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Les inquiétudes et les recommandations des spécialistes
Reprise des activités commerciales
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 04 - 2020

Le gouvernement a annoncé, samedi soir, la reprise de certaines activités commerciales et artisanales, qui étaient suspendues après l'instauration du confinement pour endigue la propagation du nouveau coronavirus. Un aubaine, pour les commerçants et artisans privés, de sources de revenus.
Le gouvernement a annoncé, samedi soir, la reprise de certaines activités commerciales et artisanales, qui étaient suspendues après l'instauration du confinement pour endigue la propagation du nouveau coronavirus. Un aubaine, pour les commerçants et artisans privés, de sources de revenus.
Mais qu'en est-il du risque sanitaire ? Quelles mesures doivent accompagner la réouverture de ces commerces ? Interrogés par un site d'information en ligne, des spécialistes répondent. Pour le Dr Bekkat Berkani, président du Conseil de l'Ordre des médecins et membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de l'épidémie du coronavirus, la réouverture de certaines activités commerciales et artisanales ne signifie pas la fin du confinement qui reste en vigueur. "On ne peut pas parler de dé-confinement puisque le confinement est toujours de rigueur. Il s'agit de la réouverture d'un certain nombre de commerces et d'activités artisanales. Cela tout en maintenant le confinement en luimême. Mais probablement, avec la reprise d'un certainnombre d'activités économiques, par ailleurs très utiles à la communauté, les autorités ont jugé utile de ne pas rajouter à la crise sanitaire une crise économique", explique le Dr Bekkat.
"La responsabilité est sur les épaules de la population"
À charge aux autorités locales d'édicter des règles de sécurité en rapport à la situation épidémiologique de la wilaya. "Comparativement à d'autres pays, l'Algérie a su très tôt prendre des mesures décisives. La responsabilité aujourd'hui est sur les épaules de la population qui devrait s'astreindre au respect des mesures de distanciation sociale et de prévention sanitaire. Lorsqu'un coiffeur ouvre, il n'est pas question qu'il y ait dix personnes dans le salon en train d'attendre comme d'habitude. S'il a été permis aux citoyens d'aller s'approvisionner pour le mois de carême jusqu'à 17h, ce n'est pas une raison de se presser mais, il faut respecter les règles de distanciation", recommande le Dr Bekkat.
"Oxygénation de la société"
Le Pr Mustapha Khiati, président de la Forem, estimepour sa part que les annonces du Premier ministre sont une forme d' "oxygénation de la société et du tissu économique". Plusieurs pays ont pris des mesures similaires, rappelle le Pr Khiati, en précisant néanmoins que dans le cas de l'Algérie cette décision est peut-être liée à un certain nombre de paramètres. "Premier élément, le nombre de cas enregistrés ces joursci, qui reste stationnaire avec l'augmentation de la possibilité de diagnostic. Deuxième élément, le nombre de décès n'a pas montré d'augmentation, au contraire il tend à diminuer, et le troisième élément est relatif au fait que la plupart des personnes malades mises sous protocole thérapeutique ont guéri. Le dernier point est relatif à la survie des commerces", énonce-t-il, en considérant que ces paramètres auraient encouragé la prise des mesures d'assouplissement. Le Pr Khiati rappelle que la décision du Premier ministre est associée à l'exécution sur le terrain, de certaines mesures par les walis : parmi lesquelles le respect de la distanciation sociale, le port des masques par les clients comme par les commerçants ou artisans.
"En fonction de l'évolution de la situation, si celle-ci est défavorable on intervient rapidement", observe-t-il. La reprise de certaines activités commerciales et artisanales, annoncée samedi soir par le Premier ministre, "est un signe d'une bonne évolution de l'épidémie", estime Mustapha Zebdi président de l'Association de protection et d'orientation du consommateur (Apoce). M. Zebdi alerte sur le fait, que pour certaines activités les mesures sanitaires doivent être strictes à l'instar des magasins d'habillement et de chaussures, particulièrement redoutés. "Nous redoutons l'indiscipline des citoyens ou des commerçants,laquelle (indiscipline) peut être une cause de la propagation de l'épidémie", relève M. Zebdi, tout en précisant que les autres activités sont maîtrisables pour peu que les mesures de distanciation sociale et de protection soient respectées. "Actuellement, l'activité de l'habillement connaît un pic ; de plus, il y a une restriction en matière d'horaires.
Auparavant, on pouvait acheter durant la soirée. Aujourd'hui, avec le confinement on ne dispose que de 5 heures d'ouverture des magasins, ce qui favorise la concentration de personnes", prévient-il. Etant des produits manipulables par plusieurs personnes, les habits présentent un risque decontamination élevé.Du coup, les magasins de vêtements sont à surveiller davantage que d'autres activités, à l'instar des supérettes, recommande M. Zebdi. Autre motif d'inquiétude pour l'Apoce, le fait que les citoyens se rendent en groupes pour acheter les vêtements, d'où la suggestion faite par l'association aux commerçants, de réfléchir à la vente en ligne pour limiter au mieux les risques de contamination. "En tant qu'association en contact permanent avec le consommateur et connaissant ses comportements, nous aimerions que la réouverture des magasins d'habillements et de chaussures ne se fasse qu'au niveau de certaines wilayas où la contamination au Covid-19 n'est pas très importante", préconise M. Zebdi.
