Le procès de plusieurs anciens responsables, cadres et hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption relatives à l'activité de montage automobile, s'est poursuivi jeudi au tribunal de Sidi M'hamed, par l'interrogatoire de l'homme d'affaires, Ahmed Maazouz, qui a été confronté à d'anciens responsables au sujet de son projet de montage automobile et "ses financements occultes" de la campagne électorale de l'ex-président, Abdelaziz Bouteflika. Le procès de plusieurs anciens responsables, cadres et hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption relatives à l'activité de montage automobile, s'est poursuivi jeudi au tribunal de Sidi M'hamed, par l'interrogatoire de l'homme d'affaires, Ahmed Maazouz, qui a été confronté à d'anciens responsables au sujet de son projet de montage automobile et "ses financements occultes" de la campagne électorale de l'ex-président, Abdelaziz Bouteflika. L ors de cette deuxième journée du procès, Ahmed Ouyahia, l'ancien ministre de l'industrie Youcef Yousfi et l'homme d'affaires Ahmed Maazouz, ont inauguré la séance devant le juge.L'ex-ministre Yousfi a chargé l'ancien Premier ministre, soulignant qu'il avait eu un gros différend avec lui sur l'affaire Maazouz, et soutenant qu'Ouyahia avaitnotifié une instruction portant exemption fiscale au profit du partenaire étranger du Groupe Maazouz. Le juge a interrogé Mazouz sur "les indus avantages accordés par l'ex-Premier ministre, AhmedOuyahia, et l'ex-ministre de l'Industrie,Youcef Yousfi, dans le cadre de son projetde montage automobile". Le juge a insistésur ces avantages dont les autorisations exceptionnelles dont a bénéficié Mazouz, pour lancer son activité de montage automobile, avant la signature du cahier de charges y affèrent, outre l'"obtention injustifiée (népotisme), de certificats de conformité aux activités", sa "dispense de l'obligation du partenaire étranger dans le dossier de montage automobile" et son "exonération des tarifs douaniers, avant la parution du décret relatif à ces exonérations". Yousfi charge Ouyahia Face à ces accusations, l'homme d'affaire a nié, en bloc, les charges qui lui sont reprochées, arguant que tous les projets dont il a bénéficié étaient conformes au cadre juridique. Après avoir entendu ses déclarations, Mazouz a été confronté à Ouyahia et Yousfi. Au début, il a été question de l'infraction à la loi relevée dans l'attribution du projet de montage automobile à Mazouz, sans répondre à plusieurs conditions, dont celle du partenaire étranger et le différend enregistré entre Ouyahia et Yousfi autour de cette condition, ainsi que son obtention d'indus avantages et de décisions techniques, basées sur des dossiers vides ayant entrainé d'importantes pertes au Trésor public. Ouyahia a expliqué que les décisions techniques émises dans le cadre de ce projet, relevaient du ministère de l'Industrie et qu'il n'était pas habilité à intervenir, ajoutant qu'il avait émis seulement un avis sur la possibilité de supprimer la condition du partenaire étranger, dans le domaine du montage automobile, niant, également, l'existence de tout différend avec Yousfi. Yousfi a reconnu, par contre, l'existence d'un différend avec Ouyahia sur la question de la dispense de Mazouz de la condition du partenaire étranger, en vue d'approuver le projet de montage automobile, précisant, en outre, que le ministère de l'Industrie "avait rejeté, au début, le projet de Mazouz, car ayant relevé plusieurs lacunes". 