Le Centre de recherches en biotechnologie (CRBT), de Constantine, ambitionne de confectionner "prochainement", environ 1.000 kits de dépistage rapide du coronavirus, en s'appuyant sur la technologie "CRISPR", un outil de modification de génome, a affirmé, hier à l'APS, son directeur, le Dr. Ammar Azioune. Le Centre de recherches en biotechnologie (CRBT), de Constantine, ambitionne de confectionner "prochainement", environ 1.000 kits de dépistage rapide du coronavirus, en s'appuyant sur la technologie "CRISPR", un outil de modification de génome, a affirmé, hier à l'APS, son directeur, le Dr. Ammar Azioune. "Le CRBT de Constantine recourt déjà, depuis l'année dernière, à la méthode CRISRP (Clustered regularly interspaced short palindromic repeats), utilisée depuis 2012 par des scientifiques américains, permettant de modifier des cellules du système immunitaire, en leur donnant la capacité de reconnaître les cellules cancéreuses et de les combattre", a précisé M. Azioune. Les tests de dépistage rapide qui seront créés "d'ici un mois et demi à deux mois" via cette technologie, soit dès la réception des réactifs commandés, permettront d'identifier les anticorps spécifiques, produits par l'organisme suite à une infection au coronavirus, mais aussi de pouvoir procéder à un "dépistage massif de personnes infectées", a- t-il expliqué. A cet effet, "les capacités du CRBT à confectionner bien plus que 1.000 kits de dépistage rapide restent étroitement liées à la disponibilité en grande quantité de la matière première (réactifs)", a assuré M. Azioune. Et d'ajouter: "la technologie CRISPR revêt plusieurs avantages, notamment la rapidité et la précision du test, outre le fait que le dépistage coûtera moins cher que maintenant, étant donné que cette méthode n'est pas coûteuse". M.Azioune a indiqué, dans ce contexte, que les capacités de la technologie CRISPR permettront de révéler, en quelques minutes seulement, la présence du matériel génétique viral par le biais des kits de dépistage sur bandelettes confectionnées par les ingénieurs chercheurs du CRBT, soutenant que la stratégie du Centre est de "transmettre par la suite cette technologie à d'autres institutions et établissements de santé du pays, afin d'accroître le nombre de tests effectués par jour". Il a fait savoir, par ailleurs, que le Centre de recherches en biotechnologie, implanté dans la circonscription administrative de li Mendjeli, travaille en collaboration avec le Centre international de génie génétique et de recherches en biotechnologie (CIGGEB) de Trieste (Italie), dont l'Algérie est membre depuis 1964, ainsi que d'autres Centres internationaux similaires en Belgique, en Allemagne, en France et aux Etats-Unis, notamment. Opérationnel depuis 2010, le CRBT, qui constitue l'unique institution de l'enseignement supérieur dédié à la recherche en biotechnologie à l'échelle nationale, renferme cinq (5) divisions de recherches (immunologie, biotechnologie alimentaire, biotechnologie et environnement, biotechnologie et agriculture, biotechnologie et santé et biotechnologie industrielle), et compte un effectif de plusde 150 ingénieurs-chercheurs. "Le CRBT de Constantine recourt déjà, depuis l'année dernière, à la méthode CRISRP (Clustered regularly interspaced short palindromic repeats), utilisée depuis 2012 par des scientifiques américains, permettant de modifier des cellules du système immunitaire, en leur donnant la capacité de reconnaître les cellules cancéreuses et de les combattre", a précisé M. Azioune. Les tests de dépistage rapide qui seront créés "d'ici un mois et demi à deux mois" via cette technologie, soit dès la réception des réactifs commandés, permettront d'identifier les anticorps spécifiques, produits par l'organisme suite à une infection au coronavirus, mais aussi de pouvoir procéder à un "dépistage massif de personnes infectées", a- t-il expliqué. A cet effet, "les capacités du CRBT à confectionner bien plus que 1.000 kits de dépistage rapide restent étroitement liées à la disponibilité en grande quantité de la matière première (réactifs)", a assuré M. Azioune. Et d'ajouter: "la technologie CRISPR revêt plusieurs avantages, notamment la rapidité et la précision du test, outre le fait que le dépistage coûtera moins cher que maintenant, étant donné que cette méthode n'est pas coûteuse". M.Azioune a indiqué, dans ce contexte, que les capacités de la technologie CRISPR permettront de révéler, en quelques minutes seulement, la présence du matériel génétique viral par le biais des kits de dépistage sur bandelettes confectionnées par les ingénieurs chercheurs du CRBT, soutenant que la stratégie du Centre est de "transmettre par la suite cette technologie à d'autres institutions et établissements de santé du pays, afin d'accroître le nombre de tests effectués par jour". Il a fait savoir, par ailleurs, que le Centre de recherches en biotechnologie, implanté dans la circonscription administrative de li Mendjeli, travaille en collaboration avec le Centre international de génie génétique et de recherches en biotechnologie (CIGGEB) de Trieste (Italie), dont l'Algérie est membre depuis 1964, ainsi que d'autres Centres internationaux similaires en Belgique, en Allemagne, en France et aux Etats-Unis, notamment. Opérationnel depuis 2010, le CRBT, qui constitue l'unique institution de l'enseignement supérieur dédié à la recherche en biotechnologie à l'échelle nationale, renferme cinq (5) divisions de recherches (immunologie, biotechnologie alimentaire, biotechnologie et environnement, biotechnologie et agriculture, biotechnologie et santé et biotechnologie industrielle), et compte un effectif de plusde 150 ingénieurs-chercheurs.