Le gouvernement tente d'assainir le secteur du montage automobile qui a étésecoué par plusieurs scandales de corruption. Le gouvernement tente d'assainir le secteur du montage automobile qui a étésecoué par plusieurs scandales de corruption. A travers la suppression du régime préférentiel CKD/SKD et le retour à l'importation de véhicules neufs par le biais des concessionnaires, le gouvernement veut mettre en place « une véritable industrie automobile » en Algérie. Cette industrie passe avant tout par un nouveau cahier des charges dont les contours restent toujours à définir. "Tout nouvel agrément devra se soumettre à la règle 49/51 s'appliquant à toute activité d'achat ou vente en Algérie, et aucune marque étrangère ne pourra se prévaloir d'un registre de commerce préexistant pour continuer à proposer ses propres produits chez nous", a affirmé le mercredi 10 juin 2020, le ministre de l'Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali, dans une déclaration faite à la Chaîne 3. Les conditions du nouveau cahier des charges devant régir l'importation de véhicules seront "plus contraignantes en matière juridique et en matière de droits pour le consommateur algérien et enlever certaines contraintes que nous estimons farfelues comme, par exemple, les options obligatoires dans les véhicules", a affirmé le ministre. "Dans l'avenir, cela consistera à s'adapter à la nouvelle mouture. Les textes juridiques et réglementaires sont quasiment prêts pour faire une véritable industrie (…). Les droits et taxes de l'Etat vont être récupérés intégralement", a-t-il ajouté. M. Aït Ali a indiqué que l'Etat aidera tous ceux qui "veulent faire de la transformation d'intrants et de composants, à condition d'atteindre les 30 % d'intégration et d‘apporter d'une bonne partie des fonds qui serviront à l'investissement". A travers la suppression du régime préférentiel CKD/SKD et le retour à l'importation de véhicules neufs par le biais des concessionnaires, le gouvernement veut mettre en place « une véritable industrie automobile » en Algérie. Cette industrie passe avant tout par un nouveau cahier des charges dont les contours restent toujours à définir. "Tout nouvel agrément devra se soumettre à la règle 49/51 s'appliquant à toute activité d'achat ou vente en Algérie, et aucune marque étrangère ne pourra se prévaloir d'un registre de commerce préexistant pour continuer à proposer ses propres produits chez nous", a affirmé le mercredi 10 juin 2020, le ministre de l'Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali, dans une déclaration faite à la Chaîne 3. Les conditions du nouveau cahier des charges devant régir l'importation de véhicules seront "plus contraignantes en matière juridique et en matière de droits pour le consommateur algérien et enlever certaines contraintes que nous estimons farfelues comme, par exemple, les options obligatoires dans les véhicules", a affirmé le ministre. "Dans l'avenir, cela consistera à s'adapter à la nouvelle mouture. Les textes juridiques et réglementaires sont quasiment prêts pour faire une véritable industrie (…). Les droits et taxes de l'Etat vont être récupérés intégralement", a-t-il ajouté. M. Aït Ali a indiqué que l'Etat aidera tous ceux qui "veulent faire de la transformation d'intrants et de composants, à condition d'atteindre les 30 % d'intégration et d‘apporter d'une bonne partie des fonds qui serviront à l'investissement".