Le juge d'instruction près le tribunal de Sidi-M'hamed (Courd'Alger) a ordonné leplacement de dixneufpersonnes endétention provisoiredans l'affaire deMahiedienne Tahkout. Le juge d'instruction près le tribunal de Sidi-M'hamed (Courd'Alger) a ordonné leplacement de dixneufpersonnes endétention provisoiredans l'affaire deMahiedienne Tahkout. Pas moins de 45 personnes sont impliquées dans cetteaffaire, a indiqué un communiqué rendu public hier par le procureur de la République prèsledit tribunal. Notifié du dossier de l'affaire, lejuge d'instruction près le tribunalde Sidi- M'hamed, aprèsavoir entendu les prévenus lorsde la première comparution, adécidé de placer 19 suspects endétention provisoire, 7 autressous contrôle judiciaire et deremettre 19 suspects en liberté, aprécisé la même source, relevant que 6 personnes morales en lienavec les activités du principalsuspect ont été également accuséesdans cette affaire. sont TahkoutMahieddine, son fils et 2 de sesfrères, en sus de 38 fonctionnairesde différentes administrationspubliques et servicesministériels ainsi que 3 salariés d'entreprises appartenant àTahkout. Concernant les 9 personnes restanteset compte tenu de leursfonctions à la date des faits, il aété décidé de transmettre le voletde leur dossier au procureur général près la cour d'Alger "pour prendre les mesures nécessaires à leur encontre". Il s'agit "d'1ancien Premier ministre, 2 anciens ministres, 1 ministre en walis en exercice", poursuit lecommuniqué. Ces personnes sont poursuivies,ajoute la même source, pour "blanchiment d'argent, transfert de biens obtenus par des faits decorruption à l'effet d'en dissimuler la source illicite dans le cadred'un groupe criminel, incitation d'agents publics à exploiter leur influence effective et supposéedans le but de bénéficier d'indus et de l'influence des agents de l'Etat, des collectivités locales,des entreprises et institutionspubliques de droit public et des entreprises économiquespubliques ou des établissements à caractère industriel et commercial (Epic) durant l'établissementde contrats et marchés à l'effet d'augmenter les prix et de modifier,en leur faveur, la qualité des matières, services et approvisionnement". Retenues contre les prévenus auterme de l'enquête préliminairediligentée par la section desrecherches de la Gendarmerie nationale d'Alger sur instruction du procureur de la Républiqueprès le tribunal de Sidi-M'hamed, ces charges portent en outre surla dilapidation de denierspublics, abus de pouvoir volontaireà l'effet d'accorder d'indusprivilèges en violation des loiset réglementations, conflit d'intérêts avec violation des procédures en vigueur en matière de marchés publics basées sur les règles de la transparence, de la concurrence honnête et de l'objectivité, outre la conclusionde contrats, de marchés et d'avenants en violation des dispositionslégislatives et réglementairesen vigueur à l'effetd'octroyer des avantages injustesà autrui. Le procureur de laRépublique avait entendu, depuisdimanche dernier, 56 personnesdans le cadre de cette affaire.L'ex-Premier ministre,Ahmed Ouyahia et l'ex-walid'Alger Abdelkader Zoukh ontcomparu également dimanchedernier devant le tribunal.Depuis plus de deux mois, la justicea convoqué de nombreux responsabledans le cadre d'enquêtessur des affaires de corru Pas moins de 45 personnes sont impliquées dans cetteaffaire, a indiqué un communiqué rendu public hier par le procureur de la République prèsledit tribunal. Notifié du dossier de l'affaire, lejuge d'instruction près le tribunalde Sidi- M'hamed, aprèsavoir entendu les prévenus lorsde la première comparution, adécidé de placer 19 suspects endétention provisoire, 7 autressous contrôle judiciaire et deremettre 19 suspects en liberté, aprécisé la même source, relevant que 6 personnes morales en lienavec les activités du principalsuspect ont été également accuséesdans cette affaire. sont TahkoutMahieddine, son fils et 2 de sesfrères, en sus de 38 fonctionnairesde différentes administrationspubliques et servicesministériels ainsi que 3 salariés d'entreprises appartenant àTahkout. Concernant les 9 personnes restanteset compte tenu de leursfonctions à la date des faits, il aété décidé de transmettre le voletde leur dossier au procureur général près la cour d'Alger "pour prendre les mesures nécessaires à leur encontre". Il s'agit "d'1ancien Premier ministre, 2 anciens ministres, 1 ministre en walis en exercice", poursuit lecommuniqué. Ces personnes sont poursuivies,ajoute la même source, pour "blanchiment d'argent, transfert de biens obtenus par des faits decorruption à l'effet d'en dissimuler la source illicite dans le cadred'un groupe criminel, incitation d'agents publics à exploiter leur influence effective et supposéedans le but de bénéficier d'indus et de l'influence des agents de l'Etat, des collectivités locales,des entreprises et institutionspubliques de droit public et des entreprises économiquespubliques ou des établissements à caractère industriel et commercial (Epic) durant l'établissementde contrats et marchés à l'effet d'augmenter les prix et de modifier,en leur faveur, la qualité des matières, services et approvisionnement". Retenues contre les prévenus auterme de l'enquête préliminairediligentée par la section desrecherches de la Gendarmerie nationale d'Alger sur instruction du procureur de la Républiqueprès le tribunal de Sidi-M'hamed, ces charges portent en outre surla dilapidation de denierspublics, abus de pouvoir volontaireà l'effet d'accorder d'indusprivilèges en violation des loiset réglementations, conflit d'intérêts avec violation des procédures en vigueur en matière de marchés publics basées sur les règles de la transparence, de la concurrence honnête et de l'objectivité, outre la conclusionde contrats, de marchés et d'avenants en violation des dispositionslégislatives et réglementairesen vigueur à l'effetd'octroyer des avantages injustesà autrui. Le procureur de laRépublique avait entendu, depuisdimanche dernier, 56 personnesdans le cadre de cette affaire.L'ex-Premier ministre,Ahmed Ouyahia et l'ex-walid'Alger Abdelkader Zoukh ontcomparu également dimanchedernier devant le tribunal.Depuis plus de deux mois, la justicea convoqué de nombreux responsabledans le cadre d'enquêtessur des affaires de corru