Il est loin le temps où le Forum des chefs d'entreprise (FCE) s'était transformé en un immense comité de soutien à Abdelaziz Bouteflika et évidemment son principal financier sous la direction d'Ali Haddad, en détention à la prison d'El- Harrach depuis le mois d'avril dernier. Il est loin le temps où le Forum des chefs d'entreprise (FCE) s'était transformé en un immense comité de soutien à Abdelaziz Bouteflika et évidemment son principal financier sous la direction d'Ali Haddad, en détention à la prison d'El- Harrach depuis le mois d'avril dernier. Désormais, le FCE a décidé de s'éloigner de la politique pour se consacrer à l'inquiétante situation économique qui appelle des solutions "urgentes", a en croire son nouveau patron, Samy Agli. "Le FCE est très loin de la politique (…) nous espérons que la prochaine élection présidentielle puisse amorcer un changement permettant une vraie relance économique", a déclaré, hier, le patron des patrons algériens, Samy Agli, lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne 1. Il en a profité tout de même pour appeler l'actuel gouvernement à lancer un "programme d'urgence" pour sauver des entreprises économiques contraintes de mettre leurs employés au chômage technique depuis cinq mois. "Le temps nous est comptés, nous avons 500.000 travailleurs qui se sont retrouvés au chômage, d'où l'impérieuse nécessité d'un plan d'urgence pour soutenir les opérateurs économiques qui licencient leurs travailleurs", s'inquiète le président du FCE. Il en veut pour preuve le fait que certaines filières à l'instar des travaux publics et de l'hydraulique, connaissent d'après lui un "véritable séisme" en ce sens que plus de 70 % des opérateurs de ces secteurs sont en train de fermer leurs entreprises. Samy Agli regrette que "le gouvernement n'ait proposé aucune solution pour gérer la situation" et s'étonne en revanche du fait qu'il "ait décidé de geler les comptes des entreprises qui connaissent de graves difficultés financières". On comprend mieux en conséquence pourquoi l'alignement politique sur un des cinq candidats engagés à la présidentielle du 12 décembre soit le cadet des soucis du FCE. Désormais, le FCE a décidé de s'éloigner de la politique pour se consacrer à l'inquiétante situation économique qui appelle des solutions "urgentes", a en croire son nouveau patron, Samy Agli. "Le FCE est très loin de la politique (…) nous espérons que la prochaine élection présidentielle puisse amorcer un changement permettant une vraie relance économique", a déclaré, hier, le patron des patrons algériens, Samy Agli, lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne 1. Il en a profité tout de même pour appeler l'actuel gouvernement à lancer un "programme d'urgence" pour sauver des entreprises économiques contraintes de mettre leurs employés au chômage technique depuis cinq mois. "Le temps nous est comptés, nous avons 500.000 travailleurs qui se sont retrouvés au chômage, d'où l'impérieuse nécessité d'un plan d'urgence pour soutenir les opérateurs économiques qui licencient leurs travailleurs", s'inquiète le président du FCE. Il en veut pour preuve le fait que certaines filières à l'instar des travaux publics et de l'hydraulique, connaissent d'après lui un "véritable séisme" en ce sens que plus de 70 % des opérateurs de ces secteurs sont en train de fermer leurs entreprises. Samy Agli regrette que "le gouvernement n'ait proposé aucune solution pour gérer la situation" et s'étonne en revanche du fait qu'il "ait décidé de geler les comptes des entreprises qui connaissent de graves difficultés financières". On comprend mieux en conséquence pourquoi l'alignement politique sur un des cinq candidats engagés à la présidentielle du 12 décembre soit le cadet des soucis du FCE.