Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a pris ses fonctions jeudi à Alger, en remplacement de Slimane Brahmi, dont il a été mis fin aux fonctions mercredi par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Dans une allocution lors de la cérémonie de passation de pouvoir, M. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a pris ses fonctions jeudi à Alger, en remplacement de Slimane Brahmi, dont il a été mis fin aux fonctions mercredi par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Dans une allocution lors de la cérémonie de passation de pouvoir, M. Zeghmati a exprimé sa reconnaissance aux hautes autorités, à leur tête le chef de l'Etat, pour "la confiance qu'il a placée en lui, en lui confiant cette responsabilité". "C'est une lourde responsabilité et une mission difficile" au moment où les citoyens algériens "demandent depuis cinq mois, une justice indépendante et à la hauteur des missions qui lui sont dévolues, en vertu de la Constitution", a souligné le ministre de la Justice. Il a, à cet égard, précisé que "les revendications des citoyens ne sortent pas de la sphère des droits garantis par la Constitution" car, a-t-il dit, les droits à la justice et à un procès équitable, "sont consacrés et garantis par la Constitution, au même titre que les autres droits comme l'enseignement, la santé et le travail". Il a ajouté, que "la difficulté de la mission qui nous attend dans la conjoncture que traverse la pays" sera surmontée "pour peu qu'il y ait une volonté sincère, de l'abnégation et, surtout, la foi en la mission qui nous incombe". Brahmi a, pour sa part, saluél'expérience du nouveau ministre dans le secteur de la Justice, qui lui permettra, a-t-il dit, de mener à bien cette mission et de faire en sorte que la justice algérienne accompagne "la mutation profonde en cours dans le pays, et les aspirations de ses enfants". Le ministre sortant a, en outre, affirmé, s'être employé durant son mandat à "consacrer les valeurs des droits et libertés". Zeghmati (62 ans) a fait toute sa carrière professionnelle dans le secteur de la Justice, qu'il a rejoint en qualité de juge près le tribunal de Cherchell en 1981, avant de devenir procureur de la République puis procureur général près plusieurs tribunaux et cours, dans plusieurs wilayas, notamment Chlef, Blida, Alger, Batna, Sétif et Oran. En 2007, il a été désigné procureur général près la cour d'Alger, un poste qu'il occupera jusqu'en 2013. En 2016, il devient avocat général près la Cour suprême, et ce jusqu'à sa désignation, en mai 2019, en qualité de procureur général près la cour d'Alger. Zeghmati a exprimé sa reconnaissance aux hautes autorités, à leur tête le chef de l'Etat, pour "la confiance qu'il a placée en lui, en lui confiant cette responsabilité". "C'est une lourde responsabilité et une mission difficile" au moment où les citoyens algériens "demandent depuis cinq mois, une justice indépendante et à la hauteur des missions qui lui sont dévolues, en vertu de la Constitution", a souligné le ministre de la Justice. Il a, à cet égard, précisé que "les revendications des citoyens ne sortent pas de la sphère des droits garantis par la Constitution" car, a-t-il dit, les droits à la justice et à un procès équitable, "sont consacrés et garantis par la Constitution, au même titre que les autres droits comme l'enseignement, la santé et le travail". Il a ajouté, que "la difficulté de la mission qui nous attend dans la conjoncture que traverse la pays" sera surmontée "pour peu qu'il y ait une volonté sincère, de l'abnégation et, surtout, la foi en la mission qui nous incombe". Brahmi a, pour sa part, saluél'expérience du nouveau ministre dans le secteur de la Justice, qui lui permettra, a-t-il dit, de mener à bien cette mission et de faire en sorte que la justice algérienne accompagne "la mutation profonde en cours dans le pays, et les aspirations de ses enfants". Le ministre sortant a, en outre, affirmé, s'être employé durant son mandat à "consacrer les valeurs des droits et libertés". Zeghmati (62 ans) a fait toute sa carrière professionnelle dans le secteur de la Justice, qu'il a rejoint en qualité de juge près le tribunal de Cherchell en 1981, avant de devenir procureur de la République puis procureur général près plusieurs tribunaux et cours, dans plusieurs wilayas, notamment Chlef, Blida, Alger, Batna, Sétif et Oran. En 2007, il a été désigné procureur général près la cour d'Alger, un poste qu'il occupera jusqu'en 2013. En 2016, il devient avocat général près la Cour suprême, et ce jusqu'à sa désignation, en mai 2019, en qualité de procureur général près la cour d'Alger.