Les vendredis se suivent et se ressemblent. Depuis le vendredi 22 février, desmillions d'Algériens sortent manifester pour réclamer le changement radical dusystème politique et le départ de tous les symboles durégime. Le vendredi d'hier n'a pas fait exception à cetterègle. Les vendredis se suivent et se ressemblent. Depuis le vendredi 22 février, desmillions d'Algériens sortent manifester pour réclamer le changement radical dusystème politique et le départ de tous les symboles durégime. Le vendredi d'hier n'a pas fait exception à cetterègle. ContenuLa détermination des Algériens est toujours intacte, comme l'atteste lenombre important des manifestants. En effet, des marches pacifiques ont été organisées simultanément à Alger, et dans les différentes wilayas du pays, pour ledixième vendredi consécutif, réclamant ledépart des symboles du système et le jugementdes personnes impliquées dans desaffaires de corruption et de dilapidation dedeniers publics. A Alger, des groupes demanifestants, dont la plupart drapés descouleurs nationales, ont commencé, dès la matinée d'hier, à converger vers Alger Centre pour se rassembler, comme à l'accoutumée,au niveau de l'esplanade de la Grande Poste et de la Place Maurice Audin, où une minute de silence a étéobservée à la mémoire des victimes de l'effondrementlundi dernier, d'un immeuble à La Casbah. En plus des slogans habituels, les manifestants ont insisté notamment, sur la préservation de l'unité nationale àtravers des pancartes sur lesquelles on peut lire "L'Armée, tous les corps de sécurité et la justice sont issus du peuple". Ces nouvellesmanifestations interviennent, aumoment où des hommes d'affaires et des responsables politiques sont traduits devant la justice, pour des affaires liées àla corruption et à la dilapidation de deniers publics. Pour le second vendredi consécutif, le Tunnel de la Faculté au niveau de la Place Maurice Audin, a été fermé par un dispositif sécuritaire important pour éviter ntout éventuel dérapage. Dans les autres villes du pays les algériens sont sortis en masse. A Chlef il y a eu une forte mobilisationlors de ce dixième vendredi. Les manifestants ont notamment dénoncé "les tentatives de diversion et de division de la part du pouvoir". "Nous continuerons à manifester dans la rue, tant que le système ne rendra pas le pouvoir au peuple", ascandé la foule. Comme chaque vendredi, Bordj Bou Arreridj s'est de nouveau distingué,puisque il y' avait une impressionnantefoule déterminée à faire aboutir sesrevendications. A Bejaia, c'est une véritable marée humaine qui a déferlé sur la ville. Comme c'était le cas aussi à Constantine, où des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé le changement radical, l'application des articles 7 et 8, et une justice indépendante. La grande mobilisation était aussi au rendez-vous à Mostaganem, ainsi qu'à Oran ContenuLa détermination des Algériens est toujours intacte, comme l'atteste lenombre important des manifestants. En effet, des marches pacifiques ont été organisées simultanément à Alger, et dans les différentes wilayas du pays, pour ledixième vendredi consécutif, réclamant ledépart des symboles du système et le jugementdes personnes impliquées dans desaffaires de corruption et de dilapidation dedeniers publics. A Alger, des groupes demanifestants, dont la plupart drapés descouleurs nationales, ont commencé, dès la matinée d'hier, à converger vers Alger Centre pour se rassembler, comme à l'accoutumée,au niveau de l'esplanade de la Grande Poste et de la Place Maurice Audin, où une minute de silence a étéobservée à la mémoire des victimes de l'effondrementlundi dernier, d'un immeuble à La Casbah. En plus des slogans habituels, les manifestants ont insisté notamment, sur la préservation de l'unité nationale àtravers des pancartes sur lesquelles on peut lire "L'Armée, tous les corps de sécurité et la justice sont issus du peuple". Ces nouvellesmanifestations interviennent, aumoment où des hommes d'affaires et des responsables politiques sont traduits devant la justice, pour des affaires liées àla corruption et à la dilapidation de deniers publics. Pour le second vendredi consécutif, le Tunnel de la Faculté au niveau de la Place Maurice Audin, a été fermé par un dispositif sécuritaire important pour éviter ntout éventuel dérapage. Dans les autres villes du pays les algériens sont sortis en masse. A Chlef il y a eu une forte mobilisationlors de ce dixième vendredi. Les manifestants ont notamment dénoncé "les tentatives de diversion et de division de la part du pouvoir". "Nous continuerons à manifester dans la rue, tant que le système ne rendra pas le pouvoir au peuple", ascandé la foule. Comme chaque vendredi, Bordj Bou Arreridj s'est de nouveau distingué,puisque il y' avait une impressionnantefoule déterminée à faire aboutir sesrevendications. A Bejaia, c'est une véritable marée humaine qui a déferlé sur la ville. Comme c'était le cas aussi à Constantine, où des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé le changement radical, l'application des articles 7 et 8, et une justice indépendante. La grande mobilisation était aussi au rendez-vous à Mostaganem, ainsi qu'à Oran