Le nombre de cas réel de contamination au coronavirus, en Algérie, serait plus élevé que le nombre de cas officiellement confirmés par les autorités, a fait savoir ce mardi, le professeur Smaïl Mesbah, membre du comité scientifique en charge de la lutte contre le coronavirus. Le nombre de cas réel de contamination au coronavirus, en Algérie, serait plus élevé que le nombre de cas officiellement confirmés par les autorités, a fait savoir ce mardi, le professeur Smaïl Mesbah, membre du comité scientifique en charge de la lutte contre le coronavirus. "Nous avons 230 cas confirmés. Il ne faut pas croire qu'il n'y a que 230 cas confirmés, parce qu'il doit bien sûr y avoir des porteurs sains, des porteurs asymptomatiques, c'est-à-dire qui n'ont pas de symptômes, mais qui sont là", a indiqué le professeur Mesbah, dans un entretien accordé ce mardi à la radio étatique francophone Chaîne III. "Personne ne peut prévoir à quel moment se fera le pic, parce que ce virus a un génie propre. Dans chaque pays, les évolutions ont été ce qu'elles ont été. Il est très difficile de dire que ce pic aura lieu au mois de mars, au mois d'avril, au mois de mai", a avancé Smaïl Mesbah. "L'essentiel pour nous, indépendamment de l'évolution qui doit être contrôlée, c'est de prendre les mesures qui ont été prises, mais surtout de les respecter et de les faire respecter", a-t-il souligné dans ce cadre. "La chance pour l'Algérie c'est d'être en situation d'anticiper à chaque fois, sur ces mesures. Vous voyez par exemple, les mesures de confinement qui ont été prises actuellement, si je vous avais dit que nous avons 230 cas pour une telle maladie, et qu'on prenne autant de mesures pour une autre maladie, ça aurait semblé tout à fait irrationnel. Et pourtant, nous avons que 230 cas confirmés, et des mesures de cette importance ont été prises", a affirmé le Pr. Mesbah, spécialiste en infectiologie. Traitement à la chloroquine Le membre du comité scientifique, en charge de la lutte contre le coronaviru, a évoqué également l'utilisation de la chloroquine en Algérie, comme traitement potentiel contre le coronavirus Covid-19. "La chloroquine est un produitqui est connu depuis près de 70 ans. Il a été utilisé partout et, notamment dans notre pays. Ce produit est donc connu, ce n'est pas un produit nouveau", a expliqué Smaïl Mesbah. "C'est une prescription qui sera encadrée. Elle ne se fera qu'en milieu hospitalier, dans les services spécialisés qui prendront en charge les cas de Covid-19. Cette prescription ne se fera pas pour tous les cas. Au stade actuel de l'évolution des connaissances, les cas bénins n'auront pas besoin de ce produit là, puisqu'ils guériront naturellement et que de toute façon, pourquoi leur donner un produit qui pourrait éventuellement donner des effets secondaires", a énuméré Smaïl Mesbah, qui précise que "ne seront concernés par ce type de produit, que ceux qui font des formes compliquées et des formes sévères" du coronavirus. Les mesures à observer "Cette prescription se fera sous contrôle et sous surveillance médicale stricte, et cette prescription se fera sur une durée de cinq à sept jours, ce qui n'est pas une durée très longue à même de laisser supposer que des effets secondaires peuvent apparaitre", a indiqué le professeur, précisant que le traitement pourra commencer "dès aujourd'hui" à l'hôpital El-Kettar, ajoutant que le traitement concernera "les malades ayant des formes sévères pour lesquels il n'y a pas d'autre traitement que la réanimation sur respirateur". "Il faut absolument qu'on se rende compte, que l'arrêt de la transmission passe par soi. Chaque individu est aujourd'hui responsable de sa propre santé et celle de son entourage, et peut contribuer à freiner cette transmission", a estimé Smaïl Mesbah. "Toutes les mesures à titre individuel, à la maison, dans la rue, en milieu de travail, dans toutes les situations, chacun doit les respecter", a-t-il préconisé. "Il