Les établissements scolaires et universitaires devaient initialement rouvrir leurs portes dimanche 5 avril pour accueillir élèves et étudiants, après des vacances avancées d'une semaine, dans le cadre des premières mesures préventives prises par les autorités contre la pandémie du coronavirus. Les établissements scolaires et universitaires devaient initialement rouvrir leurs portes dimanche 5 avril pour accueillir élèves et étudiants, après des vacances avancées d'une semaine, dans le cadre des premières mesures préventives prises par les autorités contre la pandémie du coronavirus. Sauf que dans l'intervalle, le président de la République a décidé de prolonger les vacances jusqu'au 19 avril, pour les mêmes objectifs de prophylaxie, dès lors que sur le front sanitaire, la situation épidémiologique n'a pas connu une amélioration notable, mais plutôt une dégradation. "J'ai décidé de prolonger pour la même période, je ne veux prendre aucun risque avec les enfants et leurs parents qui les accompagnent", avait expliqué le Président Tebboune en recevant mardi des responsables des médias, ajoutant que "la vie des élèves passe avant les cours". Dans la foulée de la décision du président de la République de décider d'une autre rallonge de vacances jusqu'au 19 avril, le ministère de l'Education tente de se mettre à l'avenant en lançant une "classe virtuelle" pour permettre aux élèves en confinementde suivre, bon an mal an, les cours du troisième trimestre. Le département de l'Education a ainsi adopté un plan d'urgence intitulé "Clés pour la réussite" qui s'articule en cours qui seront diffusés par la Télévision publique à différents paliers et sur les plateformes numériques de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance. Mais même avec ce plan d'urgence, au ministère de l'Education, on est quasiment certain que les cours ne reprendront pas le 19 avril, vu les risques sanitaires. "S'il faut prolonger, on va encore prolonger, on ne prendra aucun risque avec les élèves et les parents qui les accompagnent", avait d'ailleurs prévenu le chef de l'Etat dont le propos est compris comme un présage à la fin de l'année scolaire. En fait, la question qui se pose dans les milieux de l'Education est celle des examens de fin d'année au niveau des trois paliers de l'enseignement. Un vrai casse tête sur lequel travaille actuellement le ministre de l'Education, qui compte d'ailleurs engager des consultations avec les partenaires sociaux et les organisations des parents d'élève. Pour les classes qui ne sont pas concernées par les examens, le problème ne se pose quasiment pas, un passage automatique vers la classe supérieure est parfaitement envisageable, même avec une année scolaire amputée du troisième trimestre, nécessité faisant loi. Mais quid pour les classes d'examen de fin d'année comme la Sixième, le BEM et surtout le Bac, le fameux bachot qui en plus d'être un examen scolaire est aussi un "rite de passage" qui pèse dans l'imaginaire social. Concernant l'examen de cycle primaire, qu'on appelait autrefois "La Sixième ", le passage au cycle moyen pourrait se faire sur la base des notes du premier et du second trimestre, d'autant plus expliquent les enseignants, que 99 % des élèves sont généralement reçus à cet examen de fin de cycle qui est presque une simple formalité. Et pour le BEM ? L'équation est un peu plus compliquée, car les notes obtenues à cet examen comptent dans le passage au cycle secondaire, selon la formule suivante : moyennes des trois trimestres multipliée par 2, plus la moyenne du BEM, le tout divisé par 3. La note du contrôle continu pourrait suffire pour le passage au lycée et l'option agréerait certainement les élèves, car les épreuves du BEM sont bien plus corsées que les examens en classe. Le vrai problème, demeure le baccalauréat. Organiser les épreuves, le mois de juin, paraît juste impossible, car les perspectives d'évolution de la situation au plan sanitaire sont pessimistes. Les autorités algériennes devraient certainement observer ce qui va se faire dans le monde avant de prendre une décision, car en l'occurrence, ce sont tous les pays du monde qui sont confrontés à ce problème. Un pays comme la France, qui est l'inventeur du baccalauréat depuis 1808, dont la première édition n'a lieu qu'en 1809, avec 31 bacheliers, a déjà tranché en optant pour un Bac basé sur les notes du contrôle continu des 1er et 2e trimestres,avec des modulations adaptées à chacune des filières, avec une session de rattrapage, le mois de septembre pour ceux qui auront obtenu entre 8 et 9 de moyenne. En Algérie, c'est encore l'attentisme, aucune option n'est encore actée, mais elles sont au nombre de trois, selon les experts du secteur : premièrement, le scénario à la française, c'est-à-dire le passage à l'université sur la base des notes obtenues au premier et au deuxième trimestre de la terminale. L'autre option, c'est le report des épreuves du Bac à la rentrée de septembre, en espérant que les choses