Ali Laskri, coordinateur de l'instance présidentielledu FFS, estime que rien nepourrait arrêter la marche vers un changementpolitique profond. Ali Laskri, coordinateur de l'instance présidentielledu FFS, estime que rien nepourrait arrêter la marche vers un changementpolitique profond. Tout le monde admet aujourd'hui que lesystème mis en place au lendemain del'indépendance n'a pas évolué alors que lecontexte national et international, lui, acomplètement changé. Ce système (institutions,hommes) très centralisé, a fonctionnéavec des institutions conçues d'enhaut, non élues démocratiquement, et deshommes cooptés, laissant peu d'espace àla participation de la population. AliLaskri, qui était hier l'invite du forum dujournal Liberté, a remis sur la table la propositiond'une assemblée constituante,seule à même de permettre au pays de sedoter d'institutions légitimes et démocratiques.Ali Laskri précise que le FFS continue àdemander "l'exercice du droit à l'autodéterminationet l'élection d'une assembléenationale constituante"Pour lui, en effet, "l'Assemblée nationaleconstituante est une institution collégialedont les membres sont les représentantsdu peuple librement élus. Ils auront pourmission de rédiger une constitution qui définit l'organisation et le fonctionnementdes pouvoirs publics et des institutions".Et d'ajouter que "cette Constitution élaboréesera soumise à referendum à la population. Dès que cette constitution estadoptée, les différentes institutions serontmise en place librement, la mission del'Assemblée constituante sera accomplie"."Ce qui ouvrira, selon M. Laskri, lavoie à des élections présidentielle, législatives et locales ; libres, honnêtes et transparentesselon le schéma organisationnelde la nouvelle Constitution. En vérité, lesystème servi par des ressources naturellesabondantes a duré en s'achetantune légitimité sociale pour ne pas dire lapaix sociale à défaut d'une légitimité politique", a-t-il affirmé en relevant que "l'utilisation de la violence et de la répressioncontre toute expression de rejet du systèmeet de démocratisation a ouvert lavoie à la crise de confiance voire unedéfiance de la population à l'égard des gouvernants. Le mouvement révolutionnairedu 22 février est venu consacrer lerejet de ce système".Le FFS croit donc en cette dynamiquepopulaire en faveur du changement."Nous sommes persuadés que le changementest inévitable, il doit se faire de façon pacifique et consensuelle", préciseAli Laskri. Pour lui "le changement dusystème politique doit s'accompagner enmême temps d'un développement économiquequi préservera la souveraineténationale dans le contexte de la mondialisation Tout le monde admet aujourd'hui que lesystème mis en place au lendemain del'indépendance n'a pas évolué alors que lecontexte national et international, lui, acomplètement changé. Ce système (institutions,hommes) très centralisé, a fonctionnéavec des institutions conçues d'enhaut, non élues démocratiquement, et deshommes cooptés, laissant peu d'espace àla participation de la population. AliLaskri, qui était hier l'invite du forum dujournal Liberté, a remis sur la table la propositiond'une assemblée constituante,seule à même de permettre au pays de sedoter d'institutions légitimes et démocratiques.Ali Laskri précise que le FFS continue àdemander "l'exercice du droit à l'autodéterminationet l'élection d'une assembléenationale constituante"Pour lui, en effet, "l'Assemblée nationaleconstituante est une institution collégialedont les membres sont les représentantsdu peuple librement élus. Ils auront pourmission de rédiger une constitution qui définit l'organisation et le fonctionnementdes pouvoirs publics et des institutions".Et d'ajouter que "cette Constitution élaboréesera soumise à referendum à la population. Dès que cette constitution estadoptée, les différentes institutions serontmise en place librement, la mission del'Assemblée constituante sera accomplie"."Ce qui ouvrira, selon M. Laskri, lavoie à des élections présidentielle, législatives et locales ; libres, honnêtes et transparentesselon le schéma organisationnelde la nouvelle Constitution. En vérité, lesystème servi par des ressources naturellesabondantes a duré en s'achetantune légitimité sociale pour ne pas dire lapaix sociale à défaut d'une légitimité politique", a-t-il affirmé en relevant que "l'utilisation de la violence et de la répressioncontre toute expression de rejet du systèmeet de démocratisation a ouvert lavoie à la crise de confiance voire unedéfiance de la population à l'égard des gouvernants. Le mouvement révolutionnairedu 22 février est venu consacrer lerejet de ce système".Le FFS croit donc en cette dynamiquepopulaire en faveur du changement."Nous sommes persuadés que le changementest inévitable, il doit se faire de façon pacifique et consensuelle", préciseAli Laskri. Pour lui "le changement dusystème politique doit s'accompagner enmême temps d'un développement économiquequi préservera la souveraineténationale dans le contexte de la mondialisation