39 milliards pour le 5e mandat En deuxième partie de l'interrogatoire, les questions adressées par le juge à l'homme d'affaires Maazouz, ont porté sur les financements occultes de la campagne électoralede l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la somme de 39 milliards de centimes qu'il aurait remise à l'homme d'affaires Ali Haddad, l'accusé adit "ignorer les procédures légales en vigueur en matière de financement de la campagne électorale", sans nier avoir donné cette somme. Le juge a interrogé Maazouz sur un compte bancaire en son nom, dont le solde est de 493 milliards de centimes, le questionnant sur l'origine deses fonds, ainsi que les nombreux biens immobiliers qu'il possède à Alger, M. Maazouz a répondu que sa fortune dépassai cette somme, une fortune amassée, selon lui, durant de longues années d'activité dans les domaines du commerce et des affaires. Le juge a ensuite interrogé Fares Sellal, le fils de l'ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, sur sa participation aux projets réalisés par Maazouz, et des hauts postes de responsabilité qu'il a occupés, en si peu de temps, au sein du Groupe Mazouz, sans apporter de contributions financières. L'accusé a nié en bloc les charges qui lui sont reprochées. Bairi et la dilapidation de 11.000 milliards C'était ensuite au tour de l'homme d'affaires Mohamed Bairi, accusé dans des affaires de corruption liées essentiellement à l'activité de montage automobile, de passer à la barre. En réponse au chef d'accusation de dilapidation de 11.000 milliards de centimes dans le dossier du montage automobile, Bairi a déclaré "n'avoir jamais entendu parler de ce chiffre", précisant "avoir tenu à installer une usine temporaire,employant 450 salariés, à Bouira, en attendant l'acceptation de son dossierd'établissement d'une usine à Ouled Haddadj". Après avoir rappelé que son usine "avait sorti, en l'espace de trois (3) ans, 459 véhicules", l'accusé a estimé "être un enfant du secteur", étant donné que sa famille active, depuis 1920, dans le commerce et les matériaux de construction. Niant en bloc avoir reçu des avantages en rapport avec cette usine, l'homme d'affaires a dit qu'il aurait dû être le premie opérateur à obtenir un agrément, car c'est son métier. "D'ailleurs, je m'interroge encore sur les raisons pour lesquelles je n'ai pas été inclus sur la liste des opérateurs agréés", a-t-il ajouté. Interrogé sur la concession à son profit d'un terrain, en 2016, Bairi a rétorqué que ce terrain qu'il n'avait pas sollicité était "inadapté" et qu'il avait demandé plutôt un foncier dans la région d'Ouled Haddadj, lequel lui a été refusé. "Je n'ai jamais sollicité l'ex-wali Zerhouni, ni quiconque d'autre, pour obtenir un terrain à Bouira ou à Boumerdès. J'ai déposé mon dossier en tant qu'investisseur, mais je n'ai jamais demandé un terrain agricole", a-t-il allégué. Réagissant à cette accusation, il a déclaré : "si j'avais su qu'investir dans mon pays pouvait me conduire en prison, je me serais abstenu". L'ex-wali Yamina Zerhouni se défend Et au juge de l'interroger sur les pertes occasionnées au Trésor public d'un montant de 772 millions de DA et de 720 millions de DA, en raison de la mauvaise exploitation de ce terrain. Les déclarations de l'accusée ont été conformes à celles du témoin Brahimi Ghania, représentante de l'Inspection des impôts d'Alger-est, qui afait savoir que M. Bairi "n'a jamais bénéficiéd'avantages fiscaux", ajoutant qu'il n'avait pas de dette fiscale et qu'il a toujours respecté ses engagements en la matière. "Appelé en tant que témoin, l'exwali de Boumerdès, Yamina Zerhouni, a fait savoir que le terrain de Boumerdès avait été transféré du temps de l'ancienwali, et que Bairi avait été notifié de l'approbation. Elle a souligné avoir "a donné la priorité aux dossiers approuvés, et que d'autres dossiers avaient été annulés après étude et vérification". "Le dossier Bairi m'avait été présenté par la directrice de l'industrie de la wilaya de Boumerdès, Mme Safia Belhout. Oui monsieur le juge elle était présente et tout s'est passé en sa présence. Et dans le souci de préserver le service public, j'ai du traité tous les dossiers en instance, par la validation ou le rejet pour non conformité au cahier de charges et à la loi", a-t-elle déclaré. Rétorquant à ces déclarations, la directrice de l'industrie de la wilaya de Boumerdès, Safia Belhout, a affirmé qu'elle n'était pas à son poste lors de l'examen du dossier Bairi par la Direction générale du domaine national, car elle était