Le président de la Confédération des industriels et patrons algériens (Cipa), Abdelwahab Ziani a appelé, hier à Alger à la tenue dans les plus brefs délais d'une tripartite réunissant le gouvernement, le patronat et les syndicats... Le président de la Confédération des industriels et patrons algériens (Cipa), Abdelwahab Ziani a appelé, hier à Alger à la tenue dans les plus brefs délais d'une tripartite réunissant le gouvernement, le patronat et les syndicats... La tripartite aura pour mission de discuter du modèle économique, qui pourrait être mis sur pied pour une économie forte et durable. "Il est très important que cette tripartite setienne dans les plus brefs délais afin de mettre en place une stratégie s'appuyant sur la valorisation des ressources nationales et du potentielhumain compétent et ce pour sortir de la crise économique", a souligné M. Ziani sur les ondes de la Radio nationale. Il a insisté, dans le même cadre sur l'impérativité de créer "le modèle économique algérien" en s'appuyant sur des compétences algériennes. "Pour réaliser ce modèle économique algérien il faudra tout d'abord faire confiance aux entreprises algériennes à leur tête les start-ups qui peuvent réduire de 50 % la facture des importations qui coûtent annuellement des milliards de dollars à l'Algérie", a relevé le responsable. M. Ziani a souligné, également la nécessité de faire également confiance aux entreprises algériennes sous traitantes qui activent dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTPH) appelant les autorités à "les faire bénéficier de marchés dans ce domaine". "Il devient vital de libérer l'économie et notamment le secteur industriel et revoir les mécanismes de subvention" a-t-il considéré. Il a expliqué que pour parvenir à une économie forte, les autorités doivent soutenir d'avantage les PME-PMI vu leur forte valeur ajoutée dans le processus de l'intégration nationale, et accompagner les porteurs de projets créateurs de richesses et d'emplois. S'agissant de la réglementation qui régit le secteur économique, M. Ziani a considéré qu'il faudra mettre en place des lois stables afin de garantir un climat d'affaire attractif pour l'investissement. Ces lois, a-t-il poursuivi, devraient êtres accompagné impérativement par des textes d'application afin d'encourager les opérateurs à être plus performants. L'intervenant a appelé à "consolider les textes de loi dans les filières importantes à l'instar de celle des céréales pour donner un punch à l'économie nationale", ajoutant que ceci va encourager les investisseurs à faire le pas. "Actuellement dans certains filières à l'instar des filières agricoles, il n'existe pas de textes d'application de certaines lois", at- il déploré tout en ajoutant que ceci constitue une véritable entrave pour les opérateurs. 2019… une année blanche pour les entreprises algériennes M. Ziani a indiqué que les entreprises algériennes ont connu en 2019 "une année blanche" tout en ayant une redevance fiscale à honorer. Pour faire face à ce problème, a-t-il ajouté, il faudra en premier lieu sauvegarder les entreprises existantes et les faire bénéficier d'un "moratoire"(dans le domaine fiscal) afin qu'elles puissent remonter la pente et participer activement à la construction d'une économie forte et durable indépendante des hydrocarbures La tripartite aura pour mission de discuter du modèle économique, qui pourrait être mis sur pied pour une économie forte et durable. "Il est très important que cette tripartite setienne dans les plus brefs délais afin de mettre en place une stratégie s'appuyant sur la valorisation des ressources nationales et du potentielhumain compétent et ce pour sortir de la crise économique", a souligné M. Ziani sur les ondes de la Radio nationale. Il a insisté, dans le même cadre sur l'impérativité de créer "le modèle économique algérien" en s'appuyant sur des compétences algériennes. "Pour réaliser ce modèle économique algérien il faudra tout d'abord faire confiance aux entreprises algériennes à leur tête les start-ups qui peuvent réduire de 50 % la facture des importations qui coûtent annuellement des milliards de dollars à l'Algérie", a relevé le responsable. M. Ziani a souligné, également la nécessité de faire également confiance aux entreprises algériennes sous traitantes qui activent dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTPH) appelant les autorités à "les faire bénéficier de marchés dans ce domaine". "Il devient vital de libérer l'économie et notamment le secteur industriel et revoir les mécanismes de subvention" a-t-il considéré. Il a expliqué que pour parvenir à une économie forte, les autorités doivent soutenir d'avantage les PME-PMI vu leur forte valeur ajoutée dans le processus de l'intégration nationale, et accompagner les porteurs de projets créateurs de richesses et d'emplois. S'agissant de la réglementation qui régit le secteur économique, M. Ziani a considéré qu'il faudra mettre en place des lois stables afin de garantir un climat d'affaire attractif pour l'investissement. Ces lois, a-t-il poursuivi, devraient êtres accompagné impérativement par des textes d'application afin d'encourager les opérateurs à être plus performants. L'intervenant a appelé à "consolider les textes de loi dans les filières importantes à l'instar de celle des céréales pour donner un punch à l'économie nationale", ajoutant que ceci va encourager les investisseurs à faire le pas. "Actuellement dans certains filières à l'instar des filières agricoles, il n'existe pas de textes d'application de certaines lois", at- il déploré tout en ajoutant que ceci constitue une véritable entrave pour les opérateurs. 2019… une année blanche pour les entreprises algériennes M. Ziani a indiqué que les entreprises algériennes ont connu en 2019 "une année blanche" tout en ayant une redevance fiscale à honorer. Pour faire face à ce problème, a-t-il ajouté, il faudra en premier lieu sauvegarder les entreprises existantes et les faire bénéficier d'un "moratoire"(dans le domaine fiscal) afin qu'elles puissent remonter la pente et participer activement à la construction d'une économie forte et durable indépendante des hydrocarbures