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Djerad charge violemment Bedoui
Lf 2020
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 02 - 2020

Le Premier ministre Abdelaziz Djerrad a affirmé hier à l'APNlors de la présentation du Plan d'action du gouvernement, avoir proposé au président Tebboune l'élaboration d'une Loi de finances complémentaire (LFC).
Le Premier ministre Abdelaziz Djerrad a affirmé hier à l'APNlors de la présentation du Plan d'action du gouvernement, avoir proposé au président Tebboune l'élaboration d'une Loi de finances complémentaire (LFC).
Il a, à l'occasion, proféré de graveaccusations à l'encontre de son prédécesseur Noureddine Bedoui, en soutenant que ses dispositions visaient à "créer la zizanie". "J'ai proposé au président de la République l'élaboration d'une loi de finances complémentaire qui verra entre autres la suppression des dispositions fiscales touchant les travailleurs du Sud et les professions libérales et qui avaient pour objectif de créer la zizanie", a déclaré le chef de l'exécutif en clôture de son exposé. L'accusation vise directement l'ancien Premier pays entre avril et décembre 2019, avait élaboré la loi de finances 2020. La disposition portant soumission au régime général des professions libérales, jusque-là soumises à l'impôt forfaitaire unique (IFU), avait suscité une levée de boucliers parmi les médecins, avocats et notaires dès l'entrée en vigueur de la LF, début janvier. Le nouveau gouvernement, qui venait d'être nommé, avait dû annoncer le gel de la disposition,une première dans les annales.
Vers l'édification d'une nouvelle Algérie à travers un pacte nouveau
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé également à Alger que le gouvernement oeuvrait à contribuer "efficacement" à l'édification d'une nouvelle Algérie à travers un pacte nouveau englobant l'ensemble des aspects de la gouvernance politique, économique et sociale."Le gouvernement, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, oeuvre à contribuer de manière efficace à la construction d'un - new deal for a new Algéria - (un nouveau pacte pour une nouvelle Algérie) qui englobera l'ensemble des aspects de la gouvernance politique, économique et sociale, avec l'objectif de recouvrer la confiance de notre peuple en ses gouvernants et en ses institutions".
A cet égard, le Premier ministre a souligné que "le rétablissement et le renforcement de la confiance entre le peuple et ses dirigeants passent par une démocratie basée sur les principes de l'alternance au pouvoir, le respect des libertés individuelles et collectives, la justice sociale et la consolidation de l'Etat de droit". Dans le même contexte, il a affirmé que le gouvernement aspire à une "société dans laquelle il n'y aura pas de place pour les différences entre les Algériens, et ce quel que soit leur niveau social", ce qui permettra de "garantir à tout un chacun l'égalité des chances, dans le cadre d'un système démocratique consacrant l'indépendance de la justice et la légitimité des institutions". Il a ajouté que le gouvernement s'attèlera à "assainir l'héritage désastreux" de la gouvernance des années précédentes par la "mise en place de nouvelles pratiques ouvrant la voie à un changement politique et économique auquel aspire le peuple algérien".Le Premier ministre a souligné, à cet effet, que le "nouveau pacte" sera concrétisé à travers "la triptyque développement humain, transition énergétique et économie de la connaissance et numérique".
M. Djerad a relevé que l'Algérie a connu, au cours de ces dernières années, "une gestion catastrophique de l'Etat ainsi que des pratiques autoritaires ayant mené au pillage et à la dilapidation des richesses du pays et à la destruction systématique de ses institutions et de son économie dans le but d'accaparer ses biens". Il a précisé que ces pratiques ont entraîné "la marginalisation des compétences nationales,sincères et honnêtes, déstabilisant ainsi les fondements même de l'Etat, etmenaçant l'unité du peuple". Le Premier ministre a affirmé que cette "réalité amère" avait incité les Algériens, toutes franges confondues, à sortir le 22 février 2019 pour "condamner et rejeter cette tentative d'affaiblir notre pays" et empêcher par la même que "cette situation ne se reproduise plus". M. Djerad a, en outre, indiqué que le peuple algérien revendique un "changement global du système qui est révolu et souhaite l'émergence de pratiques politiques saines et une véritable démocratie, ainsi qu'une gouvernance économique moderne et transparente, à même de prémunir le pays de la corruption, du népotisme et de la désinformation".