en formation en Chine, reconnaissant n'avoir pas pris connaissance du dossier, mais qu'elle était membre de la commission qui avait validé le dossier, du temps du wali ayant précédé Mme Zerhouni. .Larbaoui et le préjudice de 29 milliards DA. Le juge du tribunal de Sidi M'hamed (Cour d'Alger) ,a aussi auditionné, l'homme d'affaires, Hassan Larbaoui (propriétaire deKIA), dans l'affaire du dossier de montage automobile. M.Larbaoui a nié les charges retenues contre lui, notamment celles relatives à la dilapidation de deniers publics causant des pertes au Trésor public, s'élevant à 29 milliards DA. En réponse aux questions du juge sur les objectifs escomptés à travers son projet de montage de voitures "KIA", M. Larbaoui a affirmé, que le véritable objectif était de développer le secteur automobile en Algérie, en parvenant à la fabrication effective des véhicules, un projet qui devait offrir 5.000 postes d'emploi direct et créer quelque 1.000 entreprises de sous-traitance. L'accusé affirme également, s'être engagé devant le ministère de l'Industrie, à lancer l'opération de fabrication en 2020, sans avoir à recourir à la devise, précisant qu'un tel projet nécessitait 16 milliards Da. Interrogé par le juge s'il avait rencontré des difficultés concernant ce dossier, l'homme d'affaires, propriétaire de 12 sociétés, a précisé que "la pression nous a accompagné depuis le dépôt du dossier de ce projet, au point où les Coréens (partenaire étranger), adressaient régulièrement des correspondances aux différents départements, en vue d'accélérer les procédures d'accord de ce projet au mieux de l'économie nationale". L'homme d'affaires a reconnu être propriétaire de plusieurs biens, dont une villa à Hydra d'une valeur de 60 milliards de centimes, qu'il a acquis par un crédit de la banque Gulf Bank Algeria, soulignant qu'il exerce le métier d'importation de véhicules, en tant que concessionnaire agréé pour 7 marques et qu'il ne connaissait ni Youcef Yousfi, ni Abdeslem Bouchouareb. Appelé à la barre, le juge a auditionné l'ancien ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, qui a réitéré n'avoir aucune relation avec l'homme d'affaires Larbaoui, qu il a connu récemment, ajoutant que le poste qu'il a occupé pendant trois mois, "ne lui a pas permis deconnaître tous les responsables et les cadres du ministère" et que les dossiers relatifs aux décisions d'octroi, "lui parviennent prêts et il procède uniquement à leur signature L ors de cette deuxième journée du procès, Ahmed Ouyahia, l'ancien ministre de l'industrie Youcef Yousfi et l'homme d'affaires Ahmed Maazouz, ont inauguré la séance devant le juge.L'ex-ministre Yousfi a chargé l'ancien Premier ministre, soulignant qu'il avait eu un gros différend avec lui sur l'affaire Maazouz, et soutenant qu'Ouyahia avaitnotifié une instruction portant exemption fiscale au profit du partenaire étranger du Groupe Maazouz. Le juge a interrogé Mazouz sur "les indus avantages accordés par l'ex-Premier ministre, AhmedOuyahia, et l'ex-ministre de l'Industrie,Youcef Yousfi, dans le cadre de son projetde montage automobile". Le juge a insistésur ces avantages dont les autorisations exceptionnelles dont a bénéficié Mazouz, pour lancer son activité de montage automobile, avant la signature du cahier de charges y affèrent, outre l'"obtention injustifiée (népotisme), de certificats de conformité aux activités", sa "dispense de l'obligation du partenaire étranger dans le dossier de montage automobile" et son "exonération des tarifs douaniers, avant la parution du décret relatif à ces exonérations". Yousfi charge Ouyahia Face à ces accusations, l'homme d'affaire a nié, en bloc, les charges qui lui sont reprochées, arguant que tous les projets dont il a bénéficié étaient conformes au cadre juridique. Après avoir entendu ses déclarations, Mazouz a été confronté à Ouyahia et Yousfi. Au début, il a été question de l'infraction à la loi relevée dans l'attribution du projet de montage automobile à Mazouz, sans