Des associations et des organisations de la société civile, ainsi que des personnalités et des élites nationales représentant les forces vives du pays, ont réagi à la situation de crise que connaît l'Algérie, en multipliant les initiatives et les propositions pour un dialogue national inclusif, afin de parvenir à une solution de consensus permettant une transition pacifique et démocratique dans le pays, avec comme objectif suprême l'organisation d'une élection présidentielle libre, transparente et crédible. Des associations et des organisations de la société civile, ainsi que des personnalités et des élites nationales représentant les forces vives du pays, ont réagi à la situation de crise que connaît l'Algérie, en multipliant les initiatives et les propositions pour un dialogue national inclusif, afin de parvenir à une solution de consensus permettant une transition pacifique et démocratique dans le pays, avec comme objectif suprême l'organisation d'une élection présidentielle libre, transparente et crédible. Les initiatives et les suggestions de ces organisations interviennent en réaction à l'appel lancé mardi dernier, à partir de Tamanrasset, par le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'ANP, à l'adresse des personnalités et des élites nationales pour un dialogue "sérieux, rationnel et constructif ", afin de résoudre la crise que vit le pays à travers des "concessions réciproques". S'inscrivant dans cette optique, l'Académie algérienne des sciences et technologies d'Algérie (AAST), créée en 2015 et composée d'une partie de l'élite scientifique nationale établie en Algérie et de la diaspora, a lancé un appel à la société civile et aux forces politiques du pays, pour dégager une solution consensuelle à la crise en vue de l'émergence d'une autorité nationale chargée d'assurer une période de transition pour l'organisation de l'élection présidentielle. L'appel de l'AAST est destiné "aux figures emblématiques du mouvement citoyen, partis, organisations et forces politiques et sociales, qui le soutiennent afin de favoriser les conditions nécessaires pour dégager une solution consensuelle, en consacrant l'émergence d'une autorité nationale chargée d'assurer une période transitoire pour l'organisation des élections présidentielles", avait précisé le communiqué signé par la présidente de l'AAST, Malika Allab- Yaker. L'AAST a suggéré que cette autorité soit composée de "personnalités reconnues pour leur intégrité, impartialité et engagement national", soulignant que "le processus préconisé devra être soutenu par l'Armée nationale populaire, sans immixtion de cette institution garante de l'intégrité nationale, de la sécurité du pays et de l'unité de la nation". Pour sa part, l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), avait appelé à la tenue d'une conférence nationale pour l'élaboration d'une feuille de route, à même de répondre aux revendications populaires dans les plus brefs délais et permettre aux institutions du pays de poursuivre normalement leur processus, dans le cadre d'une vision nationale complémentaire. L'organisation avait évoqué, dans son communiqué, les différentes interactions sur la scène nationale et leurs répercussions, qui "imposent de réunir les conditions idoines pour un dialogue national sérieux et responsable", proposant la tenue d'une conférence nationale regroupant l'ensemble des acteurs, à savoir des représentants du Hirak populaire, des Partis politiques, des Organisations nationales, des Syndicats et autres. Cette conférence constitue "le cadre adéquat pour débattre et approuver les étapes à entreprendre, dans le cadre d'une vision nationale globale qui servirait de feuille de route à même de répondre, dans les plus brefs délais, aux revendications du peuple et de permettre aux institutions de l'Etat de poursuivre normalement leur fonctionnement", estime l'organisation. L'organisation propose également, "le cautionnement ou l'élection d'une personnalité nationale ou d'une instance regroupant plusieurs personnalités qui supervisent la période de transition pour une durée maximale d'une année". Outre la poursuite de la révision de la loi relative au régime électoral, cette personnalité ou instance supervisera la gestion de la période de transition, et ce à travers la formation d'une commission indépendante chargée de la supervision de toutes les étapes de l'élection. L'organisation propose, dans ce cadre, la constitution d'un gouvernement technocrate par les dirigeants de la période de transition "lequel ne sera pas en droit d'avoir un lien direct avec le processus électoral", mais se chargera plutôt de la mise en place des différents moyens pour l'organisation de ces échéances. L'ONM a mis en avant, dans ce sens, le rôle de l'Armée nationale populaire (ANP) dans cette conjoncture que traverse le pays, qui' "au-delà de ses engagements d'assumer sa responsabilité dans la préservation de la pérennité de l'Etat (...), a prouvé son souci d'assurer et d'accompagner le mouvement populaire". De leur côté, 16 personnalités religieuses, dont le doyen des oulémas algériens, cheikh Mohamed Taher Aït Aldjet et le président de l'Association des Oulémas musulmans, Abderrezak Guessoum, ont appelé dans un communiqué à l'activation des articles 7 et 8 de la Constitution stipulant que "le peuple est la source de tout pouvoir", tout en soulignant que "la voix que le peuplen veut faire entendre chaque vendredi est assimilée à un référendum populaire". "La période de transition sera confiée à une personnalité consensuelle jouissant de l'approbation de la majorité populaire pour diriger le pays", ont indiqué les signataires du communiqué, suggérant qu'il sera question par la suite d'organiser une élection libre, transparente et crédible. Les personnalités religieuses ont exhorté, en outre, cette personne qui aura à assumer cette responsabilité "à nommer un gouvernement de compétences nationales intègres", et "à installer une commission indépendante chargée de la surveillance et de l'organisation de la prochaine élection". Elles ont également préconisé "l'organisation d'une conférence de dialogue national inclusif", dont la mission consistera "à jeter les bases et à dessiner les contours de l'avenir du pays, élaborer une feuille de route pour définir une nouvelle politique à même d'éviter au pays et aux citoyens de verser à nouveau dans le pourrissement politique (...) et