Le consulat iranien à Nadjaf a été incendié pour la deuxième fois en une semaine lors d'une manifestation, relate l'agence irakienne Shafaq. Le consulat iranien à Nadjaf a été incendié pour la deuxième fois en une semaine lors d'une manifestation, relate l'agence irakienne Shafaq. Des manifestants irakiens ont mis le feu à la représentation consulaire de la République islamique d'Iran à Nadjaf. Le bâtiment du consulat a pour la première fois été incendié par des manifestants en colère le 27 novembre. Plus de 100 personnes avaient été blessées lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et les protestataires près du consulat. Téhéran a exprimé son indignation suite à ces événements et le chef de la diplomatie irakienne Mohammed al-Hakim a présenté des excuses à son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. Un mouvement de contestation embrase l'Irak depuis début octobre.Les manifestants protestent contre la corruption, le chômage et réclament le départ du gouvernement ainsi que l'amélioration des conditions de vie dans le pays. Selon les médias, les heurts qui accompagnent ces manifestations ont déjà faits près de 400 morts et au moins 30.000 blessés. Il s'agit de la plus importante vague de protestation en Irak depuis le renversement de Saddam Hussein en 2003. Le 30 novembre, les provinces de Dhi Qar, d'An-Najaf, de Babil, d'Al-Muthanna et d'Al-Qadisiyya, situées dans le sud et le centre de l'Irak, ont décrété un deuil de trois jours en mémoire des victimes des affrontements, selon la chaîne de télévi ion Al Sumaria. Des manifestants irakiens ont mis le feu à la représentation consulaire de la République islamique d'Iran à Nadjaf. Le bâtiment du consulat a pour la première fois été incendié par des manifestants en colère le 27 novembre. Plus de 100 personnes avaient été blessées lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et les protestataires près du consulat. Téhéran a exprimé son indignation suite à ces événements et le chef de la diplomatie irakienne Mohammed al-Hakim a présenté des excuses à son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. Un mouvement de contestation embrase l'Irak depuis début octobre.Les manifestants protestent contre la corruption, le chômage et réclament le départ du gouvernement ainsi que l'amélioration des conditions de vie dans le pays. Selon les médias, les heurts qui accompagnent ces manifestations ont déjà faits près de 400 morts et au moins 30.000 blessés. Il s'agit de la plus importante vague de protestation en Irak depuis le renversement de Saddam Hussein en 2003. Le 30 novembre, les provinces de Dhi Qar, d'An-Najaf, de Babil, d'Al-Muthanna et d'Al-Qadisiyya, situées dans le sud et le centre de l'Irak, ont décrété un deuil de trois jours en mémoire des victimes des affrontements, selon la chaîne de télévi ion Al Sumaria.