Des syndicats et des associations ont prispart, hier, à la 4e réunion de consultation des trois dynamiques de la société civile.Cette réunion est une rencontre préparatoire de la Conférence nationale de règlementde la crise politique, prévue le 15juin prochain. Des syndicats et des associations ont prispart, hier, à la 4e réunion de consultation des trois dynamiques de la société civile.Cette réunion est une rencontre préparatoire de la Conférence nationale de règlementde la crise politique, prévue le 15juin prochain. Objectif : sortir avec uneseule proposition de sortie de crise communeà toutes les parties prenantes. "Nous sommes trois dynamiques quiregroupent aujourd'hui l'essentiel dessensibilités de la société civile. En tantque tels nous avons pris notre responsabilitécomme espace de médiation et de propositionafin de participer à trouver unerésolution à la crise", a expliqué SaïdSalhi vice-président de la LAADH.Pour autant, ces dynamiques n'entendent pas se substituer au Hirak. "Le but de larencontre c'est de se concerter avec lemaximum de syndicats et d'associations.Je précise juste une chose : nous nesommes pas les représentants du Hirak,comme certains pourraient le faire croire,recadre Abdelmadjid Azzi, coordinateurdu Conseil national des enseignants dusupérieur (CNES) membre de la CSA.Nous sommes partie prenante du mouvement populaire certes, mais nous nesommes pas là ni pour négocier du Hirakni quoi que ce soit". "Nous sommes en train de discuter des différentes propositionstechniques (de sortie de crise).Personnellement je pense que le problème n'est pas technique. Il y a des revendications populaires et il y a des gens qui sontaux commandes du pays, c'est à eux derépondre aux revendications populaires, ni plus ni moins", a affirmé le coordinateur du Cnes. "En étant des organisationsstructurées et organisées, on essaie de contribuer et faire entendre notre voix etjoindre celle-ci à celle du peuple", poursuitM. Azzi. "Nous souhaitons aller versune plateforme consensuelle. Nous n'y sommes pas encore mais il y a uneébauche", a estimé pour sa part Boualem Amoura président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef).Deux tendances ou feuilles de route sont enregistrées au sein des trois collectifs dela société civile. "Il y a ceux qui proposentune constituante laquelle va donner naissanceà une Constitution avant les électionsprésidentielles, et ceux qui réclament d'aller vers les présidentielles et quec'est au président qui sera élu de convoquerle corps électoral pour une constituantelaquelle se chargera d'élaborer le texte fondamental", a détaillé Meziane Meriane de la Confédération des syndicats algériens (CSA). "Nous tentons denous entendre malgré quelques désaccords. Il y a plus de 70 organisations maistoutes sont convaincues de la nécessité dedépasser la feuille de route vide du pouvoir",souligne Hakim Addad ancien présidentdu RAJ, et animateur du CSVM-22février (Collectif soutien vigilance mouvement22 février).Revenant sur la conférence nationale àvenir, M. Addad précise que l'objectif estde définir la feuille de route de la société civile et politique "pour un processus detransition avec une direction ou présidencecollégiale (hommes et femmes), ungouvernement de compétences nationaleset un processus constituant ou une conférencepour travailler sur une nouvelle Constitution". Selon lui, la société civile et la conférence nationale "se doiventd'être en phase et fidèles aux revendications populaires". Hakim Addad met enexergue les préalables à tout dialogue à savoir la libération des prisonniers d'opinion,l'arrêt immédiat de la répression,l'ouverture du champ politique et le respect de toutes les libertés individuelles et collectives. Enfin, M. Addad se prononce contre toute élection tant que le processus de transition n'a pas eu lieu. "Les élections sont une finalité pas une fin en soi. Elles arriveront à la fin du processus", soutient-il. Les trois dynamiques de lasociété civile sont composées du Collectifdes dynamiques de la société civile pour une transition démocratique créée le 27 février avec la Confédération des syndicats algériens (CSA) et le Forum civil pour le changement Objectif : sortir avec uneseule proposition de sortie de crise communeà toutes les parties prenantes. "Nous sommes trois dynamiques quiregroupent aujourd'hui l'essentiel dessensibilités de la société civile. En tantque tels nous avons pris notre responsabilitécomme espace de médiation et de propositionafin de participer à trouver unerésolution à la crise", a expliqué SaïdSalhi vice-président de la LAADH.Pour autant, ces dynamiques n'entendent pas se substituer au Hirak. "Le but de larencontre c'est de se concerter avec lemaximum de syndicats et d'associations.Je précise juste une chose : nous nesommes pas les représentants du Hirak,comme certains pourraient le faire croire,recadre Abdelmadjid Azzi, coordinateurdu Conseil national des enseignants dusupérieur (CNES) membre de la CSA.Nous sommes partie prenante du mouvement populaire certes, mais nous nesommes pas là ni pour négocier du Hirakni quoi que ce soit". "Nous sommes en train de discuter des différentes propositionstechniques (de sortie de crise).Personnellement je pense que le problème n'est pas technique. Il y a des revendications populaires et il y a des gens qui sontaux commandes du pays, c'est à eux derépondre aux revendications populaires, ni plus ni moins", a affirmé le coordinateur du Cnes. "En étant des organisationsstructurées et organisées, on essaie de contribuer et faire entendre notre voix etjoindre celle-ci à celle du peuple", poursuitM. Azzi. "Nous souhaitons aller versune plateforme consensuelle. Nous n'y sommes pas encore mais il y a uneébauche", a estimé pour sa part Boualem Amoura président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef).Deux tendances ou feuilles de route sont enregistrées au sein des trois collectifs dela société civile. "Il y a ceux qui proposentune constituante laquelle va donner naissanceà une Constitution avant les électionsprésidentielles, et ceux qui réclament d'aller vers les présidentielles et quec'est au président qui sera élu de convoquerle corps électoral pour une constituantelaquelle se chargera d'élaborer le texte fondamental", a détaillé Meziane Meriane de la Confédération des syndicats algériens (CSA). "Nous tentons denous entendre malgré quelques désaccords. Il y a plus de 70 organisations maistoutes sont convaincues de la nécessité dedépasser la feuille de route vide du pouvoir",souligne Hakim Addad ancien présidentdu RAJ, et animateur du CSVM-22février (Collectif soutien vigilance mouvement22 février).Revenant sur la conférence nationale àvenir, M. Addad précise que l'objectif estde définir la feuille de route de la société civile et politique "pour un processus detransition avec une direction ou présidencecollégiale (hommes et femmes), ungouvernement de compétences nationaleset un processus constituant ou une conférencepour travailler sur une nouvelle Constitution". Selon lui, la société civile et la conférence nationale "se doiventd'être en phase et fidèles aux revendications populaires". Hakim Addad met enexergue les préalables à tout dialogue à savoir la libération des prisonniers d'opinion,l'arrêt immédiat de la répression,l'ouverture du champ politique et le respect de toutes les libertés individuelles et collectives. Enfin, M. Addad se prononce contre toute élection tant que le processus de transition n'a pas eu lieu. "Les élections sont une finalité pas une fin en soi. Elles arriveront à la fin du processus", soutient-il. Les trois dynamiques de lasociété civile sont composées du Collectifdes dynamiques de la société civile pour une transition démocratique créée le 27 février avec la Confédération des syndicats algériens (CSA) et le Forum civil pour le changement