y a une mesure qu'il faut avoir à l'esprit tant elle est importante. En plus du lavage des mains et de l'utilisation des masques pour les patients, c'est cette mesure de distanciation physique. Respectez à chaque fois au moins un à deux mètres", a exhorté le professeur. "Nous avons 230 cas confirmés. Il ne faut pas croire qu'il n'y a que 230 cas confirmés, parce qu'il doit bien sûr y avoir des porteurs sains, des porteurs asymptomatiques, c'est-à-dire qui n'ont pas de symptômes, mais qui sont là", a indiqué le professeur Mesbah, dans un entretien accordé ce mardi à la radio étatique francophone Chaîne III. "Personne ne peut prévoir à quel moment se fera le pic, parce que ce virus a un génie propre. Dans chaque pays, les évolutions ont été ce qu'elles ont été. Il est très difficile de dire que ce pic aura lieu au mois de mars, au mois d'avril, au mois de mai", a avancé Smaïl Mesbah. "L'essentiel pour nous, indépendamment de l'évolution qui doit être contrôlée, c'est de prendre les mesures qui ont été prises, mais surtout de les respecter et de les faire respecter", a-t-il souligné dans ce cadre. "La chance pour l'Algérie c'est d'être en situation d'anticiper à chaque fois, sur ces mesures. Vous voyez par exemple, les mesures de confinement qui ont été prises actuellement, si je vous avais dit que nous avons 230 cas pour une telle maladie, et qu'on prenne autant de mesures pour une autre maladie, ça aurait semblé tout à fait irrationnel. Et pourtant, nous avons que 230 cas confirmés, et des mesures de cette importance ont été prises", a affirmé le Pr. Mesbah, spécialiste en infectiologie. Traitement à la chloroquine Le membre du comité scientifique, en charge de la lutte contre le coronaviru, a évoqué également l'utilisation de la chloroquine en Algérie, comme traitement potentiel contre le coronavirus Covid-19. "La chloroquine est un produitqui est connu depuis près de 70 ans. Il a été utilisé partout et, notamment dans notre pays. Ce produit est donc connu, ce n'est pas un produit nouveau", a expliqué Smaïl Mesbah. "C'est une prescription qui sera encadrée. Elle ne se fera qu'en milieu hospitalier, dans les services spécialisés qui prendront en charge les cas de Covid-19. Cette prescription ne se fera pas pour tous les cas. Au stade actuel de l'évolution des connaissances, les cas bénins n'auront pas besoin de ce produit là, puisqu'ils guériront naturellement et que de toute façon, pourquoi leur donner un produit qui pourrait éventuellement donner des effets secondaires", a énuméré Smaïl Mesbah, qui précise que "ne seront concernés par ce type de produit, que ceux qui font des formes compliquées et des formes sévères" du coronavirus. Les mesures à observer "Cette prescription se fera sous contrôle et sous surveillance médicale stricte, et cette prescription se fera sur une durée de cinq à sept jours, ce qui n'est pas une durée très longue à même de laisser supposer que des effets secondaires peuvent apparaitre", a indiqué le professeur, précisant que le traitement pourra commencer "dès aujourd'hui" à l'hôpital El-Kettar, ajoutant que le traitement concernera "les malades ayant des formes sévères pour lesquels il n'y a pas d'autre traitement que la réanimation sur respirateur". "Il faut absolument qu'on se rende compte, que l'arrêt de la transmission passe par soi. Chaque individu est aujourd'hui responsable de sa propre santé et celle de son entourage, et peut contribuer à freiner cette transmission", a estimé Smaïl Mesbah. "Toutes les mesures à titre individuel, à la maison, dans la rue, en milieu de travail, dans toutes les situations, chacun doit les respecter", a-t-il préconisé. "Il y a une mesure qu'il faut avoir à l'esprit tant elle est importante. En plus du lavage des mains et de l'utilisation des masques pour les patients, c'est cette mesure de distanciation physique. Respectez à chaque fois au moins un à deux mètres", a exhorté le professeur.