seraient rentrées dans l'ordre sur le plan sanitaire. Cette option reste la plus pertinente, d'autant que notre pays a une expertise dans ce sens. Le seul inconvénient c'est le retard dans le processus des inscriptions. Mais, au vu du caractère exceptionnel de la situation, c'est anecdotique. Sauf que dans l'intervalle, le président de la République a décidé de prolonger les vacances jusqu'au 19 avril, pour les mêmes objectifs de prophylaxie, dès lors que sur le front sanitaire, la situation épidémiologique n'a pas connu une amélioration notable, mais plutôt une dégradation. "J'ai décidé de prolonger pour la même période, je ne veux prendre aucun risque avec les enfants et leurs parents qui les accompagnent", avait expliqué le Président Tebboune en recevant mardi des responsables des médias, ajoutant que "la vie des élèves passe avant les cours". Dans la foulée de la décision du président de la République de décider d'une autre rallonge de vacances jusqu'au 19 avril, le ministère de l'Education tente de se mettre à l'avenant en lançant une "classe virtuelle" pour permettre aux élèves en confinementde suivre, bon an mal an, les cours du troisième trimestre. Le département de l'Education a ainsi adopté un plan d'urgence intitulé "Clés pour la réussite" qui s'articule en cours qui seront diffusés par la Télévision publique à différents paliers et sur les plateformes numériques de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance. Mais même avec ce plan d'urgence, au ministère de l'Education, on est quasiment certain que les cours ne reprendront pas le 19 avril, vu les risques sanitaires. "S'il faut prolonger, on va encore prolonger, on ne prendra aucun risque avec les élèves et les parents qui les accompagnent", avait d'ailleurs prévenu le chef de l'Etat dont le propos est compris comme un présage à la fin de l'année scolaire. En fait, la question qui se pose dans les milieux de l'Education est celle des examens de fin d'année au niveau des trois paliers de l'enseignement. Un vrai casse tête sur lequel travaille actuellement le ministre de l'Education, qui compte d'ailleurs engager des consultations avec les partenaires sociaux et les organisations des parents d'élève. Pour les classes qui ne sont pas concernées par les examens, le problème ne se pose quasiment pas, un passage automatique vers la classe supérieure est parfaitement envisageable, même avec une année scolaire amputée du troisième trimestre, nécessité faisant loi. Mais quid pour les classes d'examen de fin d'année comme la Sixième, le BEM et surtout le Bac, le fameux bachot qui en plus d'être un examen scolaire est aussi un "rite de passage" qui pèse dans l'imaginaire social. Concernant l'examen de cycle primaire, qu'on appelait autrefois "La Sixième ", le passage au cycle moyen pourrait se faire sur la base des notes du premier et du second trimestre, d'autant plus expliquent les enseignants, que 99 % des élèves sont généralement reçus à cet examen de fin de cycle qui est presque une simple formalité. Et pour le BEM ? L'équation est un peu plus compliquée, car les notes obtenues à cet examen comptent dans le passage au cycle secondaire, selon la formule suivante : moyennes des trois trimestres multipliée par 2, plus la moyenne du BEM, le tout divisé par 3. La note du contrôle continu pourrait suffire pour le passage au lycée et l'option agréerait certainement les élèves, car les épreuves du BEM sont bien plus corsées que les examens en classe. Le vrai problème, demeure le baccalauréat. Organiser les épreuves, le mois de juin, paraît juste impossible, car les perspectives d'évolution de la situation au plan sanitaire sont pessimistes. Les autorités algériennes devraient certainement observer ce qui va se faire dans le monde avant de prendre une décision, car en l'occurrence, ce sont tous les pays du monde qui sont confrontés à ce problème. Un pays comme la France, qui est l'inventeur du baccalauréat depuis 1808, dont la première édition n'a lieu qu'en 1809, avec 31 bacheliers, a déjà tranché en optant pour un Bac basé sur les notes du contrôle continu des 1er et 2e trimestres,avec des modulations adaptées à chacune des filières, avec une session de rattrapage, le mois de septembre pour ceux qui auront obtenu entre 8 et 9 de moyenne. En Algérie, c'est encore l'attentisme, aucune option n'est encore actée, mais elles sont au nombre de trois, selon les experts du secteur : premièrement, le scénario à la française, c'est-à-dire le passage à l'université sur la base des notes obtenues au premier et au deuxième trimestre de la terminale. L'autre option, c'est le report des épreuves du Bac à la rentrée de septembre, en espérant que les choses seraient rentrées dans l'ordre sur le plan sanitaire. Cette option reste la plus pertinente, d'autant que notre pays a une expertise dans ce sens. Le seul inconvénient c'est le retard dans le processus des inscriptions. Mais, au vu du caractère exceptionnel de la situation, c'est anecdotique.