Le gouvernement dépassera la situation économique et financière "difficile"
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé que grâce à son programme qui repose sur celui du président de la République, le gouvernement est capable de dépasser la situation économique et financière "difficile" de l'Algérie. "Le gouvernement saura faire face, avec responsabilité et constance, à la situation difficile et délicate que connaît le pays au plan socio économique", a déclaré M. Djerad, lors d'une plénière, présidée par Slimane Chenine, président de l'APN, en présence des membres du Gouvernement. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement s'emploiera à "l'élimination des dérives ayant marqué la gestion des affaires publiques de l'Etat et des incidences négatives des forces inconstitutionnelles sur la décision politique et économique du pays", a-t-il soutenu.
En termes de chiffres, le Premier ministre a fait savoir que la situation financière du pays demeurait "fragile" et tributaire des fluctuations du marché mondial des hydrocarbures, citant"l'aggravation du déficit budgétaire en 2019, la hausse du déficit de la balance commerciale à 10 mds USD fin 2019, le recul des réserves de change de plus de 17 mds USD et la hausse de la dette publique intérieure qui a atteint 45 % du PIB contre 26 % en 2017", en sus de "l'incidence financière importante résultant des décisions et engagements pris en 2019, qui s'élève à 1.000 mds DA, en l'absence des financements nécessaires à leur couverture". En dépit des difficultés et de la situation complexe, le gouvernement "n'a pas cédé au désespoir", grâce "aux profondes réformes politiques et socio-économiques" contenues dans le programme présidentiel, a affirmé le Premier ministre. M. Djerad a fait part dans ce sens "deplans sectoriels d'urgence" à mettre en oeuvre en vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens, notamment dansles régions éloignées.Il a promis, en outre, une rupture avec "toutes les pratiques révolues dans la gouvernance politique et socio-économique, ayant mené, a-t-il dit, à une "destruction méthodique" des entreprises économiques et à la marginalisation de compétences.
Ces défis seront relevés grâce à une dynamique globale et "un nouveau pacte" qui sera concrétisé par "la triptyque développement humain, transition énergétique, et économie du savoir et du numérique" en vue de libérer les initiatives dans tous les domaines, a-tilindiqué. Le Premier ministre a déclaré avec optimisme: "À l'instar de nos aïeux parmi la génération deNovembre qui ont pu réaliser, ce que beaucoup pensaient irréalisable, àsavoir: l'affranchissement et l'indépendance, je ne doute point que la génération d'aujourd'hui est capable de remettre l'Algérie sur la voie du progrès et de la prospérité
Il a, à l'occasion, proféré de graveaccusations à l'encontre de son prédécesseur Noureddine Bedoui, en soutenant que ses dispositions visaient à "créer la zizanie". "J'ai proposé au président de la République l'élaboration d'une loi de finances complémentaire qui verra entre autres la suppression des dispositions fiscales touchant les travailleurs du Sud et les professions libérales et qui avaient pour objectif de créer la zizanie", a déclaré le chef de l'exécutif en clôture de son exposé. L'accusation vise directement l'ancien Premier pays entre avril et décembre 2019, avait élaboré la loi de finances 2020. La disposition portant soumission au régime général des professions libérales, jusque-là soumises à l'impôt forfaitaire unique (IFU), avait suscité une levée de boucliers parmi les médecins, avocats et notaires dès l'entrée en vigueur de la LF, début janvier. Le nouveau gouvernement, qui venait d'être nommé, avait dû annoncer le gel de la disposition,une première dans les annales.
Vers l'édification d'une nouvelle Algérie à travers un pacte nouveau
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé également à Alger que le gouvernement oeuvrait à contribuer "efficacement" à l'édification d'une nouvelle Algérie à travers un pacte nouveau englobant l'ensemble des aspects de la gouvernance politique, économique et sociale."Le gouvernement, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, oeuvre à contribuer de manière efficace à la construction d'un - new deal for a new Algéria - (un nouveau pacte pour une nouvelle Algérie) qui englobera l'ensemble des aspects de la gouvernance politique, économique et sociale, avec l'objectif de recouvrer la confiance de notre peuple en ses gouvernants et en ses institutions".