répondre à plusieurs conditions, dont celle du partenaire étranger et le différend enregistré entre Ouyahia et Yousfi autour de cette condition, ainsi que son obtention d'indus avantages et de décisions techniques, basées sur des dossiers vides ayant entrainé d'importantes pertes au Trésor public. Ouyahia a expliqué que les décisions techniques émises dans le cadre de ce projet, relevaient du ministère de l'Industrie et qu'il n'était pas habilité à intervenir, ajoutant qu'il avait émis seulement un avis sur la possibilité de supprimer la condition du partenaire étranger, dans le domaine du montage automobile, niant, également, l'existence de tout différend avec Yousfi. Yousfi a reconnu, par contre, l'existence d'un différend avec Ouyahia sur la question de la dispense de Mazouz de la condition du partenaire étranger, en vue d'approuver le projet de montage automobile, précisant, en outre, que le ministère de l'Industrie "avait rejeté, au début, le projet de Mazouz, car ayant relevé plusieurs lacunes". 39 milliards pour le 5e mandat En deuxième partie de l'interrogatoire, les questions adressées par le juge à l'homme d'affaires Maazouz, ont porté sur les financements occultes de la campagne électoralede l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la somme de 39 milliards de centimes qu'il aurait remise à l'homme d'affaires Ali Haddad, l'accusé adit "ignorer les procédures légales en vigueur en matière de financement de la campagne électorale", sans nier avoir donné cette somme. Le juge a interrogé Maazouz sur un compte bancaire en son nom, dont le solde est de 493 milliards de centimes, le questionnant sur l'origine deses fonds, ainsi que les nombreux biens immobiliers qu'il possède à Alger, M. Maazouz a répondu que sa fortune dépassai cette somme, une fortune amassée, selon lui, durant de longues années d'activité dans les domaines du commerce et des affaires. Le juge a ensuite interrogé Fares Sellal, le fils de l'ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, sur sa participation aux projets réalisés par Maazouz, et des hauts postes de responsabilité qu'il a occupés, en si peu de temps, au sein du Groupe Mazouz, sans apporter de contributions financières. L'accusé a nié en bloc les charges qui lui sont reprochées. Bairi et la dilapidation de 11.000 milliards C'était ensuite au tour de l'homme d'affaires Mohamed Bairi, accusé dans des affaires de corruption liées essentiellement à l'activité de montage automobile, de passer à la barre. En réponse au chef d'accusation de dilapidation de 11.000 milliards de centimes dans le dossier du montage automobile, Bairi a déclaré "n'avoir jamais entendu parler de ce chiffre", précisant "avoir tenu à installer une usine temporaire,employant 450 salariés, à Bouira, en attendant l'acceptation de son dossierd'établissement d'une usine à Ouled Haddadj". Après avoir rappelé que son usine "avait sorti, en l'espace de trois (3) ans, 459 véhicules", l'accusé a estimé "être un enfant du secteur", étant donné que sa famille active, depuis 1920, dans le commerce et les matériaux de construction. Niant en bloc avoir reçu des avantages en rapport avec cette usine, l'homme d'affaires a dit qu'il aurait dû être le premie opérateur à obtenir un agrément, car c'est son métier. "D'ailleurs, je m'interroge encore sur les raisons pour lesquelles je n'ai pas été inclus sur la liste des opérateurs agréés", a-t-il ajouté. Interrogé sur la concession à son profit d'un terrain, en 2016, Bairi a rétorqué que ce terrain qu'il n'avait pas sollicité était "inadapté" et qu'il avait demandé plutôt un foncier dans la région d'Ouled Haddadj, lequel lui a été refusé. "Je n'ai jamais sollicité l'ex-wali Zerhouni, ni quiconque d'autre, pour obtenir un terrain à Bouira ou à Boumerdès. J'ai déposé mon dossier en tant qu'investisseur, mais je n'ai jamais demandé un terrain agricole", a-t-il allégué. Réagissant à cette accusation, il a déclaré : "si j'avais su qu'investir dans mon pays pouvait me conduire en