Mais qu'en est-il du risque sanitaire ? Quelles mesures doivent accompagner la réouverture de ces commerces ? Interrogés par un site d'information en ligne, des spécialistes répondent. Pour le Dr Bekkat Berkani, président du Conseil de l'Ordre des médecins et membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de l'épidémie du coronavirus, la réouverture de certaines activités commerciales et artisanales ne signifie pas la fin du confinement qui reste en vigueur. "On ne peut pas parler de dé-confinement puisque le confinement est toujours de rigueur. Il s'agit de la réouverture d'un certain nombre de commerces et d'activités artisanales. Cela tout en maintenant le confinement en luimême. Mais probablement, avec la reprise d'un certainnombre d'activités économiques, par ailleurs très utiles à la communauté, les autorités ont jugé utile de ne pas rajouter à la crise sanitaire une crise économique", explique le Dr Bekkat.
"La responsabilité est sur les épaules de la population"
À charge aux autorités locales d'édicter des règles de sécurité en rapport à la situation épidémiologique de la wilaya. "Comparativement à d'autres pays, l'Algérie a su très tôt prendre des mesures décisives. La responsabilité aujourd'hui est sur les épaules de la population qui devrait s'astreindre au respect des mesures de distanciation sociale et de prévention sanitaire. Lorsqu'un coiffeur ouvre, il n'est pas question qu'il y ait dix personnes dans le salon en train d'attendre comme d'habitude. S'il a été permis aux citoyens d'aller s'approvisionner pour le mois de carême jusqu'à 17h, ce n'est pas une raison de se presser mais, il faut respecter les règles de distanciation", recommande le Dr Bekkat.
"Oxygénation de la société"
Le Pr Mustapha Khiati, président de la Forem, estimepour sa part que les annonces du Premier ministre sont une forme d' "oxygénation de la société et du tissu économique". Plusieurs pays ont pris des mesures similaires, rappelle le Pr Khiati, en précisant néanmoins que dans le cas de l'Algérie cette décision est peut-être liée à un certain nombre de paramètres. "Premier élément, le nombre de cas enregistrés ces joursci, qui reste stationnaire avec l'augmentation de la possibilité de diagnostic. Deuxième élément, le nombre de décès n'a pas montré d'augmentation, au contraire il tend à diminuer, et le troisième élément est relatif au fait que la plupart des personnes malades mises sous protocole thérapeutique ont guéri. Le dernier point est relatif à la survie des commerces", énonce-t-il, en considérant que ces paramètres auraient encouragé la prise des mesures d'assouplissement. Le Pr Khiati rappelle que la décision du Premier ministre est associée à l'exécution sur le terrain, de certaines mesures par les walis : parmi lesquelles le respect de la distanciation sociale, le port des masques par les clients comme par les commerçants ou artisans.
"En fonction de l'évolution de la situation, si celle-ci est défavorable on intervient rapidement", observe-t-il. La reprise de certaines activités commerciales et artisanales, annoncée samedi soir par le Premier ministre, "est un signe d'une bonne évolution de l'épidémie", estime Mustapha Zebdi président de l'Association de protection et d'orientation du consommateur (Apoce). M. Zebdi alerte sur le fait, que pour certaines activités les mesures sanitaires doivent être strictes à l'instar des magasins d'habillement et de chaussures, particulièrement redoutés. "Nous redoutons l'indiscipline des citoyens ou des commerçants,laquelle (indiscipline) peut être une cause de la propagation de l'épidémie", relève M. Zebdi, tout en précisant que les autres activités sont maîtrisables pour peu que les mesures de distanciation sociale et de protection soient respectées. "Actuellement, l'activité de l'habillement connaît un pic ; de plus, il y a une restriction en matière d'horaires.
Auparavant, on pouvait acheter durant la soirée. Aujourd'hui, avec le confinement on ne dispose que de 5 heures d'ouverture des magasins, ce qui favorise la concentration de personnes", prévient-il. Etant des produits manipulables par plusieurs personnes, les habits présentent un risque decontamination élevé.Du coup, les magasins de vêtements sont à surveiller davantage que d'autres activités, à l'instar des supérettes, recommande M. Zebdi. Autre motif d'inquiétude pour l'Apoce, le fait que les citoyens se rendent en groupes pour acheter les vêtements, d'où la suggestion faite par l'association aux commerçants, de réfléchir à la vente en ligne pour limiter au mieux les risques de contamination. "En tant qu'association en contact permanent avec le consommateur et connaissant ses comportements, nous aimerions que la réouverture des magasins d'habillements et de chaussures ne se fasse qu'au niveau de certaines wilayas où la contamination au Covid-19 n'est pas très importante", préconise M. Zebdi.


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