Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a souligné lundi à Oran que "l'indépendance du juge n'est pas un privilège, mais une responsabilité qui lui est imposée". Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a souligné lundi à Oran que "l'indépendance du juge n'est pas un privilège, mais une responsabilité qui lui est imposée". Le ministre a en effet indiqué, lors d'une allocution à l'occasion de l'installationdu procureur général et duprésident de la cour d'Oran, que "l'indépendance de la justice n'est pas un privilègeoffert au juge, mais une responsabilitéqui lui est imposée exigeant de lui de rendre justice aux citoyens dans leurs droits et libertés, en toute conscience". Il a souligné que "cette indépendancel'oblige à juger en toute neutralité, sebasant sur la loi et les preuves qui lui sontprésentées, sans influence extérieure".Zeghmati a ajouté que la responsabilité dela justice "est grande et que la non violationdes devoirs du corps de la justice estla garantie pour une justice neutre qui n'est pas touchée à l'ombre d'un systèmedémocratique et un Etat de justice et de droit, par aucune influence réelle ou supposée". A ce propos, le ministre a indiqué que "le statut de la justice et la charte dedéontologie de la profession fournissent, ensemble, l'immunité totale au juge lors de l'exercice de ses fonctions judiciaires et lui garantissent l'indépendance matérielle et morale", ajoutant que cela permet au juge, dans ces conditions, "de rester dépendant de sa conscience et de la loi". Dans ce contexte, le ministre considère que "le devoir de l'indépendance du juge des pressions externes ne signifie pas son isolement de la société et son retrait total de la vie publique", précisant qu'il "est naturel que la justice sort hors de ses remparts et observe le large horizon social, tout en respectant l'éthique et le devoir de réserve, selon les spécificités de la fonction". Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, avait procédé, au siège de la cour de justice d'Oran, à l'installation de Mohamed Reggaz et Menouar Antar, successivement procureur général et président de la cour de justice d'Oran, en remplacement à Ahmed Medjani et Abdelkader Mostefaoui et ce, lors d'unecérémonie organisée en présence des autorités locales civiles et militaires, ainsi que les magistrats. Le ministre a en effet indiqué, lors d'une allocution à l'occasion de l'installationdu procureur général et duprésident de la cour d'Oran, que "l'indépendance de la justice n'est pas un privilègeoffert au juge, mais une responsabilitéqui lui est imposée exigeant de lui de rendre justice aux citoyens dans leurs droits et libertés, en toute conscience". Il a souligné que "cette indépendancel'oblige à juger en toute neutralité, sebasant sur la loi et les preuves qui lui sontprésentées, sans influence extérieure".Zeghmati a ajouté que la responsabilité dela justice "est grande et que la non violationdes devoirs du corps de la justice estla garantie pour une justice neutre qui n'est pas touchée à l'ombre d'un systèmedémocratique et un Etat de justice et de droit, par aucune influence réelle ou supposée". A ce propos, le ministre a indiqué que "le statut de la justice et la charte dedéontologie de la profession fournissent, ensemble, l'immunité totale au juge lors de l'exercice de ses fonctions judiciaires et lui garantissent l'indépendance matérielle et morale", ajoutant que cela permet au juge, dans ces conditions, "de rester dépendant de sa conscience et de la loi". Dans ce contexte, le ministre considère que "le devoir de l'indépendance du juge des pressions externes ne signifie pas son isolement de la société et son retrait total de la vie publique", précisant qu'il "est naturel que la justice sort hors de ses remparts et observe le large horizon social, tout en respectant l'éthique et le devoir de réserve, selon les spécificités de la fonction". Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, avait procédé, au siège de la cour de justice d'Oran, à l'installation de Mohamed Reggaz et Menouar Antar, successivement procureur général et président de la cour de justice d'Oran, en remplacement à Ahmed Medjani et Abdelkader Mostefaoui et ce, lors d'unecérémonie organisée en présence des autorités locales civiles et militaires, ainsi que les magistrats.