Le juge d'instruction près le tribunal de BirMourad Raïs (Alger), a ordonné, hierdimanche, le placement de Lakhdar Bouregaa en détention provisoire, pour"démoralisation et outrage à corps constitué",a indiqué un communiqué du procureurde la République près le même tribunal. Le juge d'instruction près le tribunal de BirMourad Raïs (Alger), a ordonné, hierdimanche, le placement de Lakhdar Bouregaa en détention provisoire, pour"démoralisation et outrage à corps constitué",a indiqué un communiqué du procureurde la République près le même tribunal. "En ce jour du 30 juin, le prévenu (Lakhdar Bouregaa) a été présenté devant leprocureur de la République près le tribunalde Bir Mourad Raïs", a indiqué la mêmesource, précisant qu'"après avoir entendu lemis en cause, le procureur de laRépublique a soumis le dossier des procédures au juge d'instruction, pour répondre des chefs d'accusation de participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisationde l'Armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale et à un corps constitué, des faits mentionnés et passibles de sanctions, cités dans les articles75, 144 bis et 146 du code pénal". Selon la même source, "l'enquête préliminaire,diligentée par la police judiciaire relevant du service territorial d'instruction judiciairede la ville d'Alger, concernant des faits à caractère pénal reprochés au nomméBouregaa. "Après avoir écouté le prévenulors de la première comparution, le juge d'instruction a décidé son placement en détention provisoire", a-t-on conclu. L'arrestation du Moudjahid et commandant de la Wilaya 4 historique continue de susciter de vives réactions au sein de la société civile et parmi la classe politique. "Nous venons d'apprendre avec beaucoup de colère et de consternation, la nouvelle de l'arrestation de Si Lakhdar Bouregaa, commandant de la 4e wilaya historique et membre fondateur de notre parti, le 29 septembre 1963", écrit le FFS dans un communiqué signé par son premier secrétaire. Le parti "dénonce cette arrestation qui cible l'un des rares symboles de la glorieuse Révolution algérienne toujours en vie". Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a réagi a son tour, en estimant que cette arrestation s'inscrit dans "la vague d'interpellations de militants politiques et d'activistes du soulèvement populaire, pour les jeter en prison", et ce "pour semer la peur, la confusion et la division dans les rangs des populations". Dans une déclaration rendue publique hier dimanche et signée de son président Abderrazak Makri, le MSP appelle à la libération "immédiate" du moudjahid Lakhdar Bouragâa, et estime que son incarcération "pour ses opinions, quand bien même on ne les partage pas, constitue une erreur et un signal négatif pour les développements à venir". Pour sa part, dans une déclaration, Karim Tabou dénonce : cette arrestation, "s'inscrit dans cette stratégie machiavélique visant à instaurer un climat de peur et de violence". Sur Facebook, une pétition appelant à la libération du moudjahid est signée par de nombreux militants, avocats et personnalités politiques "En ce jour du 30 juin, le prévenu (Lakhdar Bouregaa) a été présenté devant leprocureur de la République près le tribunalde Bir Mourad Raïs", a indiqué la mêmesource, précisant qu'"après avoir entendu lemis en cause, le procureur de laRépublique a soumis le dossier des procédures au juge d'instruction, pour répondre des chefs d'accusation de participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisationde l'Armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale et à un corps constitué, des faits mentionnés et passibles de sanctions, cités dans les articles75, 144 bis et 146 du code pénal". Selon la même source, "l'enquête préliminaire,diligentée par la police judiciaire relevant du service territorial d'instruction judiciairede la ville d'Alger, concernant des faits à caractère pénal reprochés au nomméBouregaa. "Après avoir écouté le prévenulors de la première comparution, le juge d'instruction a décidé son placement en détention provisoire", a-t-on conclu. L'arrestation du Moudjahid et commandant de la Wilaya 4 historique continue de susciter de vives réactions au sein de la société civile et parmi la classe politique. "Nous venons d'apprendre avec beaucoup de colère et de consternation, la nouvelle de l'arrestation de Si Lakhdar Bouregaa, commandant de la 4e wilaya historique et membre fondateur de notre parti, le 29 septembre 1963", écrit le FFS dans un communiqué signé par son premier secrétaire. Le parti "dénonce cette arrestation qui cible l'un des rares symboles de la glorieuse Révolution algérienne toujours en vie". Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a réagi a son tour, en estimant que cette arrestation s'inscrit dans "la vague d'interpellations de militants politiques et d'activistes du soulèvement populaire, pour les jeter en prison", et ce "pour semer la peur, la confusion et la division dans les rangs des populations". Dans une déclaration rendue publique hier dimanche et signée de son président Abderrazak Makri, le MSP appelle à la libération "immédiate" du moudjahid Lakhdar Bouragâa, et estime que son incarcération "pour ses opinions, quand bien même on ne les partage pas, constitue une erreur et un signal négatif pour les développements à venir". Pour sa part, dans une déclaration, Karim Tabou dénonce : cette arrestation, "s'inscrit dans cette stratégie machiavélique visant à instaurer un climat de peur et de violence". Sur Facebook, une pétition appelant à la libération du moudjahid est signée par de nombreux militants, avocats et personnalités politiques