Le budget annuel nécessaire pour la maintenance du réseau routier, ainsi que de l'ensemble des infrastructures dépendant du département des Travaux publics, est estimé à 30 milliards DA, a indiqué samedi à Alger, le ministre des Transports et des Travaux publics, Mustapha Kouraba. Le budget annuel nécessaire pour la maintenance du réseau routier, ainsi que de l'ensemble des infrastructures dépendant du département des Travaux publics, est estimé à 30 milliards DA, a indiqué samedi à Alger, le ministre des Transports et des Travaux publics, Mustapha Kouraba. Lors d'un point de presse tenu en marge d'une journée d'études sur la maintenance des infrastructures, organisée au niveau de l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), le ministre a fait savoir "qu'un manque en matière de maintenance des routes est constaté au niveau national". "Nous avons répété, à plusieurs reprises, lors de nos différentes sorties sur le terrain et à travers les constats que nous y avons faits, qu'il y a un manque concernant l'entretien des routes et des différentes infrastructures, liées au transport", a-t-il concédé. Ainsi, M. Kouraba a appelé, lors de cette journée, les cadres institutionnels, directeurs des travaux publics des wilayas, chercheurs et spécialistes, à multiplier les efforts dans ce domaine et à mettre à disposition, "l'ensemble des moyens humains et matériels et les moyens financiers, si nécessaire, pour soutenir ce domaine important". Lors de son allocution, le même responsable a estimé que la préservation des structures de transport doit constituer une priorité aux dépens des nouveaux investissements, rappelant que "tout retard de maintenance périodique induit des travaux de réhabilitation plus importants et plus onéreux". Selon le ministre, l'entretien des routes est rendu difficile, notamment du fait de l'étendue du réseau national comprenant près de 130.000 km, en plus de 10.000 ouvrages d'art et près de 50 ports et 36 aéroports. "Ceci représente un acquis important pour l'Algérie, nécessitant un grand effort d'entretien et de rigueur de la part de l'ensemble des intervenants", a-t-il souligné, plaidant également pour la formation de nouveaux cadres destinés à intervenir dans la maintenance des infrastructures du pays. Interrogé par la presse au sujet de la détérioration des axes routiers du pays, M. Kouraba a pointé du doigt le phénomène de surcharge des véhicules, notamment les poids-lourds activant dans le transport des marchandises. Il a ainsi affirmé, que la législation n'est pas toujours respectée concernant le respect de la charge des véhicules, régulièrement dépassée, provoquant la dégradation des routes au bout seulement d'un à deux ans d'exploitation. "Ce n'est pas par défaut de réalisation, c'est par défaut d'exploitation", a soutenu le ministre. Pour tenter de réduire ce phénomène, M. Kouraba a confié à la presse, qu'un projet de décret était en cours de préparation pour réglementer la charge des véhicules utilisant les autoroutes, notamment à travers l'installation de ponts-bascules sur les différents axes concernés par ce phénomène de dégradation prématurée. De plus, concernant les routes nationales et chemins de wilayas, "des dispositions internes sont en cours de mise en place au niveau des wilayas" pour la mise en place de ponts-bascules, dans l'optique de réduire le phénomène de surcharge et donc, de dégradation rapide du réseau routier, a indiqué le même responsable Lors d'un point de presse tenu en marge d'une journée d'études sur la maintenance des infrastructures, organisée au niveau de l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), le ministre a fait savoir "qu'un manque en matière de maintenance des routes est constaté au niveau national". "Nous avons répété, à plusieurs reprises, lors de nos différentes sorties sur le terrain et à travers les constats que nous y avons faits, qu'il y a un manque concernant l'entretien des routes et des différentes infrastructures, liées au transport", a-t-il concédé. Ainsi, M. Kouraba a appelé, lors de cette journée, les cadres institutionnels, directeurs des travaux publics des wilayas, chercheurs et spécialistes, à multiplier les efforts dans ce domaine et à mettre à disposition, "l'ensemble des moyens humains et matériels et les moyens financiers, si nécessaire, pour soutenir ce domaine important". Lors de son allocution, le même responsable a estimé que la préservation des structures de transport doit constituer une priorité aux dépens des nouveaux investissements, rappelant que "tout retard de maintenance périodique induit des travaux de réhabilitation plus importants et plus onéreux". Selon le ministre, l'entretien des routes est rendu difficile, notamment du fait de l'étendue du réseau national comprenant près de 130.000 km, en plus de 10.000 ouvrages d'art et près de 50 ports et 36 aéroports. "Ceci représente un acquis important pour l'Algérie, nécessitant un grand effort d'entretien et de rigueur de la part de l'ensemble des intervenants", a-t-il souligné, plaidant également pour la formation de nouveaux cadres destinés à intervenir dans la maintenance des infrastructures du pays. Interrogé par la presse au sujet de la détérioration des axes routiers du pays, M. Kouraba a pointé du doigt le phénomène de surcharge des véhicules, notamment les poids-lourds activant dans le transport des marchandises. Il a ainsi affirmé, que la législation n'est pas toujours respectée concernant le respect de la charge des véhicules, régulièrement dépassée, provoquant la dégradation des routes au bout seulement d'un à deux ans d'exploitation. "Ce n'est pas par défaut de réalisation, c'est par défaut d'exploitation", a soutenu le ministre. Pour tenter de réduire ce phénomène, M. Kouraba a confié à la presse, qu'un projet de décret était en cours de préparation pour réglementer la charge des véhicules utilisant les autoroutes, notamment à travers l'installation de ponts-bascules sur les différents axes concernés par ce phénomène de dégradation prématurée. De plus, concernant les routes nationales et chemins de wilayas, "des dispositions internes sont en cours de mise en place au niveau des wilayas" pour la mise en place de ponts-bascules, dans l'optique de réduire le phénomène de surcharge et donc, de dégradation rapide du réseau routier, a indiqué le même responsable