La décision d'autoriser lareprise d'un certain nombre d'activités commerciales et artisanales, annoncée par legouvernement samedi, est "salutaire" pour cette catégorie de professions, a estimé Dr Mohamed BekkatBerkani. La décision d'autoriser lareprise d'un certain nombre d'activités commerciales et artisanales, annoncée par legouvernement samedi, est "salutaire" pour cette catégorie de professions, a estimé Dr Mohamed BekkatBerkani. Le président du Conseil de l'ordre des médecins et membre du Comité scientifique de suivi de l'épidémie du Covid-19, considère toutefois que la crise sanitaire est "toujours patente et d'actualité" dans notre pays. Il s'agit, selon lui, de ne pas ajouter à une crise sanitaire une crise économique, et exhorte la population à faire preuve de "discipline" et d'appliquer les recommandations des autorités relatives aux mesures de sécurité, comme le port du masque et la distanciation sociale. "Personne n'a une idée concernant le mode d'emploi du déconfinement. C'est une spécificité pour chaque pays, en fonction de la maladie en elle-même, du nombre de cas et leur localisation, et aussi en fonction de la réaction de la population (…) le tout est de faire en sorte de procéder au déconfinement sans risquer d'avoir une nouvelle vague qui sera probablement plus meurtrière que la précédente", a affirmé, ce lundi, Dr Berkani dans un entretien à la Chaîne 3 de la Radio nationale. Comment faire en sorte que le scénario redouté de la deuxième vague ne se produise pas ? "La responsabilité maintenant est à la fois individuelle et collective. Il faut que les citoyens sachent définitivement que la crise n'est pas encore derrière nous, que la maladie n'est pas encore passée, que nous enregistrons tous les jours des cas et malheureusement des décès. Nous avons plus d'une trentaine de cas sous réanimation", rappelle Dr Berkani, soulignant que l'Algérie par la prise de mesures "fondamentales" (fermeture des écoles, universités, mosquées, vols aériens, arrêt des transports publics, etc.), a fait obstacle à la propagation de la maladie. Tout en recommandant de ne surtout "pas relâcher la pression sur la maladie", Dr Berkani exhorte "nos compatriotes àconsentir quelques sacrifices pendant ce mois de Ramadhan" et les invite à respecter les mesures de distanciation sociale et le port du masque est "particulièrement recommandé". Regrettant des comportements "irresponsables de la part de certains citoyens qui ne portent pas les masques de protection", Dr Berkani considère cette attitude préjudiciable dans la mesure où, dit-il, "la sécurité du groupe passe par la responsabilité de tout un chacun". "Pour tourner la page de cette maladie, il faut absolument faire preuve de discipline et appliquer les recommandations des autorités, insiste t-il. Les Chinois se sont astreints à un confinement de deux mois, ce n'est pas cher payé que de faire un confinement partiel nocturne, ce n'est pas trop demandé". Dr Berkani plaide pour un déconfinement progressif en ciblant en premier les wilayas quin'ont pas enregistré de cas depuis quelques jours. De plus, le déconfinement doit "obéir à des objectifs économiques" en premier lieu pour éviter au pays de sombrer dans une crise économique, soutient-il. Dr Berkani laisse entendre que la réouverture des écoles n'est pas à l'ordre du jour d'autant que les enfants sont des porteurs sains et peuvent donc contaminer les adultes et en particulier les personnes âgées. Il propose que,pour plus de sécurité pour les enfants, tout comme pour leur entourage, de la repousser à la rentrée du mois de septembre prochain. Cependant, renchérit Dr Bekkat, "il faut sauver" les examens de find'année "gages de la continuité des études. Le débat sur le retour à lanormale de cette année scolaire est dépassé", considère Berkani qui appelle à préparer d'ores et déjà la rentrée de septembre. Enfin, Bekkat Berkani estime que l'épidémie du Covid-19 est une occasion pour la refonte totale du système de santé en Algérie. Pour lui, elle a montré que nos hôpitaux "étaient dans un état déplorable Le président du Conseil de l'ordre des médecins et membre du Comité scientifique de suivi de l'épidémie du Covid-19, considère toutefois que la crise sanitaire est "toujours patente et d'actualité" dans notre pays. Il s'agit, selon lui, de ne pas ajouter à une crise sanitaire une crise économique, et exhorte la population à faire preuve de "discipline" et d'appliquer les recommandations des autorités relatives aux mesures de sécurité, comme le port du masque et la distanciation sociale. "Personne n'a une idée concernant le mode d'emploi du déconfinement. C'est une spécificité pour chaque pays, en fonction de la maladie en elle-même, du nombre de cas et leur localisation, et aussi en fonction de la réaction de la population (…) le tout est de faire en sorte de procéder au déconfinement sans risquer d'avoir une nouvelle vague qui sera probablement plus meurtrière que la précédente", a affirmé, ce lundi, Dr Berkani dans un entretien à la Chaîne 3 de la Radio nationale. Comment faire en sorte que le scénario redouté de la deuxième vague ne se produise pas ? "La responsabilité maintenant est à la fois individuelle et collective. Il faut que les citoyens sachent définitivement que la crise n'est pas encore derrière nous, que la maladie n'est pas encore passée, que nous enregistrons tous les jours des cas et malheureusement des décès. Nous avons plus d'une trentaine de cas sous réanimation", rappelle Dr Berkani, soulignant que l'Algérie par la prise de mesures "fondamentales" (fermeture des écoles, universités, mosquées, vols aériens, arrêt des transports publics, etc.), a fait obstacle à la propagation de la maladie. Tout en recommandant de ne surtout "pas relâcher la pression sur la maladie", Dr Berkani exhorte "nos compatriotes àconsentir quelques sacrifices pendant ce mois de Ramadhan" et les invite à respecter les mesures de distanciation sociale et le port du masque est "particulièrement recommandé". Regrettant des comportements "irresponsables de la part de certains citoyens qui ne portent pas les masques de protection", Dr Berkani considère cette attitude préjudiciable dans la mesure où, dit-il, "la sécurité du groupe passe par la responsabilité de tout un chacun". "Pour tourner la page de cette maladie, il faut absolument faire preuve de discipline et appliquer les recommandations des autorités, insiste t-il. Les Chinois se sont astreints à un confinement de deux mois, ce n'est pas cher payé que de faire un confinement partiel nocturne, ce n'est pas trop demandé". Dr Berkani plaide pour un déconfinement progressif en ciblant en premier les wilayas quin'ont pas enregistré de cas depuis quelques jours. De plus, le déconfinement doit "obéir à des objectifs économiques" en premier lieu pour éviter au pays de sombrer dans une crise économique, soutient-il. Dr Berkani laisse entendre que la réouverture des écoles n'est pas à l'ordre du jour d'autant que les enfants sont des porteurs sains et peuvent donc contaminer les adultes et en particulier les personnes âgées. Il propose que,pour plus de sécurité pour les enfants, tout comme pour leur entourage, de la repousser à la rentrée du mois de septembre prochain. Cependant, renchérit Dr Bekkat, "il faut sauver" les examens de find'année "gages de la continuité des études. Le débat sur le retour à lanormale de cette année scolaire est dépassé", considère Berkani qui appelle à préparer d'ores et déjà la rentrée de septembre. Enfin, Bekkat Berkani estime que l'épidémie du Covid-19 est une occasion pour la refonte totale du système de santé en Algérie. Pour lui, elle a montré que nos hôpitaux "étaient dans un état déplorable