Pour le docteur Bekkat Belkani, membre de la Commission scientifique du ministère de la Santé, la décision de réouverture des locaux commerciaux et de reprise de l'activité économique a "influé sur la nouvelle hausse des contaminations constatée cette dernière semaine". Pour le docteur Bekkat Belkani, membre de la Commission scientifique du ministère de la Santé, la décision de réouverture des locaux commerciaux et de reprise de l'activité économique a "influé sur la nouvelle hausse des contaminations constatée cette dernière semaine". Cette décision "était destinée à atténuer les retombées sociales et économiques des mesures de prévention contre l'épidémie, mais elle a provoqué une recrudescence de l'épidémie qui se propage à cause du nonrespect du confinement sanitaire", déclaret- il à TSA Arabi, ce mercredi 8 mai. "Nous ne savons pas d'où est venue la décision de rouvrir les locaux commerciaux et d'alléger le confinement. En tout cas, nous sommes dans une conjoncture qui ne permet pas de rejeter la responsabilité sur quelque partie. Dans cette conjoncture, la responsabilité est individuelle et collective et exige de la sagesse dans l'application des règles de prévention",ajoute-t-il. "Il faudra attendre encore une semaine pour constater les effets réels de ce qui s'est passé et situer le niveau véritable de la propagation du virus", estime Bekkat Berkani, qui critique le comportement "irresponsable" de certains citoyens qui ne respectent pas les règles du confinement. "Les bousculades qu'on a vues au début du ramadan pour acquérir de simples produits, comme les vêtements ou les confiseries relèvent d'un manque de conscience et dumanque de considération pour la vie humaine. La responsabilité est individuelle et collective pour dépasser la crise. Dans les jours à venir, les citoyens devrontse conformer strictement aux règles de prévention et le port du masque sera obligatoire pour tout le monde sans exception. On ne peut pas prétexter leur manque dans les pharmacies puisqu'on peut les fabriquer à la maison avec des matériaux simples", indique-il. La hausse du nombre de nouvelles contaminations est liée selon lui à deux facteurs. D'abord le non respect du confinement et le mauvais usage fait de la décision de rouvrir les locaux commerciaux. La preuve, dit-il, "le plus grand nombre de nouveaux cas a été enregistré dans les villes à forte densité de la population, comme Alger, Blida, Oran et Constantine". Il y a aussi l'amélioration de la cadence des dépistages au niveau des centres de l'institut Pasteur. Malgré la recrudescence des contaminations, Bekkat Berkani estime néanmoins qu'il n'y a pas le feu. "On ne peut pas considérer la dernière hausse comme un fait dangereux. L'Algérie demeure loin des statistiques de certains pays européens qui possèdent plus de moyens et des systèmes de santé plus performants. La situation épidémiologique en Algérie demeure stable et sous contrôle", assure-t-il. La bonne nouvelle, c'est la baisse du nombre de malades en réanimation. "Il n'y a plus que 13 cas à l'échelle nationale. Un chiffre qu'on n'attendait pas au début de l'épidémie. Les autorités sanitaires se sont préparées pour accueillir un nombre important de malades en réanimation", rappelle-t-il. Enfin, le membre de la commission scientifique se félicite du fait que le protocole à base de chloroquine "a prouvé son efficacité et empêché de nombreux malades d'arriver aux salles de réanimation après leur avoir évité des complications graves Cette décision "était destinée à atténuer les retombées sociales et économiques des mesures de prévention contre l'épidémie, mais elle a provoqué une recrudescence de l'épidémie qui se propage à cause du nonrespect du confinement sanitaire", déclaret- il à TSA Arabi, ce mercredi 8 mai. "Nous ne savons pas d'où est venue la décision de rouvrir les locaux commerciaux et d'alléger le confinement. En tout cas, nous sommes dans une conjoncture qui ne permet pas de rejeter la responsabilité sur quelque partie. Dans cette conjoncture, la responsabilité est individuelle et collective et exige de la sagesse dans l'application des règles de prévention",ajoute-t-il. "Il faudra attendre encore une semaine pour constater les effets réels de ce qui s'est passé et situer le niveau véritable de la propagation du virus", estime Bekkat Berkani, qui critique le comportement "irresponsable" de certains citoyens qui ne respectent pas les règles du confinement. "Les bousculades qu'on a vues au début du ramadan pour acquérir de simples produits, comme les vêtements ou les confiseries relèvent d'un manque de conscience et dumanque de considération pour la vie humaine. La responsabilité est individuelle et collective pour dépasser la crise. Dans les jours à venir, les citoyens devrontse conformer strictement aux règles de prévention et le port du masque sera obligatoire pour tout le monde sans exception. On ne peut pas prétexter leur manque dans les pharmacies puisqu'on peut les fabriquer à la maison avec des matériaux simples", indique-il. La hausse du nombre de nouvelles contaminations est liée selon lui à deux facteurs. D'abord le non respect du confinement et le mauvais usage fait de la décision de rouvrir les locaux commerciaux. La preuve, dit-il, "le plus grand nombre de nouveaux cas a été enregistré dans les villes à forte densité de la population, comme Alger, Blida, Oran et Constantine". Il y a aussi l'amélioration de la cadence des dépistages au niveau des centres de l'institut Pasteur. Malgré la recrudescence des contaminations, Bekkat Berkani estime néanmoins qu'il n'y a pas le feu. "On ne peut pas considérer la dernière hausse comme un fait dangereux. L'Algérie demeure loin des statistiques de certains pays européens qui possèdent plus de moyens et des systèmes de santé plus performants. La situation épidémiologique en Algérie demeure stable et sous contrôle", assure-t-il. La bonne nouvelle, c'est la baisse du nombre de malades en réanimation. "Il n'y a plus que 13 cas à l'échelle nationale. Un chiffre qu'on n'attendait pas au début de l'épidémie. Les autorités sanitaires se sont préparées pour accueillir un nombre important de malades en réanimation", rappelle-t-il. Enfin, le membre de la commission scientifique se félicite du fait que le protocole à base de chloroquine "a prouvé son efficacité et empêché de nombreux malades d'arriver aux salles de réanimation après leur avoir évité des complications graves