A cet égard, le Premier ministre a souligné que "le rétablissement et le renforcement de la confiance entre le peuple et ses dirigeants passent par une démocratie basée sur les principes de l'alternance au pouvoir, le respect des libertés individuelles et collectives, la justice sociale et la consolidation de l'Etat de droit". Dans le même contexte, il a affirmé que le gouvernement aspire à une "société dans laquelle il n'y aura pas de place pour les différences entre les Algériens, et ce quel que soit leur niveau social", ce qui permettra de "garantir à tout un chacun l'égalité des chances, dans le cadre d'un système démocratique consacrant l'indépendance de la justice et la légitimité des institutions". Il a ajouté que le gouvernement s'attèlera à "assainir l'héritage désastreux" de la gouvernance des années précédentes par la "mise en place de nouvelles pratiques ouvrant la voie à un changement politique et économique auquel aspire le peuple algérien".Le Premier ministre a souligné, à cet effet, que le "nouveau pacte" sera concrétisé à travers "la triptyque développement humain, transition énergétique et économie de la connaissance et numérique".
M. Djerad a relevé que l'Algérie a connu, au cours de ces dernières années, "une gestion catastrophique de l'Etat ainsi que des pratiques autoritaires ayant mené au pillage et à la dilapidation des richesses du pays et à la destruction systématique de ses institutions et de son économie dans le but d'accaparer ses biens". Il a précisé que ces pratiques ont entraîné "la marginalisation des compétences nationales,sincères et honnêtes, déstabilisant ainsi les fondements même de l'Etat, etmenaçant l'unité du peuple". Le Premier ministre a affirmé que cette "réalité amère" avait incité les Algériens, toutes franges confondues, à sortir le 22 février 2019 pour "condamner et rejeter cette tentative d'affaiblir notre pays" et empêcher par la même que "cette situation ne se reproduise plus". M. Djerad a, en outre, indiqué que le peuple algérien revendique un "changement global du système qui est révolu et souhaite l'émergence de pratiques politiques saines et une véritable démocratie, ainsi qu'une gouvernance économique moderne et transparente, à même de prémunir le pays de la corruption, du népotisme et de la désinformation".
Le gouvernement dépassera la situation économique et financière "difficile"
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé que grâce à son programme qui repose sur celui du président de la République, le gouvernement est capable de dépasser la situation économique et financière "difficile" de l'Algérie. "Le gouvernement saura faire face, avec responsabilité et constance, à la situation difficile et délicate que connaît le pays au plan socio économique", a déclaré M. Djerad, lors d'une plénière, présidée par Slimane Chenine, président de l'APN, en présence des membres du Gouvernement. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement s'emploiera à "l'élimination des dérives ayant marqué la gestion des affaires publiques de l'Etat et des incidences négatives des forces inconstitutionnelles sur la décision politique et économique du pays", a-t-il soutenu.
En termes de chiffres, le Premier ministre a fait savoir que la situation financière du pays demeurait "fragile" et tributaire des fluctuations du marché mondial des hydrocarbures, citant"l'aggravation du déficit budgétaire en 2019, la hausse du déficit de la balance commerciale à 10 mds USD fin 2019, le recul des réserves de change de plus de 17 mds USD et la hausse de la dette publique intérieure qui a atteint 45 % du PIB contre 26 % en 2017", en sus de "l'incidence financière importante résultant des décisions et engagements pris en 2019, qui s'élève à 1.000 mds DA, en l'absence des financements nécessaires à leur couverture". En dépit des difficultés et de la situation complexe, le gouvernement "n'a pas cédé au désespoir", grâce "aux profondes réformes politiques et socio-économiques" contenues dans le programme présidentiel, a affirmé le Premier ministre. M. Djerad a fait part dans ce sens "deplans sectoriels d'urgence" à mettre en oeuvre en vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens, notamment dansles régions éloignées.Il a promis, en outre, une rupture avec "toutes les pratiques révolues dans la gouvernance politique et socio-économique, ayant mené, a-t-il dit, à une "destruction méthodique" des entreprises économiques et à la marginalisation de compétences.
Ces défis seront relevés grâce à une dynamique globale et "un nouveau pacte" qui sera concrétisé par "la triptyque développement humain, transition énergétique, et économie du savoir et du numérique" en vue de libérer les initiatives dans tous les domaines, a-tilindiqué. Le Premier ministre a déclaré avec optimisme: "À l'instar de nos aïeux parmi la génération deNovembre qui ont pu réaliser, ce que beaucoup pensaient irréalisable, àsavoir: l'affranchissement et l'indépendance, je ne doute point que la génération d'aujourd'hui est capable de remettre l'Algérie sur la voie du progrès et de la prospérité


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