Des manifestants soudanais ont à nouveau manifesté en masse jeudi devant le QG de l'armée à Khartoum, pour la 13e journée consécutive, exigeant l'instauration d'un pouvoir civil une semaine après la destitution du président Omar el-Béchir par les militaires, ont rapporté des médias. Des manifestants soudanais ont à nouveau manifesté en masse jeudi devant le QG de l'armée à Khartoum, pour la 13e journée consécutive, exigeant l'instauration d'un pouvoir civil une semaine après la destitution du président Omar el-Béchir par les militaires, ont rapporté des médias. Ce sit-in a connu un regain d'affluence jeudi. Toutes les routes menant au rassemblement sont bondées après l'afflux de manifestants venus de plusieurs secteurs de la capitale vers le quartier général de l'armée, selon les mêmes sources. "Il est extrêmement difficile d'avancer au plus près du lieu de rassemblement car il y a des centaines et des centaines de personnes sur les routes menant vers le QG", a indiqué un témoin cité par les médias. Mardi, l'Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la contestation qui secoue le pays depuis le 19 décembre, avait demandé pour la première fois que le Conseil militaire de transition soit dissout et remplacé par un conseil civil comprenant aussi des représentants de l'armée. Elle en a fait une condition à une éventuelle participation à un futur gouvernement de transition. Des milliers de personnes ont répondu à l'appel de cette association à protéger la "révolution" et ont afflué devant le QG militaire avec un message clair: la destitution jeudi par l'armée du président Omar al-Bachir et les promesses du Conseil militaire d'instaurer un gouvernement civil, sans donner aucun calendrier, ne suffisent pas. Au plan international, l'Union africaine (UA) a menacé lundi de suspendre le Soudan de l'organisation panafricaine si l'armée ne quittait pas le pouvoir au profit d'une "autorité politique civile" d'ici 15 jours. Plusieurs pays occidentaux ont aussi appelé les autorités en place à ne pas faire usage de la violence pour disperser les manifestations. Au moins 65 personnes sont mortes depuis le début de la contestation, selon un bilan officiel Ce sit-in a connu un regain d'affluence jeudi. Toutes les routes menant au rassemblement sont bondées après l'afflux de manifestants venus de plusieurs secteurs de la capitale vers le quartier général de l'armée, selon les mêmes sources. "Il est extrêmement difficile d'avancer au plus près du lieu de rassemblement car il y a des centaines et des centaines de personnes sur les routes menant vers le QG", a indiqué un témoin cité par les médias. Mardi, l'Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la contestation qui secoue le pays depuis le 19 décembre, avait demandé pour la première fois que le Conseil militaire de transition soit dissout et remplacé par un conseil civil comprenant aussi des représentants de l'armée. Elle en a fait une condition à une éventuelle participation à un futur gouvernement de transition. Des milliers de personnes ont répondu à l'appel de cette association à protéger la "révolution" et ont afflué devant le QG militaire avec un message clair: la destitution jeudi par l'armée du président Omar al-Bachir et les promesses du Conseil militaire d'instaurer un gouvernement civil, sans donner aucun calendrier, ne suffisent pas. Au plan international, l'Union africaine (UA) a menacé lundi de suspendre le Soudan de l'organisation panafricaine si l'armée ne quittait pas le pouvoir au profit d'une "autorité politique civile" d'ici 15 jours. Plusieurs pays occidentaux ont aussi appelé les autorités en place à ne pas faire usage de la violence pour disperser les manifestations. Au moins 65 personnes sont mortes depuis le début de la contestation, selon un bilan officiel