prison, je me serais abstenu". L'ex-wali Yamina Zerhouni se défend Et au juge de l'interroger sur les pertes occasionnées au Trésor public d'un montant de 772 millions de DA et de 720 millions de DA, en raison de la mauvaise exploitation de ce terrain. Les déclarations de l'accusée ont été conformes à celles du témoin Brahimi Ghania, représentante de l'Inspection des impôts d'Alger-est, qui afait savoir que M. Bairi "n'a jamais bénéficiéd'avantages fiscaux", ajoutant qu'il n'avait pas de dette fiscale et qu'il a toujours respecté ses engagements en la matière. "Appelé en tant que témoin, l'exwali de Boumerdès, Yamina Zerhouni, a fait savoir que le terrain de Boumerdès avait été transféré du temps de l'ancienwali, et que Bairi avait été notifié de l'approbation. Elle a souligné avoir "a donné la priorité aux dossiers approuvés, et que d'autres dossiers avaient été annulés après étude et vérification". "Le dossier Bairi m'avait été présenté par la directrice de l'industrie de la wilaya de Boumerdès, Mme Safia Belhout. Oui monsieur le juge elle était présente et tout s'est passé en sa présence. Et dans le souci de préserver le service public, j'ai du traité tous les dossiers en instance, par la validation ou le rejet pour non conformité au cahier de charges et à la loi", a-t-elle déclaré. Rétorquant à ces déclarations, la directrice de l'industrie de la wilaya de Boumerdès, Safia Belhout, a affirmé qu'elle n'était pas à son poste lors de l'examen du dossier Bairi par la Direction générale du domaine national, car elle était en formation en Chine, reconnaissant n'avoir pas pris connaissance du dossier, mais qu'elle était membre de la commission qui avait validé le dossier, du temps du wali ayant précédé Mme Zerhouni. .Larbaoui et le préjudice de 29 milliards DA. Le juge du tribunal de Sidi M'hamed (Cour d'Alger) ,a aussi auditionné, l'homme d'affaires, Hassan Larbaoui (propriétaire deKIA), dans l'affaire du dossier de montage automobile. M.Larbaoui a nié les charges retenues contre lui, notamment celles relatives à la dilapidation de deniers publics causant des pertes au Trésor public, s'élevant à 29 milliards DA. En réponse aux questions du juge sur les objectifs escomptés à travers son projet de montage de voitures "KIA", M. Larbaoui a affirmé, que le véritable objectif était de développer le secteur automobile en Algérie, en parvenant à la fabrication effective des véhicules, un projet qui devait offrir 5.000 postes d'emploi direct et créer quelque 1.000 entreprises de sous-traitance. L'accusé affirme également, s'être engagé devant le ministère de l'Industrie, à lancer l'opération de fabrication en 2020, sans avoir à recourir à la devise, précisant qu'un tel projet nécessitait 16 milliards Da. Interrogé par le juge s'il avait rencontré des difficultés concernant ce dossier, l'homme d'affaires, propriétaire de 12 sociétés, a précisé que "la pression nous a accompagné depuis le dépôt du dossier de ce projet, au point où les Coréens (partenaire étranger), adressaient régulièrement des correspondances aux différents départements, en vue d'accélérer les procédures d'accord de ce projet au mieux de l'économie nationale". L'homme d'affaires a reconnu être propriétaire de plusieurs biens, dont une villa à Hydra d'une valeur de 60 milliards de centimes, qu'il a acquis par un crédit de la banque Gulf Bank Algeria, soulignant qu'il exerce le métier d'importation de véhicules, en tant que concessionnaire agréé pour 7 marques et qu'il ne connaissait ni Youcef Yousfi, ni Abdeslem Bouchouareb. Appelé à la barre, le juge a auditionné l'ancien ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, qui a réitéré n'avoir aucune relation avec l'homme d'affaires Larbaoui, qu il a connu récemment, ajoutant que le poste qu'il a occupé pendant trois mois, "ne lui a pas permis deconnaître tous les responsables et les cadres du ministère" et que les dossiers relatifs aux décisions d'octroi, "lui parviennent prêts et il procède uniquement à leur signature