sauver le pays de toutes les formes de dépendance ou d'allégeance, s'inspirant des valeurs du 1er Novembre et des principes des oulémas". Par ailleurs, les signataires ont exhorté le peuple algérien "à préserver l'unité nationale, adopter une attitude pacifique et s'attacher aux constantes nationales", saluant "la résistance" de l'institution militaire dans sa démarche visant à "protéger le pays, à accompagner le Hirak populaire, à préserver sa sécurité et à comprendre ses revendications et aspirations". Les initiatives et les suggestions de ces organisations interviennent en réaction à l'appel lancé mardi dernier, à partir de Tamanrasset, par le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'ANP, à l'adresse des personnalités et des élites nationales pour un dialogue "sérieux, rationnel et constructif ", afin de résoudre la crise que vit le pays à travers des "concessions réciproques". S'inscrivant dans cette optique, l'Académie algérienne des sciences et technologies d'Algérie (AAST), créée en 2015 et composée d'une partie de l'élite scientifique nationale établie en Algérie et de la diaspora, a lancé un appel à la société civile et aux forces politiques du pays, pour dégager une solution consensuelle à la crise en vue de l'émergence d'une autorité nationale chargée d'assurer une période de transition pour l'organisation de l'élection présidentielle. L'appel de l'AAST est destiné "aux figures emblématiques du mouvement citoyen, partis, organisations et forces politiques et sociales, qui le soutiennent afin de favoriser les conditions nécessaires pour dégager une solution consensuelle, en consacrant l'émergence d'une autorité nationale chargée d'assurer une période transitoire pour l'organisation des élections présidentielles", avait précisé le communiqué signé par la présidente de l'AAST, Malika Allab- Yaker. L'AAST a suggéré que cette autorité soit composée de "personnalités reconnues pour leur intégrité, impartialité et engagement national", soulignant que "le processus préconisé devra être soutenu par l'Armée nationale populaire, sans immixtion de cette institution garante de l'intégrité nationale, de la sécurité du pays et de l'unité de la nation". Pour sa part, l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), avait appelé à la tenue d'une conférence nationale pour l'élaboration d'une feuille de route, à même de répondre aux revendications populaires dans les plus brefs délais et permettre aux institutions du pays de poursuivre normalement leur processus, dans le cadre d'une vision nationale complémentaire. L'organisation avait évoqué, dans son communiqué, les différentes interactions sur la scène nationale et leurs répercussions, qui "imposent de réunir les conditions idoines pour un dialogue national sérieux et responsable", proposant la tenue d'une conférence nationale regroupant l'ensemble des acteurs, à savoir des représentants du Hirak populaire, des Partis politiques, des Organisations nationales, des Syndicats et autres. Cette conférence constitue "le cadre adéquat pour débattre et approuver les étapes à entreprendre, dans le cadre d'une vision nationale globale qui servirait de feuille de route à même de répondre, dans les plus brefs délais, aux revendications du peuple et de permettre aux institutions de l'Etat de poursuivre normalement leur fonctionnement", estime l'organisation. L'organisation propose également, "le cautionnement ou l'élection d'une personnalité nationale ou d'une instance regroupant plusieurs personnalités qui supervisent la période de transition pour une durée maximale d'une année". Outre la poursuite de la révision de la loi relative au régime électoral, cette personnalité ou instance supervisera la gestion de la période de transition, et ce à travers la formation d'une commission indépendante chargée de la supervision de toutes les étapes de l'élection. L'organisation propose, dans ce cadre, la constitution d'un gouvernement technocrate par les dirigeants de la période de transition "lequel ne sera pas en droit d'avoir un lien direct avec le processus électoral", mais se chargera plutôt de la mise en place des différents moyens pour l'organisation de ces échéances. L'ONM a mis en avant, dans ce sens, le rôle de l'Armée nationale populaire (ANP) dans cette conjoncture que traverse le pays, qui' "au-delà de ses engagements d'assumer sa responsabilité dans la préservation de la pérennité de l'Etat (...), a prouvé son souci d'assurer et d'accompagner le mouvement populaire". De leur côté, 16 personnalités religieuses, dont le doyen des oulémas algériens, cheikh Mohamed Taher Aït Aldjet et le président de l'Association des Oulémas musulmans, Abderrezak Guessoum, ont appelé dans un communiqué à l'activation des articles 7 et 8 de la Constitution stipulant que "le peuple est la source de tout pouvoir", tout en soulignant que "la voix que le peuplen veut faire entendre chaque vendredi est assimilée à un référendum populaire". "La période de transition sera confiée à une personnalité consensuelle jouissant de l'approbation de la majorité populaire pour diriger le pays", ont indiqué les signataires du communiqué, suggérant qu'il sera question par la suite d'organiser une élection libre, transparente et crédible. Les personnalités religieuses ont exhorté, en outre, cette personne qui aura à assumer cette responsabilité "à nommer un gouvernement de compétences nationales intègres", et "à installer une commission indépendante chargée de la surveillance et de l'organisation de la prochaine élection". Elles ont également préconisé "l'organisation d'une conférence de dialogue national inclusif", dont la mission consistera "à jeter les bases et à dessiner les contours de l'avenir du pays, élaborer une feuille de route pour définir une nouvelle politique à même d'éviter au pays et aux citoyens de verser à nouveau dans le pourrissement politique (...) et sauver le pays de toutes les formes de dépendance ou d'allégeance, s'inspirant des valeurs du 1er Novembre et des principes des oulémas". Par ailleurs, les signataires ont exhorté le peuple algérien "à préserver l'unité nationale, adopter une attitude pacifique et s'attacher aux constantes nationales", saluant "la résistance" de l'institution militaire dans sa démarche visant à "protéger le pays, à accompagner le Hirak populaire, à préserver sa sécurité et à comprendre ses revendications et aspirations".