Les Algériens sont de nouveau sortis en masse, pour manifester contre le système politique et exiger le changement radical. Les Algériens sont de nouveau sortis en masse, pour manifester contre le système politique et exiger le changement radical. Par centaines de milliers, voire par millions, ils ont en effet investi lesrues et places, de toutes les villes dupays. Pour le sixième vendredi de suite,sans pour autant fléchir. La mobilisationpacifique, des foules très déterminés, esttoujours de mise, dans une ambiance festivede surcroit.L'acte VI de ces manifestations, entamées pour rappel, le 22 février dernier, intervientaprès la proposition émise par lechef d'Etat major de l'ANP. Ahmed GaidSalah a, en effet, proposé mardi dernier,l'application de l'article 102 de laConstitution en considérant qu'il est àmême de constituer la solution à la criseque vit le pays, suite à cette mobilisationdes Algériens qui revendiquent le départ del'ensemble du système politique en place.L'application de l'article 102 suppose,notamment, dans un de ses alinéas, ladémission du président Bouteflika et sonremplacement par le président du Conseilde la nation, Abdelkader Bensalah, pourune période de 90 jours.Une proposition sur laquelle, comme onl'a déjà constaté à travers les réactions despartis politiques, des associations de lasociété civile et des personnalités, les avissont partagés tant il y'a des pour et descontre. Mais, tous attendaient la réactionpopulaire à cette proposition de l'armée. Elle est donc venue hier, et il semble évidentqu'elle n'est pas la bienvenue. En tout cas, les manifestants d'hier l'ont exprimé à travers les slogans et les écrits sur les banderoles et les pancartes qu'ils ont brandis, lors des marches et des rassemblements. Ainsi, d'imposantes marches populaires ont eu lieu à Alger. Les premiers groupes de manifestants ont commencé à affluer vers l'esplanade de la Grande poste et la Place Maurice-Audin, dans la matinée, pour être rejoints par d'autres avant de sillonner, en début d'après-midi, les principales artères de la capitale, dans un climat serein. Les manifestants, drapés de l'Emblème national et brandissant des banderoles, ont scandé notamment des slogans, exprimant leur attachement à l'unité nationale et à l'édification d'un Etat de droit, et rendu hommage à l'Armée nationale populaire, entonnant comme à l'accoutumée "djeich-chaâb khaoua khaoua" (Armée et peuple sont frères). Sur ces banderoles et pancartes, on pouvait lire aussi "Non aux forces extra-constitutionnelles", "Pacifique, pacifique", "Jusqu'à l'instaurationd'un Etat de droit, de justice et de savoir", et "Le peuple, source de pouvoir". Ces marches qui ont drainé des foules nombreuses, constituées de jeunes et de moins jeunes, des familles et des personnes âgées, étaient encadrées par les services d'ordre pour éviter d'éventuels dérapages. Même constat dans les autres wilayas, où des marches similaires ont été organisées avec les mêmes slogans, à l'instar de Constantine, Annaba, Sétif, Jijel, Skikda, Oran, Sidi Bel Abbes, Ain Témouchent, Saida, Béjaia, Tizi-Ouzou, Laghouat, Djelfa, Ghardaïa, Ouargla et El Oued. A Saida, malgré la pluie battante, les citoyens sont sortis dans la rue pour réclamer le départ du système. Notons qu' à Alger-centre, les policiers antiémeute empêchent les manifestants de remonter leboulevard Mohamed VI. La police fait usage du canon à eau et gaz lacrymogène, contre les manifestants. Par centaines de milliers, voire par millions, ils ont en effet investi lesrues et places, de toutes les villes dupays. Pour le sixième vendredi de suite,sans pour autant fléchir. La mobilisationpacifique, des foules très déterminés, esttoujours de mise, dans une ambiance festivede surcroit.L'acte VI de ces manifestations, entamées pour rappel, le 22 février dernier, intervientaprès la proposition émise par lechef d'Etat major de l'ANP. Ahmed GaidSalah a, en effet, proposé mardi dernier,l'application de l'article 102 de laConstitution en considérant qu'il est àmême de constituer la solution à la criseque vit le pays, suite à cette mobilisationdes Algériens qui revendiquent le départ del'ensemble du système politique en place.L'application de l'article 102 suppose,notamment, dans un de ses alinéas, ladémission du président Bouteflika et sonremplacement par le président du Conseilde la nation, Abdelkader Bensalah, pourune période de 90 jours.Une proposition sur laquelle, comme onl'a déjà constaté à travers les réactions despartis politiques, des associations de lasociété civile et des personnalités, les avissont partagés tant il y'a des pour et descontre. Mais, tous attendaient la réactionpopulaire à cette proposition de l'armée. Elle est donc venue hier, et il semble évidentqu'elle n'est pas la bienvenue. En tout cas, les manifestants d'hier l'ont exprimé à travers les slogans et les écrits sur les banderoles et les pancartes qu'ils ont brandis, lors des marches et des rassemblements. Ainsi, d'imposantes marches populaires ont eu lieu à Alger. Les premiers groupes de manifestants ont commencé à affluer vers l'esplanade de la Grande poste et la Place Maurice-Audin, dans la matinée, pour être rejoints par d'autres avant de sillonner, en début d'après-midi, les principales artères de la capitale, dans un climat serein. Les manifestants, drapés de l'Emblème national et brandissant des banderoles, ont scandé notamment des slogans, exprimant leur attachement à l'unité nationale et à l'édification d'un Etat de droit, et rendu hommage à l'Armée nationale populaire, entonnant comme à l'accoutumée "djeich-chaâb khaoua khaoua" (Armée et peuple sont frères). Sur ces banderoles et pancartes, on pouvait lire aussi "Non aux forces extra-constitutionnelles", "Pacifique, pacifique", "Jusqu'à l'instaurationd'un Etat de droit, de justice et de savoir", et "Le peuple, source de pouvoir". Ces marches qui ont drainé des foules nombreuses, constituées de jeunes et de moins jeunes, des familles et des personnes âgées, étaient encadrées par les services d'ordre pour éviter d'éventuels dérapages. Même constat dans les autres wilayas, où des marches similaires ont été organisées avec les mêmes slogans, à l'instar de Constantine, Annaba, Sétif, Jijel, Skikda, Oran, Sidi Bel Abbes, Ain Témouchent, Saida, Béjaia, Tizi-Ouzou, Laghouat, Djelfa, Ghardaïa, Ouargla et El Oued. A Saida, malgré la pluie battante, les citoyens sont sortis dans la rue pour réclamer le départ du système. Notons qu' à Alger-centre, les policiers antiémeute empêchent les manifestants de remonter leboulevard Mohamed VI. La police fait usage du canon à eau et gaz lacrymogène, contre les manifestants.