On est loin de réaliser l'objectif escompté par l'état qui préconisait d'atteindre le taux de production de 27 % d'électricité à partir desénergies renouvelables à l'horizon 2030"... On est loin de réaliser l'objectif escompté par l'état qui préconisait d'atteindre le taux de production de 27 % d'électricité à partir desénergies renouvelables à l'horizon 2030"... C'est ce qu'a indiqué Boukhalfa Yaici, président du Cluster de l'énergie solaire, laissant entendreque le vécu n'est autre qu'"un effetd'annonce qui reste loin de la réalité".Concrètement, l'Algérie escomptait, fautille rappeler, d'atteindre progressivementla production de 22.000 mégawatts. Boukhalfa Yaici, qui s'exprimait hiermatin à l'émission L'invité de la rédactionde la Radio algérienne, déplore le fait que des entreprises payent aujourd'hui le prixde leur confiance en ayant engagé desinvestissements colossaux dans le cadre de l'entreprenariat dans les énergies renouvelables, mais la réalité est telle qu'on nepeut plus taire un état des lieux très endeçà des ambitions projetées. Le plus grave, explique M. Boukhalfa,l'échec "était inévitable de par les nombreusescontraintes dont le manque de visibilitéde la part des autorités qui projetaientd'atteindre des objectifs sans étapesintermédiaires. On n'a rien prévu pour lesinvestisseurs qui ont fait confiance par desinvestissements coûteux ni pour le secteur de la recherche ni celui de formation ou lesecteur industriel réunissant tous les autres intervenants de la chaîne énergétique".M. Yaici ajoutera : "On annonce toujours des chiffres mais, sur le terrain les investissements se font sans marchés et c'est ce qui a engendré un risque important pour cette filière qui a été relancée en 2011". Or, cadence avec laquelle les choses se faisaient a rendu cet objectif irréalisable ou désuet car, dit-il, "la technologie évolue rapidement et la chaine de production mise en place peut être obsolète d'ici à trois ans, voire en deux ans". En clair "si entre temps on ne peut pas produire les quantités suffisantes, on ne peut donc recouvrir l'argent investi", et d'alerter que "le risque majeur est par conséquent la perte des postes d'emploi créés par les opérateurslocaux". Cette filière a, selon M. Yaici,occasionné la création de 1.000 emplois directs et 10.000 en indirect. "Un réeldrame sachant que les investissements ontcoûté des milliards de dollars", regretteral'invité de la radio. Rappelons que l'Etat ambitionnait, via le Centre de développement des énergies renouvelable (Cder), en 1984 de devenir leader africain en matière de production énergétique à partir du soleil entre autres sources d'énergie renouvelable(éoliennes, marines...) dont le chantier est ouvert. Il faut ajouter les 22 villages pilotes entièrement alimentés en énergie photovoltaique ainsi que nombre d'autres projets engagés en 1998 par la société New energy Algeria (Neal) qui a été malheureusement dissoute avant même lelancement de ces projets ambitieux C'est ce qu'a indiqué Boukhalfa Yaici, président du Cluster de l'énergie solaire, laissant entendreque le vécu n'est autre qu'"un effetd'annonce qui reste loin de la réalité".Concrètement, l'Algérie escomptait, fautille rappeler, d'atteindre progressivementla production de 22.000 mégawatts. Boukhalfa Yaici, qui s'exprimait hiermatin à l'émission L'invité de la rédactionde la Radio algérienne, déplore le fait que des entreprises payent aujourd'hui le prixde leur confiance en ayant engagé desinvestissements colossaux dans le cadre de l'entreprenariat dans les énergies renouvelables, mais la réalité est telle qu'on nepeut plus taire un état des lieux très endeçà des ambitions projetées. Le plus grave, explique M. Boukhalfa,l'échec "était inévitable de par les nombreusescontraintes dont le manque de visibilitéde la part des autorités qui projetaientd'atteindre des objectifs sans étapesintermédiaires. On n'a rien prévu pour lesinvestisseurs qui ont fait confiance par desinvestissements coûteux ni pour le secteur de la recherche ni celui de formation ou lesecteur industriel réunissant tous les autres intervenants de la chaîne énergétique".M. Yaici ajoutera : "On annonce toujours des chiffres mais, sur le terrain les investissements se font sans marchés et c'est ce qui a engendré un risque important pour cette filière qui a été relancée en 2011". Or, cadence avec laquelle les choses se faisaient a rendu cet objectif irréalisable ou désuet car, dit-il, "la technologie évolue rapidement et la chaine de production mise en place peut être obsolète d'ici à trois ans, voire en deux ans". En clair "si entre temps on ne peut pas produire les quantités suffisantes, on ne peut donc recouvrir l'argent investi", et d'alerter que "le risque majeur est par conséquent la perte des postes d'emploi créés par les opérateurslocaux". Cette filière a, selon M. Yaici,occasionné la création de 1.000 emplois directs et 10.000 en indirect. "Un réeldrame sachant que les investissements ontcoûté des milliards de dollars", regretteral'invité de la radio. Rappelons que l'Etat ambitionnait, via le Centre de développement des énergies renouvelable (Cder), en 1984 de devenir leader africain en matière de production énergétique à partir du soleil entre autres sources d'énergie renouvelable(éoliennes, marines...) dont le chantier est ouvert. Il faut ajouter les 22 villages pilotes entièrement alimentés en énergie photovoltaique ainsi que nombre d'autres projets engagés en 1998 par la société New energy Algeria (Neal) qui a été malheureusement dissoute avant même lelancement de ces projets ambitieux