Pas moins de douze personnes ont été placéesen détention provisoire, hierdimanche, par le procureur de laRépublique près le tribunal de Sidi-M'hamed. Pas moins de douze personnes ont été placéesen détention provisoire, hierdimanche, par le procureur de laRépublique près le tribunal de Sidi-M'hamed. Ces personnes, selon certainessources, sont accusées d'atteinte à l'uniténationale après qu'ils aient brandi un drapeauautre que celui algérien. Il s'agit certainementde l'emblème amazigh.Les arrestations ont été opérées vendredidernier à Alger lors de l'acte 18 du Hirak. Par ailleurs le juge d'instruction près letribunal de Bab el-Oued a ordonné le placementen détention provisoire de 5 personnesarrêtées lors des manifestations devendredi dernier. Selon des sources médiatiquesles prévenus sont accusés d'atteinteà corps constitué durant le service.Le nombre exact des personés placées endétention n'est pas connue. Selon laTélévision nationale 18 personnes ont étédéférées devant la justice alors que des avocatsparlent de seulement 14 personnes.Il en est de même des chefs d'accusation. En effet si certaines sources évoquent lacharge d'atteinte à corps constitué, d'autressources parlent, quant à elles, des chefsd'accusation "d'atteinte à l'unité nationale".Les manifestants sont poursuivis sous les chefs d'accusation "d'atteinte àl'unité nationale" et "atteinte à l'emblèmenational", une accusation qui ne repose sur aucun fondement juridique. "C'est une décision absurde car les jeunes arrêtés, l'ont été lors d'une manifestation publique qui a lieu chaque vendredi", a dénoncé Me Aouicha Bekhti, membre du réseau contre la répression dans une déclarationau Huffpost Algérie. "A l'écoute dela décision du juge, les manifestants n'ontpas craqué et sont restés déterminés", a affirmé l'avocate.Lors de la manifestation du vendredi 21juin, une centaine de personnes ont étéarrêtés par les forces de l'ordre pour avoir été en possession du drapeau amazigh. Siune grande partie des manifestants ont étérelâchés dans la journée du vendredi, il ena été autrement des personnes poursuiviesen justice. Pour rappel, le 19 juin, AhmedGaïd Salah, vice-ministre de la Défensenationale, chef d'état-major, a indiqué que"l'Algérie a un seul drapeau, brandir un autre drapeau lors des marches est unequestion sensible. Brandir un autre drapeauque le national est une tentatived'infiltration des marches", a-t-il notammentdéclaré. Ces personnes, selon certainessources, sont accusées d'atteinte à l'uniténationale après qu'ils aient brandi un drapeauautre que celui algérien. Il s'agit certainementde l'emblème amazigh.Les arrestations ont été opérées vendredidernier à Alger lors de l'acte 18 du Hirak. Par ailleurs le juge d'instruction près letribunal de Bab el-Oued a ordonné le placementen détention provisoire de 5 personnesarrêtées lors des manifestations devendredi dernier. Selon des sources médiatiquesles prévenus sont accusés d'atteinteà corps constitué durant le service.Le nombre exact des personés placées endétention n'est pas connue. Selon laTélévision nationale 18 personnes ont étédéférées devant la justice alors que des avocatsparlent de seulement 14 personnes.Il en est de même des chefs d'accusation. En effet si certaines sources évoquent lacharge d'atteinte à corps constitué, d'autressources parlent, quant à elles, des chefsd'accusation "d'atteinte à l'unité nationale".Les manifestants sont poursuivis sous les chefs d'accusation "d'atteinte àl'unité nationale" et "atteinte à l'emblèmenational", une accusation qui ne repose sur aucun fondement juridique. "C'est une décision absurde car les jeunes arrêtés, l'ont été lors d'une manifestation publique qui a lieu chaque vendredi", a dénoncé Me Aouicha Bekhti, membre du réseau contre la répression dans une déclarationau Huffpost Algérie. "A l'écoute dela décision du juge, les manifestants n'ontpas craqué et sont restés déterminés", a affirmé l'avocate.Lors de la manifestation du vendredi 21juin, une centaine de personnes ont étéarrêtés par les forces de l'ordre pour avoir été en possession du drapeau amazigh. Siune grande partie des manifestants ont étérelâchés dans la journée du vendredi, il ena été autrement des personnes poursuiviesen justice. Pour rappel, le 19 juin, AhmedGaïd Salah, vice-ministre de la Défensenationale, chef d'état-major, a indiqué que"l'Algérie a un seul drapeau, brandir un autre drapeau lors des marches est unequestion sensible. Brandir un autre drapeauque le national est une tentatived'infiltration des marches", a-t-il notammentdéclaré.