poursuivent. Hier en effet, c'était la journée du corps médical et des étudiants, de faire entendre leurs voix. Les manifestations contre le prolongement du mandat du président se poursuivent. Hier en effet, c'était la journée du corps médical et des étudiants, de faire entendre leurs voix. Des milliers de médecins et d'étudiants en médecine ont ainsi organisédes rassemblements et desmarches, mardi à Alger, pour demander lechangement du système et exprimer leurrefus d'une gouvernance, en dehors de laConstitution.Les étudiants des différentes universités etcampus de la capitale ont, eux aussi,manifesté en organisant des marches à Alger centre, notamment à la place Audinet la Grande Poste.Les praticiens de la santé ont, à l'appel duConseil de l'ordre et des syndicats autonomes du secteur de la Santé publique,entamé leur action par un rassemblement àl'hôpital universitaire Mustapha Pacha,pour ensuite organiser une marche enempruntant la rue Hassiba Ben-Boualipour se rendre à la place de la GrandePoste.Ils ont été rejoints par des professeursd'université, mais aussi des employés dusecteur médical, à l'instar des infirmiers.Les médecins scandaient des slogans qu'onentendait habituellement dans les grandesmarches de vendredi. Ils ont ainsi scandé,notamment "non à la prolongation dumandat présidentiel", "non à la gouvernancedans un cadre anticonstitutionnel",ou encore "oui pour l'Algérie libre etdémocratique".Les médecins ont adopté pour consigne àcette marche, le port des blouses blanches et l'obligation de ne pas recourir aux logospropres aux organisations, ni scander de slogans revendicatifs corporatistes. Mais, si les blouses blanches étaient juste quelques centaines, il en a été autrement des étudiants. Ces derniers ont en effet déferlé par milliers sur Alger centre. Bien organisés, et brandissant ou drapés dans l'emblème national, ces milliers d'étudiants ont scandé les mêmes slogans que ceux du corps médical. Dans les autres wilayas du pays, la mobilisation a également été au rendez-vous. Et cote à cote, comme c'était le cas à Alger, que les médecins et les étudiants ont manifesté pacifiquement, comme lors des précédentes manifestations, pour exiger le départ du système politique. Ces marches ont été organisées à Béjaïa, Sétif, Skikda, Oum El-Bouaghi, Mostaganem, Oran, Sidi Bel-Abbès, Constantine, Annaba, Jijel, Bouira, et dans bien d'autres wilayas pour le même objectif : faire partir le régime rapidement. Ces marches et manifestations coïncident avec la célébration de la fête de la Victoireque les Algériens fêtent chaque 19 ma Des milliers de médecins et d'étudiants en médecine ont ainsi organisédes rassemblements et desmarches, mardi à Alger, pour demander lechangement du système et exprimer leurrefus d'une gouvernance, en dehors de laConstitution.Les étudiants des différentes universités etcampus de la capitale ont, eux aussi,manifesté en organisant des marches à Alger centre, notamment à la place Audinet la Grande Poste.Les praticiens de la santé ont, à l'appel duConseil de l'ordre et des syndicats autonomes du secteur de la Santé publique,entamé leur action par un rassemblement àl'hôpital universitaire Mustapha Pacha,pour ensuite organiser une marche enempruntant la rue Hassiba Ben-Boualipour se rendre à la place de la GrandePoste.Ils ont été rejoints par des professeursd'université, mais aussi des employés dusecteur médical, à l'instar des infirmiers.Les médecins scandaient des slogans qu'onentendait habituellement dans les grandesmarches de vendredi. Ils ont ainsi scandé,notamment "non à la prolongation dumandat présidentiel", "non à la gouvernancedans un cadre anticonstitutionnel",ou encore "oui pour l'Algérie libre etdémocratique".Les médecins ont adopté pour consigne àcette marche, le port des blouses blanches et l'obligation de ne pas recourir aux logospropres aux organisations, ni scander de slogans revendicatifs corporatistes. Mais, si les blouses blanches étaient juste quelques centaines, il en a été autrement des étudiants. Ces derniers ont en effet déferlé par milliers sur Alger centre. Bien organisés, et brandissant ou drapés dans l'emblème national, ces milliers d'étudiants ont scandé les mêmes slogans que ceux du corps médical. Dans les autres wilayas du pays, la mobilisation a également été au rendez-vous. Et cote à cote, comme c'était le cas à Alger, que les médecins et les étudiants ont manifesté pacifiquement, comme lors des précédentes manifestations, pour exiger le départ du système politique. Ces marches ont été organisées à Béjaïa, Sétif, Skikda, Oum El-Bouaghi, Mostaganem, Oran, Sidi Bel-Abbès, Constantine, Annaba, Jijel, Bouira, et dans bien d'autres wilayas pour le même objectif : faire partir le régime rapidement. Ces marches et manifestations coïncident avec la célébration de la fête de la Victoireque les Algériens fêtent chaque 19 ma