C'est un Larbi Ounough, visiblement déterminé à donner un coup de pieds dans la fourmilière de la boite à sous qu'est devenue l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), au grand malheur d'une mafia qui s'en sert depuis des années. C'est un Larbi Ounough, visiblement déterminé à donner un coup de pieds dans la fourmilière de la boite à sous qu'est devenue l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), au grand malheur d'une mafia qui s'en sert depuis des années. En sa qualité de nouveau Directeur général de cette régie publicitaire, le journaliste Ounoughi affichait mercredi soir à l'émission "Likaâ Khass" (Invité spécial) de la chaiîe de télévision "El Hayat", une volonté inébranlable de nettoyer les écuries d'Augias de l'ANEP. "Je n'ai peur de personne, le président de la République m'a donné carte blanche pour assainir cette agence qui est devenue une association caritative qui distribue des milliards de dinars à tort et à travers", assène Larbi Ounoughi, conscient mais nullement impressionné par la tâche qui l'attend. Et en attendant l'adoption d'une loi sur la publicité, le nouveau P-dg de l'ANEP ne compte pas rester les bras croisés, puisqu'il a fixé avec ses collègues du Conseil d'administration, "15 critères objectifs", sur la base desquels les pages de publicité publique seront distribués aux journaux. Il est notamment question de l'identification des propriétaires de la publication, à travers un registre de commerce personnel et enregistré au fichier des impôts, du nombre d'exemplaires tirés, les chiffres de vente, et de sa périodicité, entre autres, pour mettre de la transparence dans l'opération. Le nouveau P-dg de l'ANEP a fait savoir, que 23 journaux ont cessé de paraître, faute de publicité et en raison de la crise du coronavirus. Il a regretté le fait que les responsables de ces journaux n'aient pas "amélioré les conditions de leurs journalistes", en dépit des "fonds considérables" qu'ils ont obtenus, grâce à la publicité publique au cours des quatredernières années. Larbi Ounoughi révélera ainsi, que le journal Ennahar, à lui seul, a bénéficié de 113 milliards de centimes de publicité durant les quatre dernières années. De son côté le journal "Le Temps" appartenant au groupe médiatique de Ali Haddad, a capté 54 milliards de centimes de l'argent de l'ANEP, alors que, précisera-til, "au moins 40 journaux n'ont jamais bénéficié ne serait-ce que d'un dinar depuisleur création". Pisencore, le nouveau patron de l'ANEP a révélé qu'un hebdomadaire dont il n'a pas cité le nom, a bénéficié de pas moins de 88 milliardsde centimes de publicité en quatre ans ! Plus grave encore, Larbi Ounoughi a étonné son monde en affirmant avoir découvert des "créances douteuses" de l'ordre de 9.000 milliards de centimes ! Et pour compléter le terrifiant tableau de bord de l'ANEP, sonnouveau P-dg dit avoir trouvé dans ses comptes 800 milliards de centimes inscrits au solde positif, "mais de provenance anonyme !". Et au delà de ces chiffres qui donnent froid dans le dos, Larbi Ounoughi s'est dit surpris que cette agence qui gère des milliards de dinars, ne dispose pas d'une Direction commerciale et d'un service de recouvrement ! C'est pourquoi, Ounoughi est arrivé à un constat implacable: "Sous l'ancien régime, l'ANEP a servide moyen d'enrichissement illégal par des forces non médiatiques, qui a contribué à la publication de 40 journaux n'ayant aucun lien avec les médias". Il a même évoqué le cas de certains patrons de journaux véreux, qu ont "transféré illégalement les fonds de la publicité àl'étranger" et contre lesquels les services de la Gendarmerie nationale et de l'Inspection générale des finances, mènent des enquêtes au sujet de ces violations. Précisément, Larbi Ounoughi a évoqué sa réunion prochaine avec les directeurs généraux des impôts, de la sécurité sociale et de l'inspection du travail, pour leur remettre tous les chiffres concernant les recettes publicitaires de chaque journal En sa qualité de nouveau Directeur général de cette régie publicitaire, le journaliste Ounoughi affichait mercredi soir à l'émission "Likaâ Khass" (Invité spécial) de la chaiîe de télévision "El Hayat", une volonté inébranlable de nettoyer les écuries d'Augias de l'ANEP. "Je n'ai peur de personne, le président de la République m'a donné carte blanche pour assainir cette agence qui est devenue une association caritative qui distribue des milliards de dinars à tort et à travers", assène Larbi Ounoughi, conscient mais nullement impressionné par la tâche qui l'attend. Et en attendant l'adoption d'une loi sur la publicité, le nouveau P-dg de l'ANEP ne compte pas rester les bras croisés, puisqu'il a fixé avec ses collègues du Conseil d'administration, "15 critères objectifs", sur la base desquels les pages de publicité publique seront distribués aux journaux. Il est notamment question de l'identification des propriétaires de la publication, à travers un registre de commerce personnel et enregistré au fichier des impôts, du nombre d'exemplaires tirés, les chiffres de vente, et de sa périodicité, entre autres, pour mettre de la transparence dans l'opération. Le nouveau P-dg de l'ANEP a fait savoir, que 23 journaux ont cessé de paraître, faute de publicité et en raison de la crise du coronavirus. Il a regretté le fait que les responsables de ces journaux n'aient pas "amélioré les conditions de leurs journalistes", en dépit des "fonds considérables" qu'ils ont obtenus, grâce à la publicité publique au cours des quatredernières années. Larbi Ounoughi révélera ainsi, que le journal Ennahar, à lui seul, a bénéficié de 113 milliards de centimes de publicité durant les quatre dernières années. De son côté le journal "Le Temps" appartenant au groupe médiatique de Ali Haddad, a capté 54 milliards de centimes de l'argent de l'ANEP, alors que, précisera-til, "au moins 40 journaux n'ont jamais bénéficié ne serait-ce que d'un dinar depuisleur création". Pisencore, le nouveau patron de l'ANEP a révélé qu'un hebdomadaire dont il n'a pas cité le nom, a bénéficié de pas moins de 88 milliardsde centimes de publicité en quatre ans ! Plus grave encore, Larbi Ounoughi a étonné son monde en affirmant avoir découvert des "créances douteuses" de l'ordre de 9.000 milliards de centimes ! Et pour compléter le terrifiant tableau de bord de l'ANEP, sonnouveau P-dg dit avoir trouvé dans ses comptes 800 milliards de centimes inscrits au solde positif, "mais de provenance anonyme !". Et au delà de ces chiffres qui donnent froid dans le dos, Larbi Ounoughi s'est dit surpris que cette agence qui gère des milliards de dinars, ne dispose pas d'une Direction commerciale et d'un service de recouvrement ! C'est pourquoi, Ounoughi est arrivé à un constat implacable: "Sous l'ancien régime, l'ANEP a servide moyen d'enrichissement illégal par des forces non médiatiques, qui a contribué à la publication de 40 journaux n'ayant aucun lien avec les médias". Il a même évoqué le cas de certains patrons de journaux véreux, qu ont "transféré illégalement les fonds de la publicité àl'étranger" et contre lesquels les services de la Gendarmerie nationale et de l'Inspection générale des finances, mènent des enquêtes au sujet de ces violations. Précisément, Larbi Ounoughi a évoqué sa réunion prochaine avec les directeurs généraux des impôts, de la sécurité sociale et de l'inspection du travail, pour leur remettre tous les chiffres concernant les recettes publicitaires de chaque journal